Uriel

L’archange Uriel ne figure pas dans les Écritures. [1]Bien qu’on ne trouve pas Uriel dans les Écritures, son nom fait partie de la tradition avec les textes apocryphes, tels que le Livre d’Hénoch, l’Apocalypse de Pierre et 2 Baruch, dans lesquels il joue un rôle important. C’est pourtant lui qui, avec Gabriel, Raphaël et Michel, représente parfois un des quatre points cardinaux, généralement celui représentant l’été.

Dans les Évangiles apocryphes, c’est Uriel qui est chargé par Dieu d’exclure Adam et Ève du Jardin d’Eden. Uriel est aussi l’ange qui roule la pierre du tombeau du Christ au petit matin du jour de Pâques dans le jardin du Saint-Sépulcre. Toujours selon les Apocryphes, il joue également un rôle lors du Massacre des Innocents ordonné par Hérode. Uriel, en incitant Elisabeth, mère de Jean Baptiste, à rejoindre avec son fils la Sainte Famille en Égypte, où elle a fuit, est considéré comme le sauveur du prophète. Léonard de Vinci représente cette rencontre dans La Vierge aux Rochers, œuvre dans laquelle l’ange splendide que l’on voit désigner l’enfant agenouillé (Jean, le futur Baptiste), est Uriel.

Léonard de Vinci, « La Vierge aux Rochers ». Paris, Musée du Louvre.
Iconographie

L’Archange Uriel est représenté

  • une flamme dans la paume de la main (elle symbolise le pouvoir de la connaissance)
  • tenant un livre (symbole usuel de la connaissance dans la représentation des saints)
  • avec une épée à la main ; celle-ci peut être enflammée

Notes

Notes
1 Bien qu’on ne trouve pas Uriel dans les Écritures, son nom fait partie de la tradition avec les textes apocryphes, tels que le Livre d’Hénoch, l’Apocalypse de Pierre et 2 Baruch, dans lesquels il joue un rôle important.