Sébastien, saint et martyr, militaire fait centurion par l’affection que lui vouent les empereurs Dioclétien et Maximien. Il sera pourtant mis à mort pour avoir, selon la légende, refusé d’abjurer sa religion, longtemps gardée secrète.
Iconographie

Pendant plus de huit siècles, du Ve au XIIIe s., l’effigie relativement hiératique et impersonnelle du martyr le montre :
- âgé
- barbu
- représenté le plus souvent en position frontale
- la couronne du martyre à la main, et non la palme, plus allusive
A partir du XIVe s., les choses changent radicalement. La silhouette du saint est subitement transformée et rajeunie : Sébastien apparaît dorénavant comme un éphèbe,
- debout, parfois attaché à une colonne, parfois à un arbre
- criblé de flèches
- tenant une flèche à la main lorsqu’il est vu isolément
- plus rarement, la couronne (qu’il offre parfois à la Vierge dans telle ou telle Sainte Conversation) et/ou la palme, toutes deux symboles du martyre
La beauté du jeune homme, telle qu’elle est offerte à la contemplation des fidèles au sein d’une église, a soulevé beaucoup de questions et donné lieu à nombre de commentaires, du plus sérieux au plus contestable.
Scènes de la vie du saint :
- Sébastien est transpercé de flèches par les bourreaux
- Il est soigné par sainte Irène. [1]Irène de Rome (… – 304) : sainte et martyre, épouse de saint Castule, officier du palais de l’empereur romain Dioclétien. Selon la légende hagiographique, lorsque Sébastien est criblé de flèches pour avoir lui aussi professé le christianisme, Irène guérit le saint de ses blessures.
- Décapitation de Sébastien.
Notes
1↑ | Irène de Rome (… – 304) : sainte et martyre, épouse de saint Castule, officier du palais de l’empereur romain Dioclétien. Selon la légende hagiographique, lorsque Sébastien est criblé de flèches pour avoir lui aussi professé le christianisme, Irène guérit le saint de ses blessures. |
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