« À la fin du XIIIe et au XIVe siècle, est apparu un [nouveau] type de chapelle intégré dans l’épaisseur des murs de la nef : la chapelle-niche. La popularité de telles structures est attestée par le fait que, dans de nombreuses églises, elles étaient incluses dans des successions d’évidements muraux spécialement construits à cet effet, et destinés à abriter des autels latéraux ainsi que les dalles funéraires de leurs donateurs. À bien des égards, leur forme faisait écho à celle des arcosolia traditionnellement utilisés dans les cimetières et les espaces funéraires dans l’enceinte même de l’église, et on peut supposer qu’elles ont délibérément imité ces modèles en raison de leur utilisation comme lieux de mémoire directement liés à des sépultures individuelles ou familiales. Les exemples existants montrent qu’elles pouvaient être embellis par des revêtements de marbre et des décorations à fresques. Plusieurs sources, dont une peinture de Sassetta représentant le Miracle du Sacrement (Miracle of the Sacrament, 1423, à Durham), nous apprennent qu’elles pouvaient aussi abriter des polyptyques composites et panneaux en forme de lunette, un peu comme ceux d’occasion occasionnellement utilisé pour les tombes […]. » [1]Michele Bacci, « Side Altars and ‘Pro Anima’ Chapels in the Medieval Mediterranean : Evidence from Cyprus », dans Kroesen, Justin E.A., Schmidt, Victor M. (dir.) The Altar and its Environment. 1150-1400, Turnhout, Brepols (Studies in the visual cultures of the Middle Ages, vol. 4), 2009.
Notes
1↑ | Michele Bacci, « Side Altars and ‘Pro Anima’ Chapels in the Medieval Mediterranean : Evidence from Cyprus », dans Kroesen, Justin E.A., Schmidt, Victor M. (dir.) The Altar and its Environment. 1150-1400, Turnhout, Brepols (Studies in the visual cultures of the Middle Ages, vol. 4), 2009. |
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