Stéphaton

Stéphaton : centurion romain dont le nom est donné par la tradition chrétienne. C’est lui qui, par dérision, offrit à Jésus une éponge imbibée de vinaigre lors de la Crucifixion. L’épisode est mentionné dans le Nouveau Testament [1]« Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l’Ecriture fût accomplie : J’ai soif. Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l’ayant fixée à une branche d’hysope, ils l’approchèrent de sa bouche. » (Jn 19, 28-29). qui, cependant, ne dit mot quand au nom du centurion.

Iconographie

Dans les représentations de la scène de la Crucifixion, il n’est pas rare que Stéphaton soit représenté à la gauche du supplicié, faisant pendant à Longin [2]Dans la configuration de la Crucifixion, la figure négative de Stéphaton (qui est définitivement perdu dans l’erreur) s’oppose à celle, positive, de Longin (le centurion est considéré comme le premier exemple de la conversion) ; l’opposition entre les deux soldats est soulignée par la symétrie de leurs attitudes., le soldat qui perça à l’aide d’une lance le flanc gauche du Christ, qui figure toujours sur sa droite. Il apparaît :

  • vêtu de l’uniforme des centurions romains
  • debout ou monté à cheval
  • brandissant vers le visage du visage du Christ une éponge fixée au bout d’un roseau

Notes

Notes
1 « Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l’Ecriture fût accomplie : J’ai soif. Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l’ayant fixée à une branche d’hysope, ils l’approchèrent de sa bouche. » (Jn 19, 28-29).
2 Dans la configuration de la Crucifixion, la figure négative de Stéphaton (qui est définitivement perdu dans l’erreur) s’oppose à celle, positive, de Longin (le centurion est considéré comme le premier exemple de la conversion) ; l’opposition entre les deux soldats est soulignée par la symétrie de leurs attitudes.

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