Antonio Ridolfi (Mezzana, 1824 – Sienne, 1900)
Toscana (Les régions d’Italie), 1886-1888.
Fresques des pendentifs de la salle du Risorgimento.
Inscriptions :
- (dans l’écusson) : « TOSCA/NA »
- (au pied du pendentif) : « AR » [1]
Provenance : In situ
Sienne, Palazzo Pubblico, Sala del Risorgimento.
La Toscane est habillée des couleurs blanc, rouge et vert, et munie d’un sceptre long et fin qui pourrait évoquer ceux que portent les anges que l’on voit dans la Maestà de Duccio. C’est, bien évidemment, le seul point commun entre les deux œuvres.
L’allégorie appuie son bras gauche sur un écu divisé en quatre parties représentant les emblèmes des cités de Florence, Sienne et Pise (la quatrième, dissimulée derrière un pan du manteau de la figure féminine, aurait dû, selon toute vraisemblance, évoquer la ville de Lucques). D’autres symboles viennent conforter l’identification de la Toscane : un vase d’iris, une palette, des pinceaux et un marteau référant explicitement aux arts visuels, un sarment de lierre (toujours vert, il signifie une gloire impérissable), et deux livres sur le dos desquels on peut lire : « La Divina Commedia » et « Macchiavelli » (le nom de l’auteur renvoie à son texte le plus célèbre : « Le Prince », dont un extrait figure sous le médaillon consacré à ce dernier, sur le voutain qui se trouve juste à côté).
[1] Initiales du peintre Antonio Ridolfi.