Sénèque

Lucius Annaeus Seneca ou Sénèque (entre l’an 4 av. J.-C. et l’an 1 ap. J.-C. – 65 ap. J.-C.) : philosophe, dramaturge et homme d’État, parfois nommé Sénèque le Jeune pour le distinguer de son père, Sénèque l’Ancien. Philosophe d’abord proche du pouvoir à l’époque où Néron régnait sur Rome, Sénèque s’inspire des préceptes du stoïcisme pour élaborer une morale qui soit à la portée de ses concitoyens.

Avec le préfet du prétoire Burrus, le brillant philosophe est l’un des principaux conseillers de Néron [1]Agrippine (sœur de Caligula et seconde femme de l’empereur Claude) lui avait confié l’éducation de son fils Néron, né d’un précédent mariage. devenu empereur en 54, à la mort de son père adoptif, Claude. L’épisode de sa mort a fait l’objet de nombreuses représentation en peinture, en particulier à la fin du XVIIIe s. et le début du XIXe, pendant la période du néoclassicisme : compromis malgré lui dans la conjuration de Pison (65), qui visait à tuer Néron, Sénèque est accusé de complot contre l’empereur, en même temps que son neveu Lucain et que « l’arbitre des élégances », Pétrone (à qui l’on attribue le Satyricon). Ayant reçu l’ordre de Néron qui le condamne à mourir, Sénèque se suicide le 12 avril 65 en se faisant ouvrir les veines, tout en discutant avec ses amis, au cours d’un dernier repas (Pétrone et Lucain feront de même peu après).

Notes

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1 Agrippine (sœur de Caligula et seconde femme de l’empereur Claude) lui avait confié l’éducation de son fils Néron, né d’un précédent mariage.

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