Le terme hébreu קהלת (qohelet) est construit sur la racine קהל (qahal), signifiant « foule » et, comme verbe, « rassembler ». Qohelet est donc plus probablement un titre qu’un nom, référant à un « rassembleur ». Selon le contexte, il s’agit soit de rassemblements de foules pour les instruire dans la sagesse, soit de l’élaboration d’un recueil d’aphorismes dans le même but.
Qohelet peut aussi représenter la fonction d’éditeur, de compilateurs de textes : « Qohélet a pesé, examiné et corrigé beaucoup de proverbes. » [1]Ec 12,9.
L’intitulé français du livre, Ecclésiaste, vient de la traduction de la Septante de Qohelet par Εκκλησιαστής. Ce mot tire ses origines du grec Εκκλησία — à la base, un « rassemblement » sans connotation religieuse, bien que plus tard utilisé pour cet usage en priorité, d’où le rendu par « église » dans le Nouveau Testament.
Notes
| 1↑ | Ec 12,9. |
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