Niccolo’ di Segna, « Polittico della Resurrezione »

Niccolò di Segna (documenté à Sienne en 1331 – 1350)

Politico della Resurrezione (Polyptyque de la Résurrection), v. 1348-1350.

Tempéra et or sur panneau, 297,5 x 375 cm. laterale h cm 240 x 58; la pala centrale: h 174 x 122,5 cm.

Provenance : In situ. [1]Ce sont les moines camaldules de l’ancienne abbaye, érigée en cathédrale en 1520 avec l’élection de Sansepolcro et de ses environs comme diocèse, qui commandèrent l’œuvre. Celle-ci demeura sur le maître-autel jusqu’à son remplacement par l’Ascension du Christ de Pietro Perugino (vers 1509-1510), désormais située dans le bas-côté gauche. Elle fut ensuite … Poursuivre

Sansepolcro, Cathédrale de San Giovanni Evangelista.

Resurrezione di Cristo tra i Santi Caterina d’Alessandria, Giovanni Evangelista, Benedetto, Agnese , huit anges au-dessus des arcs brisés ; au-dessus, les saints Bartolomeo, Lucia, deux Santi vescovi (Agostino e Ambrogio ?), Lorenzo, Ansano , Maria Maddalena e Scolastica ; entre les arcs brisés : i quattro Evangelisti (en partant de la gauche. Matteo, Giovanni, Marco e Luca) ; dans les tablettes apicales : San Romualdo (?), Pietro, Santo benedettino, Giovanni Battista, Paolo e Santo benedettino.

Prédelle : Flagellazione, Andata al Calvario, Crocifissione, Deposizione dalla croce, Sepoltura di Cristo

Attribuée à Niccolò par Cavalcaselle [2]Joseph Archer Crowe, Giovanni Battista Cavalcaselle, A history of painting in Italy, 6 vol, Londres, J. Murray, 1903-1914, I, 1908, p. 29., le polyptyque est considéré par Longhi (1951, p. 54) comme le chef-d’œuvre de l’artiste. Cependant, une partie de la critique, acceptant la proposition de Gertrude Coor (1955, p. 90), a préféré attribuer l’œuvre de Sansepolcro au frère de Niccolò, Francesco di Segna, en attribuant en bloc la dernière et qualitativement la meilleure production de Niccolò à son frère, connu uniquement par des documents. [3]Bologna 1961, p. 36; De Benedictis, La pittura…, 1979, pp. 11, 31 ; De Benedictis 1986, p. 337.. L’activité de Niccolò di Segna pour la ville de Sansepolcro est aujourd’hui confirmée par un document découvert en 1995 par Polcri, concernant un paiement à l’artiste en septembre 1348 pour un retable exécuté pour l’église Sant’Agostino. Le fait que le polyptyque de la Résurrection ne puisse être identifié à l’œuvre citée dans le document est révélé tant par l’iconographie, d’inspiration camaldule plutôt qu’augustinienne (Torriti 1999, p. 49, 62), que par le style, bien trop moderne et en phase avec l’évolution de la peinture de Pietro Lorenzetti pour être daté seulement trois ans après le Crucifix de 1345, encore imprégné de l’influence de Duccio. Probablement exécuté pour l’ordre camaldule vers le milieu du siècle, voire plus tard, le polyptyque de la Résurrection constitue ainsi l’aboutissement de la longue carrière de Niccolò di Segna, fruit d’une longue évolution qui a éloigné le peintre de l’influence de Ducci à ses débuts.

già riferito a Niccolò da Cavalcaselle (1903-1914, I, 1908, p. 29) e considerato da Longhi (1951, p. 54) il capolavoro dell’artista. Tuttavia, parte della critica, accogliendo la proposta di Gertrude Coor (1955, p. 90), ha preferito assegnare l’opera di Sansepolcro al fratello di Niccolò, Francesco di Segna, giungendo a trasferire in blocco l’ultima e qualitativamente migliore produzione di Niccolò al fratello, altrimenti noto solo dai documenti (Bologna 1961, p. 36; De Benedictis, La pittura…, 1979, pp. 11, 31 ; De Benedictis 1986, p. 337). L’attività di Niccolò di Segna per la città di Sansepolcro è oggi confermata dal documento scoperto nel 1995 da Polcri, riguardante un pagamento all’artista nel settembre 1348 per una pala d’altare eseguita per la chiesa di Sant’Agostino. Che il polittico della Resurrezione non sia tuttavia identificabile con l’opera citata dal documento lo rivela sia l’iconografia, di carattere camaldolese anziché agostiniano (Torriti 1999, pp. 49, 62), sia lo stile, davvero troppo moderno e aggiornato sugli sviluppi della pittura di Pietro Lorenzetti per una datazione a soli tre anni di distanza dall’ancor duccesco Crocifisso del 1345. Eseguito probabilmente per l’ordine camaldolese intorno o forse già oltre la metà del secolo, il polittico della Resurrezione costituisce quindi il punto di arrivo della lunga attività di Niccolò di Segna, il risultato di un lungo percorso evolutivo che ha condotto il pittore assai lontano dalla lezione duccesca da cui era partito.

Notes

Notes
1 Ce sont les moines camaldules de l’ancienne abbaye, érigée en cathédrale en 1520 avec l’élection de Sansepolcro et de ses environs comme diocèse, qui commandèrent l’œuvre. Celle-ci demeura sur le maître-autel jusqu’à son remplacement par l’Ascension du Christ de Pietro Perugino (vers 1509-1510), désormais située dans le bas-côté gauche. Elle fut ensuite transférée à Santa Chiara, puis, au XXe siècle, à la Galerie d’art civique, où elle resta jusqu’en 1979, date à laquelle elle fut réinstallée sur le maître-autel de la cocathédrale Saint-Jean-l’Évangéliste, où elle se trouve encore aujourd’hui.
2 Joseph Archer Crowe, Giovanni Battista Cavalcaselle, A history of painting in Italy, 6 vol, Londres, J. Murray, 1903-1914, I, 1908, p. 29.
3 Bologna 1961, p. 36; De Benedictis, La pittura…, 1979, pp. 11, 31 ; De Benedictis 1986, p. 337.

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