Arnolfo di Cambio

Arnolfo di Cambio ou Arnolfo di Lapo (Colle di Val d’Elsa, v. 1245 – Florence, entre 1302 et 1310) : architecte, sculpteur et peut-être peintre (?).

On peut supposer qu’il avait une vingtaine d’années quand il collabora, avec Giovanni Pisano, auprès de qui il s’était formé, à l’exécution de la chaire de la cathédrale de Sienne.

L’attribution à Arnolfo du projet de la première phase des travaux de Cathédrale de Santa Maria del Fiore, à Florence, son grand œuvre, se trouve confirmée par un acte du 1er avril 1300, par lequel le Conseil des Cent exonérèrent d’impôt « magistrum Arnulphum de Colle filium olim Cambii » [1]« Maître Arnolfo de Colle [di Val d’Elsa], fils de feu Cambio. » au vu du fait que « idem magister (…) est capudmagister laborerii et operis ecclesie Beate Reparate maioris ecclesie Florentine, et quod (…) per ipsius industriam, experientiam et ingenium comune et populus Florentie ex magnifico et visibili principio dicti operis ecclesie iamdicte inchoacti per ipsum magistrum Arnulphum habere sperat venustius et honorabilius templum aliquo alio quod sit in partibus Tuscie » [2][…] lequel maître (…) est le chef des ouvriers et responsable des travaux de l’église de la Bienheureuse Reparata, la plus grande église de Florence ; et que (…) grâce à son industrie, son expérience et son intelligence, la commune et le peuple de Florence, au vu du début magnifique des travaux de ladite église qui ont déjà commencé, espèrent que la maîtrise de … Poursuivre. [3]Cesare Guasti, Santa Maria del Fiore. La costruzione della chiesa e del campanile secondo i documenti tratti dall’Archivio dell’Opera Secolare e da Quello di Stato, Florence, 1887 (reprint Nabu Press, 2012.

Notes

Notes
1 « Maître Arnolfo de Colle [di Val d’Elsa], fils de feu Cambio. »
2 […] lequel maître (…) est le chef des ouvriers et responsable des travaux de l’église de la Bienheureuse Reparata, la plus grande église de Florence ; et que (…) grâce à son industrie, son expérience et son intelligence, la commune et le peuple de Florence, au vu du début magnifique des travaux de ladite église qui ont déjà commencé, espèrent que la maîtrise de Maître Arnolfo leur donnera un temple plus beau et plus honorable que tout autre en Toscane. »
3 Cesare Guasti, Santa Maria del Fiore. La costruzione della chiesa e del campanile secondo i documenti tratti dall’Archivio dell’Opera Secolare e da Quello di Stato, Florence, 1887 (reprint Nabu Press, 2012.

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