Domenico Bigordi dit Domenico Ghirlandaio (Florence, 1448 – 1494) : peintre.
Responsable d’un atelier très actif avec ses deux frères, Davide et Benedetto, ainsi que son fils Ridolfo. Vasari donne l’origine du surnom « Ghirlandaio » porté par les membres de la famille : « Tommaso [1]Tommaso di Currado Bigordi, père de Domenico, était bijoutier et tenait boutique via dell’Ariento (c’est-à-dire via « dell’Argento », en référence aux nombreux orfèvres qui y travaillaient), à Florence. Il portait le surnom de « Ghirlandajo » parce que, selon le témoignage de Vasari, il réussissait à ciseler des guirlandes d’argent à être portées comme … Poursuivre fut surnommé « del Ghirlandaio », à cause d’une parure en forme de guirlande dont il était l’inventeur et dont il fabriqua une quantité innombrable pour les jeunes Florentines, qui ne trouvaient bien que celles qui provenaient de sa boutique. »
Dans ses œuvres, il réélabore la technique de Masaccio, le style de Filippo Lippi et le réalisme flamand connu en Italie à travers les œuvres de Hugo van der Goes, donnant vie à des scènes hautement esthétiques, qui constituent également des documents précieux sur la vie quotidienne toscane au XVe s.
ŒUVRES VISIBLES À SIENNE ET DANS LA PROVINCE
- Annuncio della morte, San Gimignano, Collégiale, chapelle de Santa Fina.
- Esequie di Santa Fina, San Gimignano, Collégiale, chapelle de Santa Fina.
- Sei Profeti, San Gimignano, Collégiale, chapelle de Santa Fina.
- I santi Gimignano e Agostino, Gregorio e Girolamo, Ambrogio e Nicola, San Gimignano, Collégiale, chapelle de Santa Fina.
- I quattro evangelisti, San Gimignano, Collégiale, chapelle de Santa Fina.
- Profeti, San Gimignano, Collégiale, chapelle de Santa Fina.
Notes
1↑ | Tommaso di Currado Bigordi, père de Domenico, était bijoutier et tenait boutique via dell’Ariento (c’est-à-dire via « dell’Argento », en référence aux nombreux orfèvres qui y travaillaient), à Florence. Il portait le surnom de « Ghirlandajo » parce que, selon le témoignage de Vasari, il réussissait à ciseler des guirlandes d’argent à être portées comme ornement des coiffures des demoiselles d’honneur. Certains documents cadastraux indiquent cependant que Tommaso exerçait la profession de commerçant ou de courtier. Sa boutique s’est spécialisée dans les couronnes faites de matériaux de faible coût, qui connurent un succès considérable après que les lois somptuaires du XIVe siècle eurent interdit celles réalisées dans des métaux précieux. |
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