Pietro di Francesco degli Orioli

Pietro di Francesco degli Orioli [1]Pietro appartenait à une famille d’horlogers dont le surnom “degli Orioli” avait été acquis par son père Francesco parce que celui-ci s’occupait du bon fonctionnement des horloges publiques à Sienne et à San Gimignano. ou Pietro di Francesco Orioli (Sienne, 1458 – 1496) : peintre. Formé dans l’atelier de Matteo di Giovanni, puis auprès de Francesco di Giorgio Martini.

Son œuvre a été attribuée à l’un de ses contemporains siennois considérablement plus jeune, Giacomo Pacchiarotti (1474-1540), jusqu’à ce qu’Alessandro Angelini, en 1982, publie deux articles [2]Alessandro ANGELINI, « Da Giacomo Pacchiarotti a Pietro Orioli », Prospettiva, n. 29, 1982, pp. 72-8 ; Alessandro ANGELINI, « Pietro Orioli e il momento ‘urbinate’ della pittura senese del Quattrocento« , Prospettiva n. 30, 1982, pp. 30-43. qui ont clairement rétabli ce qui doit revenir à Orioli. Jusqu’à présent, il avait semblé que la main en question était celle d’un disciple retardataire de Matteo di Giovanni, et la chronologie de ce qui était évidemment ses premières œuvres avait semblé difficile à établir. [3]Voir, par exemple, F. Russell, « The Evolution of a Sienese Painter : some early Madonnas by Pacchiarotto », The Burlington Magazine, CXV, décembre 1973, dans lequel une chronologie inutilement en accordéon était proposée. La série des premières Madones à la manière de Matteo di Giovanni date peut-être du début des années 1480.

Mort jeune, probablement de la peste.

Œuvres visibles À Sienne et dans Le pays siennois
  • Vierge à l’enfant avec saints. Buonconvento, Museo d’Arte Sacra della Val d’Arbia.
  • Vierge à l’Enfant avec saints. Sienne, Pinacoteca Nazionale.
  • Adorazione dei Pastori con San Giovanni Battista. Sienne, Pinacoteca Nazionale.
  • Ascensione di Cristo. Sienne, Pinacoteca Nazionale.
  • Madonna con Bambino e due angeli e i ss. Onofrio e Bartolomeo (ca. 1480). Sienne, Pinacoteca Nazionale.
  • Fresques. Sienne, Basilica dell’Osservanza.
  • Fresques (en collaboration avec Francesco di Giorgio). Sienne, Chiesa di Sant’Agostino, Cappella Bichi.
  • Madonna e Santi. Sienne, Cathédrale de Santa Maria Assunta.
  • Lavanda dei piedi. Sienne, Baptistère de San Giovanni, 1489.
  • Prospettive illusionistiche (1492). Sienne, Palazzo Pubblico.
  • Natività con i Santi Bernardino da Siena e Antonio da Padova. Massa Marittima, Museo San Pietro.

Notes

Notes
1 Pietro appartenait à une famille d’horlogers dont le surnom “degli Orioli” avait été acquis par son père Francesco parce que celui-ci s’occupait du bon fonctionnement des horloges publiques à Sienne et à San Gimignano.
2 Alessandro ANGELINI, « Da Giacomo Pacchiarotti a Pietro Orioli », Prospettiva, n. 29, 1982, pp. 72-8 ; Alessandro ANGELINI, « Pietro Orioli e il momento ‘urbinate’ della pittura senese del Quattrocento« , Prospettiva n. 30, 1982, pp. 30-43.
3 Voir, par exemple, F. Russell, « The Evolution of a Sienese Painter : some early Madonnas by Pacchiarotto », The Burlington Magazine, CXV, décembre 1973, dans lequel une chronologie inutilement en accordéon était proposée.