Leon Battista Alberti

Leon Battista Alberti (Gènes [1]Originaire d’une famille florentine, Alberti est à Gènes, son pere ayant été banni de Florence, 1404 – Rome, 1472)

« Passionné de littérature mais aussi de mathématiques, écrivain et grand architecte, pédagogue et théoricien de l’art, homme d’étude mais aussi athlète, il a résumé dans son œuvre les caractéristiques typiques de l’Humanisme : la curiosité pour le vaste spectacle du monde ; l’amour pour les anciens, surtout pour les Romains ; la passion pour les arts comme manifestation suprême de la créativité humaine et comme recherche d’harmonie ; l’idéal de l’homme vertueux, qui cherche à forger son propre destin. L’art d’Alberti a été décisif pour les développements ultérieurs de l’architecture de la Renaissance. Grâce à l’étude des monuments antiques Alberti avait acquis un sens des masses maçonniques et du mouvement tout différent de la limpide simplicité de Brunelleschi, et il s’en servait d’une manière originale qui précéda l’art de Bramante. […] Revenu à Florence, Alberti constata qu’un art nouveau y était né, représenté par des innovateurs tels que Brunelleschi, Donatello, Masaccio, Paolo Uccello, etc. D’où le traité De pictura (1435) composé par lui en latin puis traduit en langue vernaculaire, et dédié à Brunelleschi, son ami depuis quelques années.

Le traité De statua date de la même époque. Le De pictura peut être considéré comme la théorisation de la conception de l’art du début de la Renaissance florentine, pour laquelle il ne s’agit plus d’imitation naturelle mais de connaissance de la nature, basée sur le nouveau concept de la perspective scientifiquement réalisée. L’enthousiasme pour l’art florentin diminue ensuite avec son retour à Rome (en 1452, il achève le traité latin De re aedificatoria complété par le pamphlet sur les cinq ordres architecturaux, où sa vénération pour l’enseignement de Vitruve est évidente). L’attitude d’Alberti face à la « pratique » de l’architecture est un indice du fait qu’il n’a jamais personnellement dirigé l’exécution de ses projets, s’intéressant avant tout à leur conception [2]D’après l’Enciclopedia Treccani. ».

Principales Œuvres conçues par Alberti
  • Façade (inachevée) du Tempio Malatestiano, à Rimini.
  • Églises de San Sebastiano (v. 1460) et de Sant’Andrea (v. 1470), à Mantoue.
  • Palais et loggia Rucellai (v. 1447-51), à Florence.
  • Chapelle du San Sepolcro, à Florence, église di San Pancrazio.
  • Façade de l’église de Santa Maria Novella (1455 ?-70), à Florence.

Notes

Notes
1 Originaire d’une famille florentine, Alberti est à Gènes, son pere ayant été banni de Florence
2 D’après l’Enciclopedia Treccani.