Ezéchiel est le prophète de l’Exil. Son Livre est profondément marqué par les monuments et la mythologie babyloniens qu’il a pu rencontrer sur place lors de son déplacement forcé, et qui viennent émailler le récit de ses visions. Ezéchiel 1 : “01 LA TRENTIEME ANNEE, le quatrième mois, le cinq du mois, je me trouvais à Babylone au milieu des exilés près du fleuve Kebar ; les cieux s’ouvrirent et j’eus des visions divines.”
Au Moyen-âge, Ézéchiel a bénéficié d’une grande notoriété du fait du développement du culte marial : sa vision de la porte close a été interprétée comme un symbole de la maternité virginale.
Iconographie
Ses attributs sont
- le phylactère où figure l’inscription “Porta haec clausa erit, et non aperietur [et nemo transibit per eam, quia Dominus Deus Israel transibit per eam (…)]” (Ézéchiel, 44, 1-4)
- le char céleste, objet de l’une de ses visions
- la double roue, symbole des deux Testaments et de leur liaison dont l’Église s’est longtemps préoccupée de faire apparaître la liaison inséparable
Scènes de la vie du prophète :
- A la demande de Dieu, Ézéchiel dévore un rouleau contenant une message, qu’il vient de lui remettre. (Ez., 1, 1-10)
- Couché alternativement sur le côté droit puis sur le côté gauche, il expie les péchés d’Israël et de Juda, à raison d’un jour par an pendant quatre cent trente jours (Ez., 5, 1-4).
- Sur ordre de l’Éternel, il coupe et pèse sa barbe et ses cheveux dans une balance (Ez., 5, 1-4).
- Vision de l’Éternel dans un char aux roues de feu (Ez., 1, 28).
- Vision des ossements ranimés (Ez., 37, 1-11)
- Vision de la porte clause (Ez., 44, 1-4)
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