Vincenzo Tamagni (San Gimignano, 1492 – 1530)
Il ciclo affrescato degli Uomini Illustri dello Scrittoio dell’Ospedale di Santa Maria della Croce (Le cycle des Hommes Illustres du Scrittoio de l’Hôpital de Santa Maria della Croce), v. 1510.
Fresque
Inscriptions [1]Toutes les figures isolées étaient, à l’origine, accompagnées d’un cartouche où pouvait être lue une inscription ; aujourd’hui, il ne subsiste rien des inscriptions qui figuraient dans les cartouches des deux figures féminines, Judith et Lucrèce. :
- (dans un cartouche, sous la figure d’Aristote) : « [ARIST]OTILES » [2]Aristote. ; « EX BONO [U]NIVERSALI PARTICULA/RE [S]EQUITUR NUM SED NON E CONVE/RSO NISI [PER] ACCIDENS » [3]
- (dans un cartouche, sous la figure de Cicéron) : « CICERO » [3]Cicéron. ; « BENE FACTA MALE LOCATA MALEFAC/TA ARBITROR. DIFFICILIS EST CURA RE/RUM ALIERUM. VIRTUTIS ENIM LAUS O/MNIS IN ACTIONE CONSISTIT INMEMOREM / BENEFICIORUM OMNES ODERUNT »
- (dans un cartouche, sous la figure de Scipion) : « EGO IURO O PATRIA / NEQUE ALIUM CIVEM ROMANUM DE/SER[ERE] PATIAR » [4]Tite-Live, Ab Urbe Condita (Histoire de Rome), 22, 53, 10 (« […] [ex mei animi sententia’ inquit, ‘]ego rem publicam populi romani non deseram neque alium civem romanum deserere patiar’ » (« [En mon âme et conscience,] je jure de ne pas abandonner la république du peuple romain, de ne permettre à aucun autre citoyen de l’abandonner. »).
- (dans un cartouche, sous la figure de Platon) : « LOQUERE ET TE COGNOSCAM N/AM SICUT TESTEA VASA EX SON/ O ITA ET HOMINEM EX SERMONE / COGNOSCIMUS »
- (dans un cartouche, sous la figure de David) : « LETIFICA ANIMA’ SERVI TUI QUONIAM AD TE DOM/INE QUONIAM MULTUM / MISERICORS ES INVOCANTIBUD TE »
- (dans le phylactère tenu en main par David) : « VIR FIDELIS MULTUM LAUDABITUR »
- (dans un cartouche, sous la figure de Josué) : « DEUS OPERE T OMI / O IPR VI T VENER »
Provenance : In situ.
Montalcino, Ancien Hôpital de Santa Maria della Croce (aujourd’hui Mairie de la Commune de Montalcino), Scrittoio.
Dans le Scrittoio de l’hôpital de Santa Maria della Croce, autour de 1510, Vincenzo da San Gimignano (Tamagni) réalise l’un des derniers cycles des Hommes Célèbres visibles dans le territoire de Sienne. Pourquoi une telle représentation dans ce lieu exigu et, de fait, quelle était la fonction de cette petite salle à l’époque à laquelle le peintre se voit confier la tâche de développer autant d’édifiantes images ?
Paroi nord
paroi est

Paroi sud
Paroi ouest
Notes
1↑ | Toutes les figures isolées étaient, à l’origine, accompagnées d’un cartouche où pouvait être lue une inscription ; aujourd’hui, il ne subsiste rien des inscriptions qui figuraient dans les cartouches des deux figures féminines, Judith et Lucrèce. |
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2↑ | Aristote. |
3↑ | Cicéron. |
4↑ | Tite-Live, Ab Urbe Condita (Histoire de Rome), 22, 53, 10 (« […] [ex mei animi sententia’ inquit, ‘]ego rem publicam populi romani non deseram neque alium civem romanum deserere patiar’ » (« [En mon âme et conscience,] je jure de ne pas abandonner la république du peuple romain, de ne permettre à aucun autre citoyen de l’abandonner. »). |
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