Urbano da Cortona, « Monumento funebre di Cristoforo Felici »

Urbano da Cortona (Cortone, vers 1426 – Sienne, 1504) 

Monumento funebre di Cristoforo Felici (Monument funèbre de Cristoforo Felici), v. 1462-1463.

Marbre.

Inscriptions :

  • (sous la figure du gisant) : « D(OMI)NO. CRISTOFORO. FELICIO. EQVITI. MCCCCLXI » [1]« Au seigneur Cristoforo Felici, chevalier, 1461. » 

Provenance :

Sienne, Église de San Francesco.


Attribué à Urbano da Cortona sur la base d’un document ultérieur, qui a échappé à un incendie désastreux dans la basilique en 1655, le monument funéraire de Cristoforo Felici se compose d’un bas-relief rectangulaire représentant une niche, soutenue par des piliers, à l’intérieur de laquelle est placée le gisant ; au-dessous se trouve une dédicace en lettre capitales (littera quadrata [2]À l’époque romaine, la littera quadrata désigne toutes les capitales, la « monumentale » gravée dans la pierre, comme sa version écrite au calame sur papyrus ou parchemin. Le nom de cette écriture ne vient pas d’une quelconque forme carrée, ni même de l’hypothèse que la lettre s’inscrit dans un carré, mais du sens dérivé de … Poursuivre) et au-dessus se trouve une frise comportant les armoiries de la famille flanquées de deux angelots dans une pose issue du répertoire donatellien, et de deux masques formant les angles.

Notes

Notes
1 « Au seigneur Cristoforo Felici, chevalier, 1461. »
2 À l’époque romaine, la littera quadrata désigne toutes les capitales, la « monumentale » gravée dans la pierre, comme sa version écrite au calame sur papyrus ou parchemin. Le nom de cette écriture ne vient pas d’une quelconque forme carrée, ni même de l’hypothèse que la lettre s’inscrit dans un carré, mais du sens dérivé de l’adjectif quadratus, qui peut aussi signifier « bien proportionné », par opposition aux écritures plus irrégulières, comme la rustica ou la cursive.