Église de Sant’Agostino
Prato Sant’Agostino. Sienne.
- Se rendre sur place :
Extérieur de l’édifice
La façade de l’église, construite en briques de terre cuite, est presque entièrement cachée derrière l’atrium [1]Cette imposante construction de style néo-classique date du début du XIXe siècle ; elle est l’œuvre de l’architecte Agostino Fantastici. marquant l’entrée monumentale du Collegio Tolomei, lequel a remplacé l’ancien couvent de Sant’Agostino après la suppression des ordres religieux. Aujourd’hui, le couvent héberge l’Université de Sienne.
Le porche de l’église se trouve sous l’atrium, à gauche, mais en temps normal, l’entrée se fait par la porte latérale qui donne sur le pré (Prato Sant’Agostino) longeant la nef.
Intérieur de l’église
Le décor de l’intérieur de l’église construite sur un plan en croix latine, date du XVIIIe s. L’unique nef, blanche et lumineuse, est bordée d’imposants autels de marbres polychromes construits entre la fin du XVIe et le début du XVIIe s., qui servent de cadre à une série de retables.
La nef
Sur les quatre autels du côté gauche de la nef, on peut voir successivement :
- Giovanni Francesco Romanelli, Adorazione dei pastori
- Carlo Maratta, Immacolata Concezione (1681)
- Francesco Vanni, Battesimo di Costantino (1586)
- Pietro Sorri, Trinità e santi (prima metà del 1600)
Sur les quatre autels du côté droit de la nef, se trouvent les œuvres suivantes :
- ?
- Astolfo Petrazzi, Comunione di san Girolamo
- Pietro Perugino, Cristo Crocifisso tra le Marie e i Santi Monica, Girolamo, Giovanni Evangelista, Giovanni Battista e Agostino. Pala Chigi
- Alessandro Casolani et Ventura Salimbeni, Andata al Calvario (1590-1612)
Au milieu du côté droit de la nef, s’ouvre un passage, où l’on peut voir une sculpture de
Ce passage donne accès à la
Le transept
Le transept est doté de quatre chapelles latérales, deux de chaque côté. Quatre statues de stuc ornent les angles de la nef avec le transept. Elles sont dues à Giuseppe Mazzuoli et Giuseppe Silini. Le maître autel (fig. ci-dessous) se trouve à l’entrée de l’abside dont il assure la séparation d’avec la nef.
- Chapelle 1 (à gauche)
- Chapelle 2
- Chapelle 3
- Chapelle Bichi
Le décor en grisaille des parois de la chapelle Bichi, dû à Francesco di Giorgio et Luca Signorelli, a été redécouvert en 1977, à l’occasion du démontage de la structure qui le cachait depuis 1747 [2]Date d’un important incendie survenu dans l’église.. À cette occasion, la voûte d’ogive et les traces des fresques dont elle était couverte ont également été ramenés au jour.
Dans la chapelle, on peut voir,
- sur les parois :
- dans les lunettes :
- sur la voûte, les traces d’un décor polychrome
- sur l’autel :
A l’origine, un ensemble décoratif extraordinaire ornait l’autel. Il n’est hélas plus visible en ce lieu où le bien faible Saint Christophe de Franchini lui a succédé. Cet ensemble initial a été démembré. Après quoi, les épaves du retable de Signorelli, ainsi que la sculpture réalisée par Francesco di Giorgio, ont été réparties dans diverses collections prestigieuses, européennes et américaines. Une reconstitution de cet ensemble est cependant possible avec certitude :
Extrémité droite du transept :
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.