Scuola senese
Madonna del Rosario, début du Seicento.
Huile sur toile.
Monteriggioni, Pieve di Santa Maria Assunta.
Bon exemple d’œuvre tardive dans laquelle l’image, d’inspiration populaire, a perdu le sens originaire propre à la représentation d’une Madone à l’Enfant en tant qu’évocation du drame de la Passion. Ici, toute le monde sourit : la Vierge, son rosaire à la main, sourit ; l’Enfant, sur ses genoux, sourit en bénissant alentour. Il n’est pas jusqu’au deux saints en oraison (Bernardin et Catherine de Sienne) qui ne sourient benoîtement devant un spectacle aussi lénifiant.
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