Lippo Vanni, « Santa Monica che prega e Sant’Agostino »

Lippo Vanni (Sienne, actif entre 1340 et 1375)

Santa Monica che prega e Sant’Agostino (Sainte Monique en prière et saint Augustin), v. 1360-1370.

Fresque.

Inscriptions :

  • (dans un cartouche, sous la fresque) : « DASIENA E NON […] AIUS(?) CORENTE MILLE • ET SETANTA A […] TO FO IJ(?) QUESTA CA / PELLA • NEL SESANTA […] OH[…] PIU BELLA INCO : » [1]Il est probable, selon une « conjoncture incertaine » formulée par Enzo Carli, que le sens général de cette inscription renvoie au fait que la « chapelle » (le chœur) ait pu être rénovée, à partir de 1360, de manière à la rendre « plus belle », et que ce travail ait été achevé en 1370, par un peintre « de Sienne » (ou par un donateur … Poursuivre

Provenance : In situ.

Santa Colomba (Monteriggioni), Eremo di San Leonardo al Lago.

L’épisode, souvent représenté [2]Voir, notamment, le cycle consacré par Benozzo Gozzoli, à la Vie de Saint Augustin dans le chœur de l’église de Sant’Agostino, à San Gimignano., figure l’image du saint assis à même le sol sous en arbre et plongé dans une profonde méditation vraisemblablement causée par sa lecture. En face de lui, Monique, sa mère, les mains jointes et le regard orienté vers le ciel, prie pour la conversion de son fils. Visiblement, cette prière a été assez ardente pour être entendue puisque, s’extrayant de la nuée, apparaît la main de Dieu, adressant un signe de bénédiction au jeune homme.

Comme c’est le cas également sur le piédroit opposé de l’arc triomphal, on notera le type relation particulière instauré entre la figure en pied du saint, placée immédiatement au-dessus, et cette scène, à la manière des grands retables gothiques qui articulent les figures du registre principal avec l’un ou plusieurs des compartiments qui constituent la prédelle.

Notes

Notes
1 Il est probable, selon une « conjoncture incertaine » formulée par Enzo Carli, que le sens général de cette inscription renvoie au fait que la « chapelle » (le chœur) ait pu être rénovée, à partir de 1360, de manière à la rendre « plus belle », et que ce travail ait été achevé en 1370, par un peintre « de Sienne » (ou par un donateur « de Sienne »). Enzo Carli (CARLI 1969, p. 5). C’est d’ailleurs cette inscription sur laquelle se fonde l’histoire de l’art pour dater le cycle peint ici.
2 Voir, notamment, le cycle consacré par Benozzo Gozzoli, à la Vie de Saint Augustin dans le chœur de l’église de Sant’Agostino, à San Gimignano.