Giovanni di Stefano o Antonio Federighi, “Sibilla Cumea”

Sibilla Cumea.png

Giovanni di Stefano ou Antonio Federighi (dessin attr. à), Giuliano di Biagio et Vito di Marco (exécution)

Sibilla Cumea (Sibylle cimmérienne [1]Le  nom dérive de la ville de Cymé (Cuma eolica) en Éolide ;  elle ne doit pas être confondue avec la sibylle de Cumes (qui officiait à Cumes, en Campanie).), vers 1482.

Marqueterie de marbres polychromes.

Inscriptions :

  • sur le cartel tenu en main par la sibylle : “ET MORTIS FATUM FINI / ET TRIVM DIERVM SOM/NO SVSCEPTO. TUNC / A MORTVIS REGRESSVS / INLUCEM VENIET PRI/MVM RESURRECTIONIS / INITIVM OSTENDES” [2]« Il mettra fin à sa destinée mortelle après un sommeil de trois jours. Ensuite, de retour du royaume des morts, il reviendra à la lumière, montrant pour la première fois, l’aube de la Résurrection. »
  • sur le cartel porté par deux putti : “SIBYLLA CUMAEA, / QUAM PISO IN ANN/ALIBUS NOMINAT” [3]« La sibylle cimmérienne, que Pison nomme dans les Annales. » Lucius Calpurnius Piso Frugi (IIe s. av. J.-C.) : homme politique et historien romain, il a laissé des Annales parvenues jusqu’à nous à l’état de fragments.

Provenance : In situ.

Sienne, Cathédrale de Santa Maria Assunta, pavement.

Notes

Notes
1 Le  nom dérive de la ville de Cymé (Cuma eolica) en Éolide ;  elle ne doit pas être confondue avec la sibylle de Cumes (qui officiait à Cumes, en Campanie).
2 « Il mettra fin à sa destinée mortelle après un sommeil de trois jours. Ensuite, de retour du royaume des morts, il reviendra à la lumière, montrant pour la première fois, l’aube de la Résurrection. »
3 « La sibylle cimmérienne, que Pison nomme dans les Annales. » Lucius Calpurnius Piso Frugi (IIe s. av. J.-C.) : homme politique et historien romain, il a laissé des Annales parvenues jusqu’à nous à l’état de fragments.