
Abbaye de Sant’Antimo
Se rendre sur place :
[1]Marco FRATI, « Il cantiere medievale di Sant’Antimo: restauri, trasformazioni, fasi costruttive, scelte spaziali », Adriano PERONI e Grazia TUCCI (dir.), Nuove ricerche su Sant’Antimo, Florence, Alinea, 2008, pp. 63-110.
Extérieur DE L’ÉGLISE ABBATIALE

Intérieur de l’église abbatiale

La nef centrale de l’église est couverte d’une simple charpente dont les fermes comportent des armoiries aux croissants Piccolomini [2]La toiture du temple a été reconstruite sous le pontificat de Pie II, né Enea Silvio Piccolomini, qui a confié, après la suppression des Guglielmites, l’abbaye de l’évêque de Montalcino Cinughi.. Sur la contre-façade de l’église, en contrebas du couloir reliant les deux galeries des femmes, se trouve une inscription qui mentionne l’architecte de l’église :
« Vir bonus in Christo magnis virtutibus Azzo cenobii monachus pater postique decanus istius egregiæ fuit auctor previus aulae atque libens operis portavit pondera tanti progenie tuscus Pocorum sanguine cretus pro quo christicole cuncti Deum rogitate det sibi perpetue cum sanctis gudia vite martir et eximus sit custos Antimus eius » [3]« Azzo, homme bon en Christ et d’une grande vertu, moine, père, puis doyen fut le concepteur de cette salle et porta volontiers le poids d’une si grande œuvre ; de descendance toscane, né de sang Porcari, pour lui tous les chrétiens prient Dieu qu’il lui donne, avec les saints, les joies de la vie perpétuelle et qu’Antimo soit son estimé gardien. »

A l’intersection de la nef et de l’abside, le maître-autel en pierre est surélevé de trois marches recouvertes d’inscriptions. Il se compose d’un corps ayant la forme d’un parallélépipède entièrement dépourvu de décorations, sur lequel repose une plaque de marbre d’environ cinq centimètres d’épaisseur. Au-dessus de l’autel s’élève l’une des œuvres les plus belles et les plus rares que l’on puisse voir ici, le grand crucifix peint médiéval qui, après des siècles d’abandon dans l’une des galeries, a retrouvé sa place d’origine en 1972.
Autres œuvres autonomes visibles dans l’église abbatiale
- Ignoto pittore, San Cristoforo
- Spinello Aretino (?), Santo Gregorio
- Spinello Aretino (?), San Sebastiano
- Scultore umbro del sec. XIII, Madonna col Bambino. Madonna di Sant’Antimo
- Ignoto pittore, Crocifissione con San Sebastiano e Santo
RELIEFS SCULPTÉS

- ‘Maestro di Cabestany’, Leoni stilofori
- ‘Maestro di Cabestany’, Capitello con « Daniele nella fossa dei leoni »
bâtiments conventuels

- campanile. 2. Chapelle carolingienne (sacristie). 3. trésor. 4. Rez-de-chaussée : Salle du Chapitre. Premier étage : Dortoir des moines ; 5. Escalier ; 6. Bibliothèque ; 7. Écritoire. 8. Église abbatiale. 9. Cloître. 10. Réfectoire. 11. Cuisines. 12. foresteria. 13. Premier étage : Magasin ; premier étage : Dortoir des dormitorio convers. 14. panetteria.
Notes
1↑ | Marco FRATI, « Il cantiere medievale di Sant’Antimo: restauri, trasformazioni, fasi costruttive, scelte spaziali », Adriano PERONI e Grazia TUCCI (dir.), Nuove ricerche su Sant’Antimo, Florence, Alinea, 2008, pp. 63-110. |
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2↑ | La toiture du temple a été reconstruite sous le pontificat de Pie II, né Enea Silvio Piccolomini, qui a confié, après la suppression des Guglielmites, l’abbaye de l’évêque de Montalcino Cinughi. |
3↑ | « Azzo, homme bon en Christ et d’une grande vertu, moine, père, puis doyen fut le concepteur de cette salle et porta volontiers le poids d’une si grande œuvre ; de descendance toscane, né de sang Porcari, pour lui tous les chrétiens prient Dieu qu’il lui donne, avec les saints, les joies de la vie perpétuelle et qu’Antimo soit son estimé gardien. » |