Le thème iconographique de l’Homme de Douleurs (Vir dolorum [1]La dénomination Vir dolorum est tirée d’un verset du Livre d’Isaïe : « despectum et novissimum virorum virum dolorum et scientem infirmitatem et quasi absconditus vultus eius et despectus unde nec reputavimus eum » (« Méprisé et délaissé par les hommes, homme de douleurs, habitué à la souffrance, il était pareil à celui face auquel on … Poursuivre est issu de l’Imago pietatis de la Messe de Saint Grégoire.
Les représentations du Christ en tant qu’Homme de douleurs sont courantes dans l’art chrétien, où il est devenu un sujet populaire des images de dévotion. Celui-ci n’est pas seulement limité aux arts visuels, mais a également été traité en musique (le texte, par exemple, est utilisé dans le Messie de Haendel).
Iconographie
Dans l’iconographie de l’Homme de douleurs, la figure du Christ, à mi-corps ou debout dans son tombeau, peut prendre plusieurs types d’attitudes : les bras croisés, montrant la blessure sur le côté, et même recueillant son propre sang dans un calice (le Saint-Sang, le Sang du Christ ou le Très Précieux Sang, une invocation qui a donné naissance à toutes sortes d’institutions – hôpitaux, confréries, etc.). Il est courant qu’il apparaisse entouré des Arma Christi (instruments de la Passion) et accompagné ou soutenu par des anges.
Notes
1↑ | La dénomination Vir dolorum est tirée d’un verset du Livre d’Isaïe : « despectum et novissimum virorum virum dolorum et scientem infirmitatem et quasi absconditus vultus eius et despectus unde nec reputavimus eum » (« Méprisé et délaissé par les hommes, homme de douleurs, habitué à la souffrance, il était pareil à celui face auquel on détourne la tête : nous l’avons méprisé, nous n’avons fait aucun cas de lui »). Es 53, 3. Le mot « douleurs » est toujours orthographié au pluriel (vir dolorum dans la Vulgate). |
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