Maestro dell’Osservanza (Sano di Pietro [1405 – 1481] ?)
Funerali della Madonna (Funérailles de la Vierge),
Pinacle du polyptyque de la Naissance de la Vierge, tempera et or sur panneau, cm.
Provenance : Collégiale de Sant’Agata, Asciano.
Asciano, Museo Archeologico e d’Arte Sacra. Palazzo Corboli.
La Vierge est placée sur une civière (« cataletto ») qui semble d’une grande simplicité bien que munie de têtes, dont la structure en bois est parfaitement visible. La civière mortuaire est portée sur l’épaule par les apôtres [1]À Sienne, les lois somptuaires édictaient les règles imposées pour les cérémonies mortuaires. Dans le Statuto del Donnaio de 1343 (chap. X), il « était décrété que la [civière mortuaire] devait être soulevée à l’aide des mains, sans la hausser au-dessus de la poitrine, et qu’elle pouvait en outre être couverte de draps d’étoffes diverses selon le statut social ou le rang du … Poursuivre
Notes
1↑ | À Sienne, les lois somptuaires édictaient les règles imposées pour les cérémonies mortuaires. Dans le Statuto del Donnaio de 1343 (chap. X), il « était décrété que la [civière mortuaire] devait être soulevée à l’aide des mains, sans la hausser au-dessus de la poitrine, et qu’elle pouvait en outre être couverte de draps d’étoffes diverses selon le statut social ou le rang du défunt. Même dans la vie courante, la pratique habituelle prévoyait le transport de la dépouille mortelle sur une civière portée sur l’épaule ; une unique dérogation concernait la mort d’un enfant : à partir de 1306, il fut consenti que le corps d’un enfant puisse être porté dans les bras jusqu’à l’église ». Maria Corsi, « La rappresentazione del rito funebre e della sepoltura nella pittura senese del Medioevo », dans Bullettino Senese di Storia Patria, 2004, p. 356. |
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