Fina, ou Iosefina (Fina) dei Ciardi (San Gimignano, 1238 – 1253) est la principale sainte de San Gimignano, dont elle est également la Protectrice.
Fina dei Ciardi est née dans cette ville ; elle y a vécu les cinq dernières années de sa brève existence allongée sur un lit de douleurs, une planche de bois de chêne pieusement conservée aujourd’hui dans la chapelle qui lui est dédiée, dans la Cathédrale de San Gimignano. Alors qu’elle gisait, dit-on, sur cette planche vermoulue, dans un lieu infesté de rats (l’un deux aurait grignoté l’une de ses oreilles …), elle vit une apparition de saint Grégoire le Grand venu lui annoncer, avec sa mort, la fin de ses souffrances terrestres. Elle mourut le 12 mars suivant, jour, précisément, de la saint … Grégoire.
Iconographie
Fina est représentée
- sous l’apparence d’une très jeune adolescente
- parfois accompagnée
- de rats, en référence à ceux qui infestaient sa couche
- de fleurs printanières, allusion aux fleurs dont sa couche se couvrit miraculeusement, selon la légende
Épisodes de la vie de la bienheureuse [1]
- Fina voit en songe la mort de sa mère tuée par un démon.
- Le pape Grégoire le Grand apparaît à Fina et lui annonce sa mort prochaine.
- A sa mort, toutes les cloches de la ville sonnent miraculeusement, son corps embaume les lieux d’une odeur suave tandis que son lit se couvre de fleurs.
Miracles post mortem :
- Fina sauve
- des marins dans une tempête
- un maçon tombé d’un échafaudage
- la ville menacée par un incendie
- Elle guérit miraculeusement
- sa garde malade, d’une paralysie
- un jeune garçon, de sa cécité
- différents malades, de leurs maladies
- Elle chasse le démon du corps d’un homme venu auprès de son tombeau.
[1] L’origine de la légende de Fina se trouve dans l’Historia vita et morte di Sancta Fina da San Gimignano, écrite par Fra’ Giovanni del Coppo au XIVe s.