Giorgio

Georges de Lydda : chevalier d’origine grecque dont le caractère légendaire est soupçonné depuis le Ve s. mais dont les dates (vers 275/280 – 23 avril 303) sont néanmoins d’une précision confondante, grand-martyr du IVe siècle. L’épisode saillant de sa légende veut qu’il ait terrassé un dragon.

Il est le Patron de la Grande Bretagne.

Iconographie

Georges a l’apparence

  • d’un jeune guerrier en armure
  • tenant un dragon en laisse [1], ou mort à ses pieds, transpercé d’une lance
  • monté sur un cheval blanc, symbole de pureté
  • portant
    • une lance, parfois un javelot
    • une bannière (la bannière de la Résurrection, une croix rouge sur un fond blanc)
  • piétinant un dragon ou le transperçant avec sa lance

Scènes de la vie du saint :

  • Il combat de dragon et sauve ainsi la Princesse qui devait être sa prochaine victime.
  • Après cette victoire, il convertit la Princesse et son père.
  • Le roi est baptisé.
  • Ayant refusé de sacrifier aux idoles dans un royaume païen, Georges est condamné au martyre, et décapité.

[1] Le Combat de saint Georges et le dragon de Paolo Uccello (figure ci-dessous) montre la princesse tenant le dragon en laisse. Jacques de Voragine, une fois de plus, nous éclaire sur cet étrange épisode : « A l’instant Georges monte sur son cheval, et se fortifiant du signe de la croix, il attaque avec audace le dragon qui avançait sur lui : il brandit sa lance avec vigueur, se recommande à Dieu, frappe le monstre avec force et l’abat par terre : ‘Jette, dit Georges à la fille du roi, jette ta ceinture au cou du dragon ; ne crains rien, mon enfant.’ Elle le fit et le dragon la suivait comme la chienne la plus douce. »

Paolo Uccello, « Saint George and the Dragon », v. 1456. Tempera sur panneau, 57 x 73 cm. Londres, National Gallery.