
Église franciscaine de San Lorenzo, dite ‘de San Francesco’
Via Dante Alighieri, La Torre, Asciano.
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San Lorenzo est le nom officiel de l’église franciscaine dédiée au saint éponyme (Laurent), mais tout le monde ici l’appelle « San Francesco ». Construite au XIIIe siècle, elle présente une simple façade à pignon en pierres grises parfaitement appareillées jusqu’à mi-hauteur, dépourvue de tout ornement excepté les moulures de la porte principale, et dont la hauteur est rythmée par une corniche horizontale. Au sommet, s’élèvent, de part et d’autre, deux statues, placées là au XVIIIe siècle, représentent saint Laurent, à qui est dédié le sanctuaire, et saint François d’Assise, fondateur de l’ordre des Frères mineurs auquel appartenait le couvent adjacent. Au-dessus de la porte d’entrée, dans la lunette, apparaissent encore quelques traces d’un peinture murale où figuraient les Stigmates de saint François.
L’église a été construite juste avant le couvent franciscain, dans la seconde moitié du XIIIe siècle, sur les ruines d’un château lombard. Cette datation est confirmée par les restes de fresques murales sur la vie du Christ et de saint François d’Assise de la seconde moitié du XIVe siècle.
Pendant la période baroque, l’église a subi de lourdes modernisations; des autels latéraux ont été érigés et des niches décorées de fresques et des fenêtres gothiques latérales ont été scellées. Seules de petites parties des fresques sur les murs ont été récupérées.
L’église a longtemps été liée à la famille Tolomei, dont les armoiries sont largement diffusées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
L’église, qui n’est pas déconsacrée, est utilisée par la Commune d’Asciano qui en est propriétaire, comme
Intérieur de l’édifice

L’intérieur de l’église est d’une richesse particulière du point de vue iconographique. Construite au XIIIe siècle, elle a une structure similaire à celle de l’église du même nom à Lucignano et Cortona. [1]L’église est l’un des principaux édifices franciscains construits selon le modèle conçu par Bonaventura da Bagnoregio, connu notamment comme l’auteur de la biographie de San Francesco, la Legenda Maior. Les proportions de ces églises monumentales sont étudiées avec précision et le rapport entre leur largeur et leur longueur est rigoureusement de 1 sur 3. L’historien … Poursuivre Au XVIIe siècle, elle a subi une rénovation et l’ajout d’un décor baroque, et dans les années 80 du siècle dernier, des restaurations plus récentes ont mis au jour de nombreuses fresques. Son plan est typique des églises mendiantes, avec une nef de grandes dimensions et trois chapelles ogivales dans la zone presbytérale, de gauche à droite, celle de San Lorenzo, la chapelle majeure et celle de Santa Margarita d’Antiocha.
Sur la contre-façade, à gauche, on voit un tableau de la première moitié du XIVe siècle avec une Vierge à l’enfant et des saints ; à droite se trouve un saint chevalier et un autre non identifiable, à gauche se trouve saint Antoine l’abbé. Dans le coin inférieur droit, le donateur est représenté – une belle figure féminine aux longs cheveux blonds présentée par le saint chevalier – dans le coin supérieur gauche, nous voyons un blason blanc avec une croix, peut-être une référence au Royaume de Jérusalem. La fresque a été détachée pour être restaurée.
Sur le mur de droite suit une théorie des saints. Parmi les premiers, S. Bartolomeo et Santa Barbara sont visibles en haut à gauche. Deux figures jumelles de Saint-Barthélemy sont visibles en bas à gauche et à droite une autre figure féminine dont l’iconographie rappelle Santa Dorothea, est référée par certains à Jacopo di Mino del Pellicciaio. A droite apparaît une Trinité. Au-dessous, les scènes attribuées à nouveau à Jacopo di Mino del Pellicciaio représentent le Repos pendant la fuite en Égypte, Saint Pierre, avec le même cadre, tandis qu’un saint évêque avec un long instrument à la main (peut-être Saint Biagio ou S. Egidio) semblerait être d’une autre main. Sur la gauche apparaît un autre Saint-Barthélemy avec la figure d’un donateur franciscain, il semblerait toujours dans le style Jacopo di Mino.
Dans la première niche à droite apparaît au-dessus une Maestà mutilée avec les saints Jacques et Jean Baptiste, sous l’intrados de l’arc, Agathe et Christophe, tandis qu’en dessous, figurent de belles histoires peut-être de la fin du XIVe siècle de saint Antoine Abbé (en fait, il y existait une confrérie qui lui était dédiée et naguère dans le troisième autel à gauche il y avait une sculpture représentant le saint, par un auteur siennois inconnu de la fin des années 1300, actuellement conservée au Palazzo Corboli) comprenant la Rencontre avec le centaure, la Rencontre avec Saint Paul Ermite, Saint Antoine battu par des démons et la Mort de saint Antoine.
Poursuivant parmi la foule des saints, dans la partie supérieure, Étienne, Jean Baptiste et un saint non identifiable apparaissent divisés par des colonnes élancées (dans la colonne entre Jean Baptiste et ce dernier saint, on voit un tondo avec un agneau, peut-être une référence à Sainte Agnès ou plus généralement au Bon Pasteur). Dans la partie inférieure apparaissent des épisodes de la Passion et de la Résurrection du Christ datant du XIIIe siècle, autrefois situés sous les scènes peintes par Jacopo di Mino [2]Les fresques, qui représentent la Dernière Cène, la Prière à Gethsémané, la Crucifixion et la Résurrection, datables de la cinquième décennie des années 1300, sont aujourd’hui conservée au Musée Corboli., dotée d’une insolite saveur miniaturiste et presque nordique. Parmi les histoires de la Passion, on reconnaît la Déposition, le Christ aux limbes, la Résurrection en haut, le Noli me tangere et la Pentecôte en bas – iconographiquement dans la lignée des peintures de la soi-disant Crypte de la cathédrale – et à l’extrême droite un saint ou peut-être un Christ ressuscité (puisqu’il porte la même robe que le Christ dans les scènes précédentes) avec un donateur.
Le premier autel sur la droite, réalisé en stuc peint, comporte un retable en terre cuite des Della Robbia : la Vierge à l’Enfant, des anges, Saint Christophe, l’Archange Raphaël et Tobie, tandis que la prédelle représente Saint Sébastien, le Christ des Douleurs et Saint Roch (1522). En bas à gauche on trouve un blason avec un lion rampant noir sur fond jaune avec un croissant dans sa patte.
Dans l’espace entre le premier et le deuxième autel émerge un cadre baroque et en dessous des fresques avec Saint Jean l’Apôtre à gauche, Sainte Euphrasie au centre avec le commanditaire – la sainte est également présente dans un autre endroit de l’église – et Saint Hippolyte agenouillé à droite. Le cadre autour des personnages qui imite les décorations en faux marbre est identique à celui des saints Barthélemy et Barbe, signe que les images datent de la même période. Dans la partie inférieure se poursuivent les scénaytes de la Passion avec le Lavement des pieds, l’Oraison dans le jardin des oliviers au-dessus et d’autres scènes devenues illisibles.
Au centre du deuxième autel en stuc du XVIIe siècle, il est possible de lire l’inscription ‘languor nostra ipse tulit‘ [3]D’après Isaïe : “vere languores nostros ipse tulit (et dolores nostros ipse portavit et nos putavimus eum quasi leprosum et percussum a Deo et humiliatum)” (“Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées (c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié”). Es 53, 4-5. en référence à la Passion du Christ (dont on retrouve quelques symboles dans la partie supérieure partie en stuc du même autel), puis subsistent des fragments d’autres figures de saints, à gauche saint Barthélemy portant sa peau en bandoulière et à droite un saint martyr non identifiable. C’est d’ici – en conformité avec le thème de l’autel – que provient le Crucifix avec les Dolents de Francesco Nasini, daté de 1664 et portant un blason, peut-être Ascarelli, contemporain des lunettes avec Histoires de la Passion de l’oratoire de la Sainte Croix où ses trouvait également la Crucifixion de Bernardino Mei dont Nasini cite l’attitude de Marie.
Dans l’espace entre les deuxième et troisième autels, il y a encore une Vierge à l’enfant et saint François dont le cadre est identique à celui de la scène précédente. Suit un autel baroque sans ornements (avec une inscription sur le dessus relative à la lutte contre les pièges du diable) dont la niche centrale est vide.
La théorie ultérieure des saints montre un encadrement comparable à celui de sainte Euphrasie et de saint Barthélemy vus précédemment. Parmi les personnages, on peut voir une Madonna della Misericordia, Saint Pierre, Saint Paul, Sainte Catherine d’Alexandrie, Saint Laurent, (dédicataire de l’église) et un saint non identifiable avec donateur (ici le cadre est différent). Au-dessous du Saint Laurent apparaît l’inscription qui semblerait être “Frate Johs de Alverne” (faisant référence à la région française d’Auvergne ?). Au-dessous de cette théorie, où se trouvaient précédemmentles récits de la Passion du XIIIe siècle, apparaît une décoration en faux marbre.
Dédicace, patronage et ameublement des autels selon la description de Ludovico Nuti (1664-1668)
Outre la richesse des fresques encore à redécouvrir dans cette église, il convient de souligner l’importance des nombreuses œuvres transférées au Palazzo Corboli.
- Armoire pour les parements sacrés.
- Madonna col Bambino, fresque épargnée par le blanchiment [‘Maestro di Monticiano’, Incontro con san Giovannino nel deserto (?)].
- Autel de Sant’Antonio Abate : toile de 1659 (perdue] qui encadrait une statue ancienne du saint titulaire [Sant’Antonio Abate. Asciano, Museo di Palazzo Corboli].
- Autel de la Vergine del Carmelo (Compagnie du Carmel), jadis de San Raffaele Arcangelo : Madonna col Bambino e santi en terre cuite émaillée [Luca della Robbia il giovane, in situ].
- Altare del Crocifisso, jadis de San Martino, Crocifissione de Francesco Nasini (1659) [Asciano, Museo di Palazzo Corboli].
- Orgue de 1492, jadis au-dessus de la porte de la sacristie, puis de l’autel de la Concezione di Maria (perdu].
- Pupitre en bois de 1598 (perdu].
- Inscription lapidaire de la famille Borghesi, 1610 [Asciano, Museo di Palazzo Corboli].
- Chapelle de Santa Margherita d’Antiochia (Borghesi – Bandinelli) : Madonna col Bambino e san Francesco, siglata RMF 1623 [Visione di san Felice da Cantalice, Rutilio Manetti, Asciano, Museo di Palazzo Corboli] Chapelle majeure (Tolomei, puis du
Couvent). - Chapelle Majeure.
- Bartolomeo Ricci Bartolomeo Neroni, dit ‘il Riccio’, Incoronazione della Vergine e santi. Sienne, Pinacoteca nazionale.
- Tombe de la famille Tolomei (perdue].
- Tabernacles eucharistiques avec blasons Tolomei [in situ].
- Deux polyptyques gothiques [dispersés, excepté le panneau central du premier : Madonna col Bambino, Lippo Memmi, Asciano, Museo Corboli.
- Chapelle de San Lorenzo (Pinocci, puis Bandinelli) : panneau commandé par Carlo Bandinelli, en remplacement d’un plus ancien avec San Lorenzo et autres saints [perdu]
- Altare de la Crocifissione : fresque d’un autel précédent [œuvre d’un peintre de la manière de Sodoma, Crocifissione tra i dolenti, san Francesco e san Sigismondo, in
situ]. - Autel de la Concezione di Maria (Compagnia della Concezione) : Madonna e angeli perdue).
- Autel de Sant’Antonio da Padova (Compagnia di Sant’Antonio da Padova) : Santa Chiara et Santa Elisabetta d’Antoniomaria, moine olivétain [Antonio Maria Möller, Asciano, Museo], encadraient un Sant’Antonio da Padova de Francesco Nasini perduto]
- Autel de San Francesco (Confraternita dei Cordigeri) : San Bonaventura e Santo Stefano [perdus] qui encadraient un San Francesco. Sienne, Pinacoteca nazionale ?
- Pavement de 1587.
- Cloches : la maggiore de 1334 ; la mezzana de 1538 ; la minore de 1653 [perdues ?]
- Salle du Chapitre : Crocifisso, jasis sur le maître-autel [perdu].
- Réfectoire ? : Madonna col Bambino e quattro storie dell’infanzia di Cristo
[perdue]. - Inscription Tolomei de 1345 (in situ]
- Accès au couvent ? Croix peinte de 1229.
- Jacopo di Mino del Pellicciaio, San Bartolomeo e Santa Barbara. Asciano, chiesa di San Francesco, parete destra.
- Jacopo di Mino del Pellicciaio, San Bartolomeo e Santa Barbara. Asciano, chiesa di San Francesco, parete destra.
- Jacopo di Mino del Pellicciaio, San Paolo. Asciano, chiesa di San Francesco, parete destra.
- ‘Giovanni d’Asciano’ ?, Vir dolorum tra san Paolo e san Pietro, particolare. Asciano, chiesa di San Francesco, parete sinistra.
- ‘Maestro di Monticiano’, Incontro con san Giovannino nel deserto e San Pietro. Asciano, chiesa di San Francesco, parete destra.
- ??, Sant’Agata e San Cristoforo. Asciano, chiesa di San Francesco, parete destra.
- Agostino di Marsilio, Thronus Gratiae. Asciano, chiesa di San Francesco, parete destra.
- Pittore senese del 1490, Architetture dipinte. Asciano, chiesa di San Francesco, cappella di San Lorenzo.
- Pittore sodomesco dei primi del XVI secolo, Crocifissione tra la Vergine, san Giovanni Evangelista, san Francesco e san Sigismondo. Asciano, chiesa di San Francesco, parete sinistra.
- Asciano, chiesa di San Francesco, cappella maggiore, coro ligneo del 1708.
- Asciano, chiesa di San Francesco, parete sinistra, vecchio altare del Crocifisso.
- Asciano, chiesa di San Francesco, parete sinistra, altare dell’Assunzione di Maria.
- Ricostruzione dell’altare di Sant’Antonio abate con la statua attualmente nel Museo Civico Archeologico e d’Arte Sacra Palazzo Corboli. Photo dans l’article
- Luca della Robbia il Giovane, Madonna col Bambino incoronata da due angeli, tra l’arcangelo Raffaele con Tobiolo e san Cristoforo; nella predella Vir dolorum tra la Vergine e san Giovanni Evangelista e i santi Sebastiano e Rocco. Asciano, chiesa di San Francesco, parete destra.
- Asciano, chiesa di San Francesco, parete destra, nuovo altare del Crocifisso, già di San Martino. Avec en arrière la fresque de San Bartolomeo
- Artista cimabuesco aretino?, Redentore benedicente. Asciano, chiesa di San Francesco, cappella maggiore, parete destra. Polyptyque mural (fragment)
- Jacopo di Mino del Pellicciaio, San Ludovico protegge una bambina e sua madre; “Giovanni d’Asciano”?, Sant’Ivo di Bretagna e due angeli. Asciano, chiesa di San Francesco, parete sinistra.
- Asciano, chiesa di San Francesco, Altare nuovo di San Francesco, prima del restauro, con la statua di San Filippo Neri ancora in sitU
- Asciano, chiesa di San Francesco, cappella di Santa Margherita, altare.
- Jacopo di Mino del Pellicciaio, San Luigi IX? e donatore, particolare. Asciano, chiesa di San Francesco, parete destra.
- Jacopo di Mino del Pellicciaio, San Ludovico protegge una bambina e sua madre; “Giovanni d’Asciano”?, Sant’Ivo di Bretagna e due angeli. Asciano, chiesa di San Francesco, parete sinistra.
- “Maestro di Monticiano”?, San Bartolomeo e donatore. Asciano, chiesa di San Francesco, parete destra.
- Jacopo di Mino del Pellicciaio, Madonna col Bambino in trono con angeli e sant’Ippolito (frammentario); Santo apostolo e santa Eufrasia con due donatori. Asciano, chiesa di San Francesco, parete destra.
Giovanni GIURA, San Francesco di Asciano : opere, fonti e contesti per la storia della Toscana francescana, Florence, Mandragora, 2018.
Bien que le visiteur actuel pénètre aujourd’hui dans l’église en empruntant la petite porte ouvrant sur le cloître disparu, l’ordre de présentation des œuvres se fait à partir du porche principal, en commençant par la partie gauche de la contre-façade, et en poursuivant dans le sens des aiguilles d’une montre :
Pittore orvietano della seconda metà del Trecento?, Madonna col Bambino tra san Jacopo e san Giovanni Battista, Storie di san’Antonio abate, Sant’Agata e San Cristoforo. Asciano, chiesa di San Francesco, parete destra.
‘Maestro di Monticiano’, Incontro con san Giovannino nel deserto ; San Pietro. Asciano, chiesa di San Francesco, parete destra
Pittore sodomesco dei primi del XVI secolo, Crocifissione tra la Vergine, san Giovanni Evangelista, san Francesco e san Sigismondo. Asciano, chiesa di San Francesco, parete sinistra.
Altare secentesco che include Luca della Robbia il giovane e bottega, Madonna col Bambino incoronata da due angeli, tra l’arcangelo Raffaele con Tobiolo e san Cristoforo; nella predella Vir dolorum tra la Vergine e san Giovanni Evangelista e i santi Sebastiano e Rocco. Asciano, chiesa di San Francesco, parete destra.
Nouvel autel du Crocifisso, jadis de San Martino. Asciano, église de San Francesco, paroi droite.
Nouvel autel de San Francesco. Asciano, chiesa di San Francesco, paroi gauche.
Notes
1↑ | L’église est l’un des principaux édifices franciscains construits selon le modèle conçu par Bonaventura da Bagnoregio, connu notamment comme l’auteur de la biographie de San Francesco, la Legenda Maior. Les proportions de ces églises monumentales sont étudiées avec précision et le rapport entre leur largeur et leur longueur est rigoureusement de 1 sur 3. L’historien Claudio Bartalozzi avance l’hypothèse que la construction de l’église de San Lorenzo in Asciano devrait se situer vers 1265, quelques années après la réalisation de celle de Cortone. |
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2↑ | Les fresques, qui représentent la Dernière Cène, la Prière à Gethsémané, la Crucifixion et la Résurrection, datables de la cinquième décennie des années 1300, sont aujourd’hui conservée au Musée Corboli. |
3↑ | D’après Isaïe : “vere languores nostros ipse tulit (et dolores nostros ipse portavit et nos putavimus eum quasi leprosum et percussum a Deo et humiliatum)” (“Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées (c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié”). Es 53, 4-5. |
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