Giovanni da Ponte (Sienne ?, v. 1370 – Florence, v. 1437-38) et Smeraldo di Giovanni (1365-1444)
Ciclo pittorico con le Storie di San Bartolomeo (Épisodes de l’histoire de saint Barthélémy), 1434-35.
- Martirio di San Bartolomeo (Martyre de saint Barthélémy)
- Decapitazione di San Bartolomeo (Décapitation de saint Barthélémy)
- voûte : Evangelisti (Évangélistes)
- arche au-dessus de l’entrée de la chapelle ; San Bartolomeo tra due angeli musicanti (Saint Barthélémy entre deux anges musiciens)
- embrasure de l’arche : San Bartolomeo (Saint Barthélémy)
Fresque, 220 x 160 cm ;
Provenance : In situ.
Florence, Basilique de Santa Trinità, chapelle Scali.
Le décor de la chapelle Scali succède de peu à celui de la chapelle Usimbardi, également peinte par Giovanni da Ponte et Smeraldo di Giovanni [1]Smeraldo di Giovanni (1365-1444) : peintre actif à Florence. dans la basilique de Santa Trinità. Il existe des documents qui en mentionnent le paiement à « Giovanni di Marco » et à son compagnon [2]Les deux artistes étaient associés au sein d’un même atelier et le pourcentage de rémunération de chacun d’eux a été établi au taux de 65 % pour Giovanni et de 35 % pour Smeraldo. Cependant, le problème de la répartition précise de leurs interventions reste entier, même si la critique, au regard de la rémunération moindre de Smeraldo, tend à attribuer à ce dernier un rôle … Poursuivre entre 1434 et 1435. Les documents concernant le peintre ont permis à Carlo Gamba [3]Carlo Gamba (Florence, 1870-1963) : Critique d’art et collectionneur. et Pietro Toesca [4]Pietro Toesca (Pietra Ligure, 1877 – Rome, 1962) : historien de l’art, professeur à l’université de Turin (1907), puis à celles de Florence (1914) et de Rome (1926), médiéviste de premier plan. de reconstituer en 1904 sa personnalité, à partir des fresques des deux chapelles redécouvertes par Galileo Chini [5]Galileo Andrea Maria Chini (Florence, 1873 – 1956) : peintre, décorateur et céramiste, protagoniste du stile Liberty en Italie. De 1890 à 1892, il participe aux chantiers de restauration de la basilique de Santa Trinità à Florence, aux côtés des peintres Cosimo Conti et Augusto Burchi. en 1895, sous le blanchissement de 1755. Les fresques, trop retouchées par Chini à une époque où le gothic revival finissant s’accommodait encore de pures réinventions, ont été détourées en cachant les nombreux rajouts sous la chaux lors de la restauration de 1972.
Notes
1↑ | Smeraldo di Giovanni (1365-1444) : peintre actif à Florence. |
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2↑ | Les deux artistes étaient associés au sein d’un même atelier et le pourcentage de rémunération de chacun d’eux a été établi au taux de 65 % pour Giovanni et de 35 % pour Smeraldo. Cependant, le problème de la répartition précise de leurs interventions reste entier, même si la critique, au regard de la rémunération moindre de Smeraldo, tend à attribuer à ce dernier un rôle secondaire en limitant son travail aux seuls motifs qui entouraient les scènes. |
3↑ | Carlo Gamba (Florence, 1870-1963) : Critique d’art et collectionneur. |
4↑ | Pietro Toesca (Pietra Ligure, 1877 – Rome, 1962) : historien de l’art, professeur à l’université de Turin (1907), puis à celles de Florence (1914) et de Rome (1926), médiéviste de premier plan. |
5↑ | Galileo Andrea Maria Chini (Florence, 1873 – 1956) : peintre, décorateur et céramiste, protagoniste du stile Liberty en Italie. De 1890 à 1892, il participe aux chantiers de restauration de la basilique de Santa Trinità à Florence, aux côtés des peintres Cosimo Conti et Augusto Burchi. |
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