Ludovico di Tolosa

Louis d’Anjou, du nom de la dynastie dont il est issu, connu sous le nom de Louis de Toulouse, dont il fut évêque (Brignoles, 1274 – Brignoles, 1297) : fils de Charles II, roi de Naples, et de Marie de Hongrie, petit-neveu de Louis IX, roi de France (saint Louis).

« De septembre 1288 à octobre 1295, il est retenu en otage […] en compagnie de ses frères Robert et Raymond Bérenger, à la place de son père fait prisonnier en 1284 par la flotte d’Alphonse III d’Aragon au large de Naples [1]André Vauchez, « Ludovico d’Angiò, santo », Dizionario biographico degli italiani (vol. 66). Roma, Istituto della Enciclopedia Italiana, 2006. » lors d’un conflit pour la domination de la Sicile. “À la suite d’une négociation entre Charles II et le pontife qui semble avoir été difficile, il fut nommé évêque de Toulouse, charge qu’il accepta à condition de pouvoir endosser l’habit franciscain, ce qu’il fit en secret le 24 décembre 1296 dans l’église du couvent de S. Maria in Aracoeli, avant d’être consacré évêque par Boniface VIII. Le 5 février 1297 eut lieu la cérémonie publique, au grand désappointement de Charles II [2]Voir : Ambrogio LorenzettiProfessione pubblica di Ludovico di Tolosa. Sienne, Église de San Francesco. ».

Louis de Toulouse est mort peu après, à l’âge de 23 ans.

Lippo Memmi, « San Ludovico di Tolosa ». Sienne, Pinacoteca Nazionale.
Iconographie

Saint Louis de Toulouse est toujours représenté sous les traits d’un jeune homme

  • portant
    • la mitre, la crosse et l’habit d’évêque
    • la bure franciscaine visible sous sa cape épiscopale fleurdelisée
    • un livre
  • la couronne royale à laquelle il a renoncé est posée à ses pieds [3]Le décès de son frère ainé Charles Martel faisant de Louis d’Anjou l’héritier de la couronne de Naples, celui-ci, préférant assumer sa vocation religieuse, s’est désisté au profit de son frère Robert.

Scènes de la vie du saint :

  • A la suite de son vœu d’entrer chez les Frères mineurs, effectué lors de sa captivité [4]A la suite du traité d’Oloron signé après des Vêpres siciliennes (révolte populaire des siciliens contre la domination du roi français Charles d’Anjou, survenue à Palerme et Corleone, le mardi de Pâques 31 mars 1282, Louis et deux de ses frères, Robert et Raymond Bérenger, sont livrés en otage au roi d’Aragon. Il est … Poursuivre, il refuse l’évêché de Lyon que lui propose le pape Célestin V.
  • Il quitte le monastère d’Ara Cœli, à Rome.
  • Au nom de la sainte obéissance, il accepte la mitre épiscopale que le pape Boniface VIII lui propose une seconde fois. Il est officiellement intronisé évêque de Toulouse.
  • Parvenu à Toulouse, il sert les pauvres et les malades.
  • Ses funérailles.

Épisodes posthumes.

  • Il ramène à la vie un enfant tombé d’un balcon.
  • A Marseille, un jeune homme tire une flèche sur son frère et le tue. Il est arrêté et décapité. Alors que les corps des deux frères sont exposés dans l’église de Saint-Louis, leur mère invoque le saint. Celui-ci apparaît : les deux corps sont ramenés à la vie sans qu’aucune trace de leurs blessures ne demeurent visibles.

Notes

Notes
1 André Vauchez, « Ludovico d’Angiò, santo », Dizionario biographico degli italiani (vol. 66). Roma, Istituto della Enciclopedia Italiana, 2006.
2 Voir : Ambrogio LorenzettiProfessione pubblica di Ludovico di Tolosa. Sienne, Église de San Francesco.
3 Le décès de son frère ainé Charles Martel faisant de Louis d’Anjou l’héritier de la couronne de Naples, celui-ci, préférant assumer sa vocation religieuse, s’est désisté au profit de son frère Robert.
4 A la suite du traité d’Oloron signé après des Vêpres siciliennes (révolte populaire des siciliens contre la domination du roi français Charles d’Anjou, survenue à Palerme et Corleone, le mardi de Pâques 31 mars 1282, Louis et deux de ses frères, Robert et Raymond Bérenger, sont livrés en otage au roi d’Aragon. Il est retenu prisonnier en Catalogne pendant sept ans (de l’âge de quatorze à vingt-et-un ans).