Dans l’art religieux, on appelle antependium (littéralement : “qui pend devant” ; plur. antependia), tout type d’ornement placé sur le devant de la table d’autel (parement d’autel). Les antependia étaient souvent faits de métal précieux. Pour limiter leur coût, ils pouvaient également être sculptés dans un bois à l’imitation des modèles en métal. C’est le cas du Redentore benedicente attribué au ‘Maître de Tressa'(fig. ci-dessous), seule œuvre de ce type du début du XIIIe s. à être parvenue jusqu’à nos jours sans avoir été dénaturée. Leurs larges encadrements étaient richement ornementés et l’image de la Madone, lorsqu’elle figurait au centre, pouvait même être enrichie au moyen de pierres semi précieuses (‘Maestro di Tressa’, Madonna dagli occhi grossi).
De par sa position spatiale contre l’autel, à l’avant de celui-ci, l’antependium se distingue du dossale qui est, quant à lui, installé à l’arrière et au-dessus de l’autel. [1]Voir également : retable – autel – antependium. Il constitue, en quelque sorte, l’ancêtre des premiers retables.
Notes
1↑ | Voir également : retable – autel – antependium. |
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