Tandis que les troupes de Pharaon s’approchent, les Hébreux prennent peur. Ils interpellent Moïse : « Quel mauvais service tu nous as rendu en nous faisant sortir d’Égypte ! Il vaut mieux servir Pharaon que de mourir dans le désert ! » Moïse répond alors au peuple : « N’ayez pas peur ! Tenez bon ! » C’est alors qu’intervient Dieu une nouvelle fois : les eaux de la mer forment une muraille à gauche et à droite et permettent le passage des Hébreux à pieds secs (Livre de l’Exode) :
« Le Seigneur dit à Moïse : ‘Pourquoi crier vers moi ? Ordonne aux fils d’Israël de se mettre en route ! Toi, lève ton bâton, étends le bras sur la mer, fends-la en deux, et que les fils d’Israël entrent au milieu de la mer à pied sec. Et moi, je ferai en sorte que les Égyptiens s’obstinent : ils y entreront derrière eux ; je me glorifierai aux dépens de Pharaon et de toute son armée, de ses chars et de ses guerriers. Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur, quand je me serai glorifié aux dépens de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers.’ L’ange de Dieu, qui marchait en avant d’Israël, se déplaça et marcha à l’arrière. La colonne de nuée se déplaça depuis l’avant-garde et vint se tenir à l’arrière, entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël. Cette nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit, si bien que, de toute la nuit, ils ne purent se rencontrer. Moïse étendit le bras sur la mer. Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’est ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. Les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer à pied sec, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche. »
Ex 14, 15-31.