Domenico di Bartolo

Domenico di Bartolo Ghezzi [1]Dans la quasi totalité des documents et profils historiques, à partir de Vasari, il est mentionné comme Domenico di Bartolo, bien que le patronyme Ghezzi soit transcrit dans le contrat de juin 1437 publié par Milanesi (MILANESI 1854, pp. 171 et suiv.). ou Domenico di Bartolo (Asciano, v. 1400 – Sienne, 1445) : peintre. Dans sa première œuvre datée (Madonna dell’Umiltà e angeli, 1433. Sienne, Pinacothèque Nationale), les influences florentines l’emportent déjà sur les éléments issus de la tradition siennoise : un sens très développé des volumes plastiques ainsi qu’une capacité particulière à traduire la profondeur de l’espace de la réalité au moyen de la perspective révèlent l’influence de Masaccio. Cesare Brandi fut le premier a évoquer l’influence du grand Florentin sur Domenico, ce qui lui valut une étonnante volée de bois vert de la part de John Pope-Hennessy. [2]Pope-Hennesy, dans un court texte qu’il consacra au développement du réalisme dans la peinture siennoise, écrivit : “Il n’y a pas de critique de la peinture italienne qui n’ait fait d’erreurs, ni aucun d’artiste qui n’en ait souffert. Les ambiguïtés du style de Domenico di Bartolo lui ont valu de souffrir plus que la plupart, et la liste de ses … Poursuivre. L’expérience florentine, qui le met également au contact de Filippo Lippi, se révèle pleinement dans les fresques du Pellegrinaio (Sienne, Spedale della Scala, 1440-44), où l’ampleur des formes architecturales qui organisent l’espace figuré ne contrarie pourtant pas une sensibilité narrative typiquement siennoise.

Œuvres visibles à Sienne et dans le pays siennois

Notes

Notes
1 Dans la quasi totalité des documents et profils historiques, à partir de Vasari, il est mentionné comme Domenico di Bartolo, bien que le patronyme Ghezzi soit transcrit dans le contrat de juin 1437 publié par Milanesi (MILANESI 1854, pp. 171 et suiv.).
2 Pope-Hennesy, dans un court texte qu’il consacra au développement du réalisme dans la peinture siennoise, écrivit : “Il n’y a pas de critique de la peinture italienne qui n’ait fait d’erreurs, ni aucun d’artiste qui n’en ait souffert. Les ambiguïtés du style de Domenico di Bartolo lui ont valu de souffrir plus que la plupart, et la liste de ses œuvres s’est enrichie au fil du temps de l’ajout de tableaux d’école et d’un certain nombre de peintures pisanes, florentines et autres. Le graphique de son développement, cependant, est resté constant jusqu’à l’année 1933 lorsque Cesare Brandi, dans le catalogue révisé de la Galerie de Sienne, a jugé bon de publier une réestimation de sa personnalité artistique. Domenico di Bartolo y apparu comme un génie de premier ordre, un précurseur de Mantegna, qui aurait eut une influence active sur Piero della Francesca et Castagno. “Bien qu’Antal”, écrivait Brandi au sujet de la Madone de 1433, ‘ait, pour les besoins de sa thèse, voulu retrouver une forme de gothique nouveau et extrême dans cette peinture. . . seule la Renaissance apparaît’,, et avec des souvenirs d’une phrase de Vasari pour donner de la couleur à ses affirmations, il poursuivit en décrivant comment Domenico fut ‘avec une certaine probabilité, influencé par Masaccio. Cependant, sa formation artistique ne dépend de personne d’autre'” (John Pope-Hennessy, “The Development of Realistic Painting in Siena”, The Burlington Magazine for Connoisseurs, Vol. 84, No. 495 (Juin, 1944), p. 139.). Pour “donner un peu de substance, Brandi publia un article d’une vingtaine de pages () dans lequel il affirma que le Desco da parto (Plateau d’accouchée) de Masaccio “[révèlait][ notamment le premier style du maître” florentin.

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