Peintre siennois du XVIe siècle (Deifebo Burbarini ?)
La Vierge protégeant la ville de Sienne depuis les cieux priée par les saints Bernardin et Catherine
Fresque de la voûte,
Inscriptions : “SUB TUUM PRESIDIUM CONFUGIMVS SANCTA DEI MATER AN[N]O. D[OMI]NI. MDLXXX” [1]
Provenance : In situ.
Sienne, Oratoire de saint Bernardin.
[1] “Nous trouvons refuge sous ta protection, sainte Mère de Dieu […]”. Il s’agit des premières paroles du Sub tuum praesidium, sans doute l’une plus ancienne prière chrétienne dédiée à la Vierge si l’on excepte le Magnificat qui, selon l’Évangile de Luc, aurait été prononcé pour la première fois par Marie. En 1917, la John Rylands Library de Manchester fit l’acquisition d’un grand papyrus égyptien rédigé entre les IIIe – IVe siècles, dont un fragment de 18 x 9,4 cm. contenait le texte de cette prière écrit en grec (fig. ci-dessous) :
Texte grec | Traduction française |
---|---|
Ὑπὸ τὴν σὴν εὐσπλαγχνίαν, | Sous votre miséricorde |
καταφεύγομεν, Θεοτόκε. | nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. |
Τὰς ἡμῶν ἱκεσίας, μὴ παρίδῃς ἐν περιστάσει, | Ne méprisez pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve |
ἀλλ᾽ ἐκ κινδύνων λύτρωσαι ἡμᾶς, | mais de tous les dangers délivrez-nous toujours, |
μόνη Ἁγνή, μόνη εὐλογημένη. | ô seule pure, seule bénie |
D’après : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sous_l%27abri_de_ta_mis%C3%A9ricorde, consulté le 08.05.2019.
Le texte latin adopté par le rite romain, utilisé par l’auteur de la fresque de l’oratoire inférieur, est le suivant :
Sub tuum praesidium confugimus,
sancta Dei Genitrix :
nostras deprecationes
ne despicias in necessitatibus :
sed a periculis cunctis
libera nos semper,
Virgo gloriosa et benedicta.
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