Nicola di Bari

Nicolas de Bari, ou Nicolas de Myre [1]En Italie, le saint est appelé Nicola di Bari mais est également connu sous les noms suivants : san Nicola di Myra, san Nicola dei Lorenesi (des Lorrains), san Nicola Magno (le Grand), san Niccolò ou encore, san Nicolò. est né à Patare, en Lycie (actuelle Turquie), vers 270 et mort à Myre, dont il était l’évêque, en 345. Il fait probablement partie des 325 participants au premier Concile de Nicée (358) au cours duquel il combat l’arianisme.

Iconographie

Nicolas est généralement représenté sous l’aspect d’un évêque d’âge moyen, doté d’une barbe courte et

  • portant un livre
  • portant trois balles dorées [2]Allusion aux trois bourses remplies d’or avec lesquelles il aurait doté trois jeunes filles. tenues à la main, ou posées à ses pieds
  • bénissant un enfant (il est le patron des enfants)
  • avec un panisellus [3]Abbés et prélats accrochent à la crosse qu’ils portent un voile appelé velum ou panisellus ou encore sudarium qui rappelle qu’à l’origine, ils n’avaient pas l’usage des gants dans la liturgie pontificale. Ce voile servait à tenir la crosse en évitant de la toucher avec des mains moites (sudarium).

Scènes de la vie du saint :

  • Le jour de sa naissance, il se tient debout dans son bain.
  • Ayant entendu parler d’un homme qui s’apprêtait à prostituer ses trois filles faute de pouvoir leur offrir une dot, il jette trois bourses d’or par la fenêtre de la chambre où dorment les trois jeunes femmes.
  • L’évêque de Myre venant de mourir, le clergé décide que le premier qui entrera dans l’église sera nommé successeur du défunt ; Nicolas, sous les traits d’un jeune homme de loi, entre (le premier) dans l’église.
  • Il est consacré évêque.
  • Pendant une famine, il demande aux marins d’un vaisseau impérial apportant du blé d’Alexandrie de lui donner une centaine de ballots ; ayant répondu à sa demande, ils voient des anges remplir le vaisseau de la même quantité de sacs pour que la cargaison demeure intègre.
  • Voyageant dans son diocèse pendant une famine, il s’arrête dans une auberge dont le propriétaire a enlevé, tué et placé dans un saloir des enfants dont il sert la chair à la table des clients ; il s’approche du saloir, fait un signe de croix et ressuscite les (trois ?) jeunes garçons.
  • Il détruit l’arbre servant au culte païen de Diane.
  • Sous l’apparence d’une nonne trop âgée pour faire elle-même le voyage, la déesse Diane charge des pèlerins voguant vers Myre d’y apporter une fiole d’huile avec laquelle oindre l’église de Nicolas. Alors qu’ils font voile, Nicolas leur apparaît dans un bateau et les enjoints de verser l’huile dans la mer ; alors qu’ils s’exécutent, l’huile s’enflamme.
  • Il interrompt l’exécution de trois innocents injustement condamnés par un consul inique.
  • Il pardonne le consul.
  • Trois tribuns nommés Ursus, Nepotian et Apilion, revenant à Constantinople après une mission en Phrygie où ils ont rencontré Nicolas, sont accusés de trahison et jetés en prison. Ils prient pour obtenir l’aide du saint, lequel apparaît à l’empereur Constantin auquel il ordonne de les libérer.
  • Sa mort.
  • Des anges emportent son âme au ciel.

Miracles post-mortem :

  • À l’occasion d’un banquet donnée par un père de famille en l’honneur de Nicolas afin d’obtenir la protection du saint pour son jeune fils, le diable apparaît dissimulé sous les traits d’un mendiant. Le père envoie son fils le chercher. Celui-ci est étranglé par le diable. Ayant découvert le corps de son enfant, l’homme invoque l’aide de Nicolas qui apparaît aussitôt et rend la vie à l’enfant.

Notes

Notes
1 En Italie, le saint est appelé Nicola di Bari mais est également connu sous les noms suivants : san Nicola di Myra, san Nicola dei Lorenesi (des Lorrains), san Nicola Magno (le Grand), san Niccolò ou encore, san Nicolò.
2 Allusion aux trois bourses remplies d’or avec lesquelles il aurait doté trois jeunes filles.
3 Abbés et prélats accrochent à la crosse qu’ils portent un voile appelé velum ou panisellus ou encore sudarium qui rappelle qu’à l’origine, ils n’avaient pas l’usage des gants dans la liturgie pontificale. Ce voile servait à tenir la crosse en évitant de la toucher avec des mains moites (sudarium).