Mélote

La mélote est définie de manière circonstanciée par Louis de Jaucourt dans un article de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert :

« (Antiquité ecclésiastique) Ce mot purement grec, μηλωτή, se prend en général selon Henri Etienne, pour la peau de toutes sortes de quadrupedes à poil ou à laine ; mais il désigne en particulier une peau de mouton ou une peau de brebis avec sa toison : car μηλωτή signifie brebis. Les premiers anachorètes se couvraient les épaules avec une mélote, et erraient ainsi dans les déserts. Partout où la vulgate parle du manteau d’Élie, les Septante disent la mélote d’Élie. M. Fleury, dans son Histoire ecclésiastique, rapporte que les disciples de S. Pacôme portaient une ceinture, et dessus la tunique une peau de chèvre blanche, nommée en grec, qui couvrait les épaules. Il ajoute qu’ils gardaient l’une et l’autre à table et au lit ; mais, que, quand ils venaient à la communion, ils ôtaient la mélote et la ceinture, et ne gardaient que la tunique. » [1]Denis Diderot et Jean Le Rond d’Alembert (sous la direction de), Encyclopédie, ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, 1re éd., Paris, 1751, tome 10, p. 323.

Notes

Notes
1 Denis Diderot et Jean Le Rond d’Alembert (sous la direction de), Encyclopédie, ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, 1re éd., Paris, 1751, tome 10, p. 323.

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