L’expression latine Sena vetus civitas Virginis (« Antique Sienne, ville de la Vierge ») est une inscription gravée dès le début de 1279 sur les pièces de monnaie frappées à Sienne [1]Odile Redon, L’espace d’une cité. Sienne et le pays siennois (XIIIe-XIVe siècles), Rome, École Française de Rome, 1994, p. 43.. Il est « probable qu’elle vienne remplacer une expression plus ancienne, Sena vetus et Sena civitas virginis, qui était en usage depuis le début du XIIe s. [2]Antonio VANNINI, Guida artistica della Chiesa dei Servi a Siena. (Voir http://www.antoniovannini.it/miscellanea/civitas%20virginis.pdf, consulté le 13 mai 2020). », avant que la ville ne choisisse la Vierge pour « Avocate » et Protectrice après la victoire de Montaperti.
L’hexamètre « Salvet Virgo Senam veterem quam signat amenam » était l’inscription portée sur le sceau officiel de la ville, attesté depuis 1266, et sur celui que les Neuf avaient renouvelé en 1298. Il marque de son empreinte le Palazzo del Comune, où on le retrouve en divers endroits : sur le cadre de la Maestà peinte par Simone Martini et sur le grand bouclier soutenu par la Commune/Bien commun dans l’allégorie du Bon Gouvernement peinte par Ambrogio Lorenzetti, en 1338, dans la Salle des Neuf.
Notes
1↑ | Odile Redon, L’espace d’une cité. Sienne et le pays siennois (XIIIe-XIVe siècles), Rome, École Française de Rome, 1994, p. 43. |
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2↑ | Antonio VANNINI, Guida artistica della Chiesa dei Servi a Siena. (Voir http://www.antoniovannini.it/miscellanea/civitas%20virginis.pdf, consulté le 13 mai 2020). |