Giovanni di Stefano, « Sibilla Cumana »

Sibilla Cumana

Giovanni di Stefano (Sienne, 1444 – v. 1511)

Sibilla Cumana (La sibylle de Cumes), 1482.

Marqueterie de marbres polychromes.

Inscriptions :

  • cartel au bas de l’image : « SIBYLLA CVMANA CVIVS MEMINIT VIRGILIVS EGLOGIV » [1]« La sibylle de Cumes que Virgile évoque dans une Églogue ». Les Anciens appelaient « églogues » (poème de style classique consacré à un sujet pastoral) les poèmes du recueil de Virgile intitulé Bucoliques. Les poètes latins postérieurs à Virgile prirent l’habitude d’appeler leurs propres poèmes bucoliques « églogue », par référence au célèbre poète.
  • panneau porté par deux angelots : « VLTIMA CVMAEI VENIT IAM / CARMINIS AETAS MAGNVS / AB INTEGRO SAECLORVM / NASCITVR ORDO JAM RE/DIT ET VIRGO, REDEVNT / SATURNIA REGNA, / IAM NOVA PROGENIES CAELO / DEMITTITVR ALTO » [2]« Il s’avance enfin, le dernier âge prédit par la Sibylle : je vois éclore un grand ordre de siècles renaissants. Déjà la vierge Astrée revient sur la terre, et avec elle le règne de Saturne ; déjà descend des cieux une nouvelle race de mortels. » Virgile, Quatrième églogue.).

Provenance : In situ.

Sienne, Cathédrale de Santa Maria Assunta.

La sibylle apparaît sous les traits d’une femme âgée, la tête couverte d’un voile. Sa main droite tient le rameau de houx évoqué dans la narration de Virgile, sa main gauche serre des livres. A ses pieds, les six livres réputés détruits par le feu selon la légende de Tarquin [3]Selon cette légende, Tarquin le Superbe lui achète finalement les trois derniers livres sibyllins, au prix des neuf qu’il avait refusés au préalable, après que la Sibylle eut détruit les six premiers par le feu..

Notes

Notes
1 « La sibylle de Cumes que Virgile évoque dans une Églogue ». Les Anciens appelaient « églogues » (poème de style classique consacré à un sujet pastoral) les poèmes du recueil de Virgile intitulé Bucoliques. Les poètes latins postérieurs à Virgile prirent l’habitude d’appeler leurs propres poèmes bucoliques « églogue », par référence au célèbre poète.
2 « Il s’avance enfin, le dernier âge prédit par la Sibylle : je vois éclore un grand ordre de siècles renaissants. Déjà la vierge Astrée revient sur la terre, et avec elle le règne de Saturne ; déjà descend des cieux une nouvelle race de mortels. » Virgile, Quatrième églogue.).
3 Selon cette légende, Tarquin le Superbe lui achète finalement les trois derniers livres sibyllins, au prix des neuf qu’il avait refusés au préalable, après que la Sibylle eut détruit les six premiers par le feu.

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