
Le Palais Royal ou Palais des Gouverneurs
Piazza Jacopo della Quercia. Sienne.
Se rendre sur place :
Le Palazzo Reale [1]Le bâtiment est aussi bien mentionné sous le nom de Palais Royal que sous celui de Palais du Gouverment (Palazzo del Governo) qui fut le sien au cours de la période de domination par les Grands-ducs de Toscane. s’étend sur le côté droit du parvis de la cathédrale de Santa Maria Assunta appelé aujourd’hui piazza Jacopo della Quercia. Dû pour l’essentiel à l’architecte Bernardo Buontalenti, le palais, également qualifié de « royal », que l’on voit aujourd’hui était celui des gouverneurs représentant les Médicis à Sienne.
Un premier palais, commencé en 1489, sur commission de Giacoppo Petrucci (1434-97), frère aîné de Pandolfo, avait été construit au même emplacement, un lieu que saint Bernardino considérait comme semblable à une face humaine : « l’œil droit est l’évêché et le gauche est l’hôpital, et le nez est l’espace de la place qui se trouve entre les deux. Tu vois, elle est longue, comme l’est aussi le nez [2]Cité dans Mario Ascheri, Siena nella storia. Ciniselmo Balsamo (Milano), Silvana Editoriale, 2000, p. 213. ». Jacopo aveva acquistato alcuni edifici di proprietà dello Spedale Santa Maria della Scala per trasformarli nella sua dimora cittadina. Il palazzo passò poi al figlio di Jacopo, il cardinale Raffaello Petrucci. Dopo la fine della Repubblica di Siena sconfitta da Firenze, nell’ultimo quarto del Cinquecento i Petrucci lo vendettero ai Medici, nuovi padroni di Siena.
Ampliato a ridosso degli avanzi del Duomo Nuovo nel Cinquecento, fu disegnato da Bernardo Buontalenti per conto dei Medici e ricostruito nel 1590-1594. Simbolo, con la Fortezza Medicea, del dominio fiorentino sulla città, fu la residenza del Governatore dello Stato Senese sotto il Granducato di Toscana.
Après l’avoir acheté, les Médicis le firent rénover et agrandir (1593-95). Le noyau d’origine, cependant, ne fut pas détruit à cette occasion. C’est pourquoi, à l’intérieur du bâtiment, subsistent encore des voûtes et des chapiteaux aux armoiries des Petrucci. Au cours du XVIIe s., le palais initial fut notablement agrandi à l’occasion de travaux qui ont reproduit l’ancien style « presque à la perfection [3]Mario Ascheri, Siena nella storia, op. cit., p. 213. ». C’est de cette époque que date l’ajout du portail ouvrant sur la place, les balcons et les « fenêtres agenouillées [4]La « fenêtre agenouillée » (de l’italien : finestra inginocchiata) est un type d’ouverture que l’on rencontre à partir du Cinquecento, principalement dans les palais de Florence. Il s’agit d’un modèle de fenêtre monumentale employé exclusivement au rez-de-chaussée donnant sur la rue. Elle se présente avec une tablette d’appui reposant … Poursuivre » insérées dans les arcades du rez-de-chaussée.
Le palais héberge aujourd’hui la préfecture et l’administration provinciale.
Marco Ciampolini, Monica Granchi (a cura di), Siena, il palazzo del governo. Opere, vicende e personaggi della sede storica della provincia, Sienne, SeB Editori, 2011.
La dernière intervention significative est probablement due à Mattias de ‘Medici, troisième fils du grand-duc de Toscane Cosimo II et de son épouse Maria Maddalena d’Autriche, et gouverneur de Sienne de 1629 à 1667. Mattias a chargé l’architecte Benedetto Giovannelli Orlandi (1602-1676) d’effectuer une nouvelle rénovation majeure du bâtiment, à l’occasion de laquelle le bâtiment est devenu un véritable palais. Alors que le peintre Domenico Manetti a commandé L’abbraccio fra la Pace e la Giustizia (L’étreinte entre la paix et la justice), destinée aux salles du Palais Royal, aujourd’hui conservée à la Pinacothèque nationale de Sienne. En outre, à proximité du palais, dans l’aile construite dans les vestiges de la nouvelle cathédrale, Mattias fit construire le Saloncino, petit théâtre de cour concédé en 1690 à l’Accademia dei Rozzi par le grand-duc Cosme III.
Notes
1↑ | Le bâtiment est aussi bien mentionné sous le nom de Palais Royal que sous celui de Palais du Gouverment (Palazzo del Governo) qui fut le sien au cours de la période de domination par les Grands-ducs de Toscane. |
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2↑ | Cité dans Mario Ascheri, Siena nella storia. Ciniselmo Balsamo (Milano), Silvana Editoriale, 2000, p. 213. |
3↑ | Mario Ascheri, Siena nella storia, op. cit., p. 213. |
4↑ | La « fenêtre agenouillée » (de l’italien : finestra inginocchiata) est un type d’ouverture que l’on rencontre à partir du Cinquecento, principalement dans les palais de Florence. Il s’agit d’un modèle de fenêtre monumentale employé exclusivement au rez-de-chaussée donnant sur la rue. Elle se présente avec une tablette d’appui reposant sur deux consoles à volutes en saillie qui rappellent de profil la forme d’un genou, d’où son nom. Typique de la période maniériste et du baroque toscan, elle est habituellement couronnée par un tympan et fermée d’une robuste grille, avec d’éventuelles décorations souvent zoomorphes : par exemple les deux consoles sont souvent sculptées avec des pattes de lions entre lesquelles le soubassement s’embellit parfois d’un bas-relief. On considère généralement que les premières finestre inginocchiate sont apparues au palais Medici-Riccardi (Florence), et ont été réalisées à partir d’un modèle dessiné par Michel-Ange. |
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