Le terme a d’abord été utilisé pour désigner un étendard ou une enseigne réunissant autour de lui les vassaux d’un seigneur suzerain. Il pouvait également être utilisé lors du rassemblement de l’ost.
Les gonfalons étaient également utilisés très largement dans les communes italiennes du Trecento – à l’instar de Sienne, Milan, Padoue – et par la suite, ils furent appliqués aux quartiers, compagnies armées ou d’armes et corporations (Arti) de ces communes. Plus tard, et jusqu’au XVIe s., il vint à désigner, comme à Florence, des subdivisions intermédiaires entre la paroisse et le quartier, aux fonctions fiscales, électorales et administratives. Les gonfaloni étaient les représentants de ces subdivisions, et étaient responsables de la surveillance des rues et de leur éclairage mais aussi de rendre la justice. L’objet pouvait enfin avoir une signification religieuse (l’étendard remis à la contrade victorieuse à l’issue du Palio de Sienne en conserve l’esprit).