Torello da Poppi

Torello (Vittorello) de Poppi (Poppi, 1202 – 1282) : bienheureux ermite, tertiaire vallombrosien ou membre du Tiers Ordre franciscain.

Outre sa sainteté, déclarée par les populations locales dès sa mort, soit plusieurs siècles avant que l’Église n’en fasse officiellement un bienheureux, Torello est connu à travers le miracle de sa conversion telle que la raconte une légende à la saveur médiévale. Ayant atteint l’âge de vingt ans en menant une vie dissolue, Torello est touché par la grâce après l’intervention d’un coq : alors qu’il joue aux dés avec des amis, un coq perché à proximité s’envole soudainement et vient se poser sur son épaule. Arrimé à son nouveau perchoir, l’animal chante trois fois, puis s’en retourne à son poste d’observation initial.

Faisant le parallèle avec le reniement de Pierre, notre Torello décide immédiatement de changer de vie, se rend à l’église vallombrosienne de san Fedele [1]La Badia San Fedele est dorénavant liée à la figure du bienheureux Torello, saint patron de Poppi (Casentino), dont les restes sont conservés dans la crypte romane. auprès de l’abbé Rinaldo pour se confesser, puis se retire dans une grotte, à un kilomètre de Poppi, où il demeurera pendant soixante ans, jusqu’à sa mort.

Iconographie

Le bienheureux Torello da Poppi est représenté portant une barbe blanche, vêtu de l’habit d’ermite

  • tenant une béquille de bois dans une main et un chapelet de perles ou un livre dans l’autre
  • un loup [2]Le loup fait référence à un second miracle. Une paysanne est descendue à la rivière pour laver son linge, laissant derrière elle son fils unique de trois ans. Survient un loup qui attrape le garçonnet dans sa gueule et s’enfuit dans les bois où l’ermite s’est retiré. C’est là que se produit l’inévitable rencontre entre l’animal sauvage et Torello qui lui ordonne de … Poursuivre, son compagnon devenu son attribut iconographique, se tient à proximité

Notes

Notes
1 La Badia San Fedele est dorénavant liée à la figure du bienheureux Torello, saint patron de Poppi (Casentino), dont les restes sont conservés dans la crypte romane.
2 Le loup fait référence à un second miracle. Une paysanne est descendue à la rivière pour laver son linge, laissant derrière elle son fils unique de trois ans. Survient un loup qui attrape le garçonnet dans sa gueule et s’enfuit dans les bois où l’ermite s’est retiré. C’est là que se produit l’inévitable rencontre entre l’animal sauvage et Torello qui lui ordonne de desserrer les crocs et d’abandonner là l’enfant. La bête, devenue docile, s’exécute puis s’enfonce à nouveau dans la forêt. Parvenue sur les lieux, la mère constate que le corps de son enfant ne comporte aucune séquelle.

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