Lucie, ou Lucie de Syracuse, vierge martyrisée sous le règne de l’empereur Dioclétien.
Elle effectue un pèlerinage à Catane avec sa mère malade, sur le tombeau de sainte Agathe. Sa mère guérit miraculeusement.
Après avoir été dénoncée comme chrétienne par son fiancé, elle est condamnée par le consul Paschasius à être conduite au lupanar (le mot bordel serait plus dans la ligne de l’actualité). Sa détermination à refuser la condamnation est si forte que même un quadrige de bœufs ne parvient pas à la faire avancer d’un pas. Le consul fait alors appel à l’aide de magiciens qui lui font subir une série si longue et si horrible de tourments qu’il suffira ici d’en avoir fait mention.
Elle se serait volontairement arraché les yeux pour les envoyer sur un plateau à son fiancé. Mais la Vierge lui en aurait donnée d’encore plus beaux.

Iconographie
Jeune et belle vierge chrétienne, Lucie est généralement figurée
- présentant ses yeux sur un plateau ou dans une coupe
- portant la palme du martyre
- une épée, ou un poignard planté dans la gorge
- parfois, foulant aux pieds un bœuf (par allusion à l’incapacité devant laquelle s’est trouvé cet animal, de la conduire au lupanar)
A Sienne, son attribut iconographique habituel au XIVe s. est un vase d’où émerge la lumière (Lux) d’une flamme. [1]Voir : Lippo e Federico Memmi, Santa Lucia. San Gimignano, Museo d’Arte Sacra.
Scènes de la vie de la sainte :
- Sainte Lucie et sa mère au tombeau de sainte Agathe.
- Elle parvient à résister aux efforts d’un quadrige de bœufs qui ne parvient pas à la tirer vers le lupanar auquel elle a été condamnée.
- Martyre de sainte Lucie.
- Ensevelissement de sainte Lucie.
Notes
1↑ | Voir : Lippo e Federico Memmi, Santa Lucia. San Gimignano, Museo d’Arte Sacra. |
---|
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.