
C’est en 1457 que le Conseil du Peuple (Consiglio del Popolo) a délibéré la construction, au sein de la Collégiale, d’une chapelle destinée à devenir l’écrin dans lequel conserver les reliques de Fina de Ciardi.
À la croisée du transept gauche, la chapelle de Santa Fina constitue l’une des plus belles créations dues au génie de Giuliano et Benedetto da Maiano.
Sur les parois, les fresques de Domenico Ghirlandaio (avec, pour certaines, la collaboration de Sebastiano Mainardi), peintes entre 1477 et 1478 [1], sont l’expression lumineuse d’un type de beauté dite « idéale », théorisée par le néoplatonisme florentin.
- PAROI CENTRALE
- PAROI DROITE :
- PAROI GAUCHE :
- ÉCOINÇONS :
- LUNETTES :
- VOÛTE :
[1] En dépit de la date de 1475 rapportée sur l’arche de la sainte sculptée par Benedetto da Maiano, traditionnellement prise comme référence chronologique également pour l’entreprise picturale, les documents relatifs à la Collégiale suggèrent une intervention de Domenico entre novembre 1477 et mai 1478 : voir Jean-K. CADOGAN, Domenico Ghirlandaio. Artist and artisan, New Haven – London 2000, pp. 203-207 (note 5) et 341, doc. 9.
Giovanni GIURA, « Una fotografia per Ghirlandaio », NUOVI STUDI. RIVISTA DI ARTE ANTICA E MODERNA, 19, 2013, pp. 23-30.
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