Museo della Società di Esecutori di Pie Disposizioni

Musée de la Società di Esecutori di Pie Disposizioni

Via Roma, 71. Sienne.

  • Informations :
    • Tél. : 0577 284300 ou 0577 284347
    • Tarif : Entrée gratuite
  • Se rendre sur place :

La Società di Esecutori di Pie Disposizioni

La confrérie à l’origine de la Società di Esecutori di Pie Disposizioni (Société des Exécuteurs des Pieuses Dispositions) est née au Moyen Âge du rapprochement de deux communautés laïques, la Società dei Discipinati [1]La Société des Disciplinés, également appelée Società dei Raccomandati di Gesù Crocifisso (des Recommandés de Jésus Crucifié). et la Compagnie de la Vierge Marie. La première avait un caractère contemplatif et se consacrait à des pratiques de mortification et d’expiation des péchés, tandis que la seconde avait une vocation caritative et opérait plus nettement dans le domaine social.

Il semble que la fusion des deux compagnies soit devenue effective au milieu du XVe s. La double vocation (expiatrice et caritative) a été conservée par la nouvelle compagnie, connue sous diverses appellations jusqu’en 1785, date à laquelle est mentionné le nom de « Società di Esecutori di Pie Disposizioni ».

En 1363, la République, par un décret accordant aux « Disciplinati » le droit d’accepter tout type d’héritage, a amplement contribué à la croissance du patrimoine de la confrérie et lui a permis d’accumuler un nombre important d’œuvres d’art, base du Musée qui se visite dorénavant au siège de la compagnie.

Le musée

En 1785, le grand-duc Pietro Leopoldo de Habsbourg Lorraine [2]Pierre-Léopold de Habsbourg-Lorraine (château de Schönbrunn [près de Vienne], 1747 – Vienne, 1792) : archiduc d’Autriche, troisième fils du duc François Ier de Lorraine et de son épouse l’impératrice d’Autriche Marie-Thérèse, reine de Hongrie et de Bohême. Il devient, à la mort de son père, grand-duc de Toscane (de 1765 à 1790) sous le nom … Poursuivre, supprime toutes les sociétés laïques de l’État. A Sienne, seule celle des Disciplinati échappe à la suppression pure et simple : elle est immédiatement « refondée », avec un nouveau titre – qu’elle porte encore aujourd’hui – et une vocation à prédominance sociale, utilisant son patrimoine à des fins caritatives et d’apprentissage culturel. Ce n’est qu’en 1792 que le grand-duc Ferdinand III rétablit les fonctions religieuses de l’association ainsi que l’usage de l’oratoire.

En 1915 – sans pour autant qu’elle quitte le siège historique de l’hôpital, qu’elle conserve encore – les bureaux de la Confrérie sont déplacés dans les anciens espaces du monastère féminin augustinien de Santa Maria degli Angeli également connu sous le nom de ‘Santuccio’, à l’intérieur de la Porta Romana, C’est ici qu’en 1938 est créé le Musée, aménagé dans le chœur des religieuses et dans l’ancienne salle capitulaire des Augustines, aujourd’hui Salle du Conseil Général de la Société, symbole d’une continuité historique idéale de la vie associative. L’espace du Musée recueille de précieux témoignages de l’art siennois du XIIIe au XVIe siècle, provenant soit du site historique, soit d’autres possessions de la Société, et légués par d’anciens confrères.

Les œuvres sont réparties dans trois salles de l’ancien couvent :

Notes

Notes
1 La Société des Disciplinés, également appelée Società dei Raccomandati di Gesù Crocifisso (des Recommandés de Jésus Crucifié).
2 Pierre-Léopold de Habsbourg-Lorraine (château de Schönbrunn [près de Vienne], 1747 – Vienne, 1792) : archiduc d’Autriche, troisième fils du duc François Ier de Lorraine et de son épouse l’impératrice d’Autriche Marie-Thérèse, reine de Hongrie et de Bohême. Il devient, à la mort de son père, grand-duc de Toscane (de 1765 à 1790) sous le nom de Pietro Leopoldo, puis, à la mort de son frère ainé, empereur du Saint-Empire et roi des Romains sous celui de Léopold II, roi apostolique de Hongrie, roi de Bohême.