Basilique de San Domenico
Piazzale di San Domenico / via della Sapienza.
Informations :
Se rendre sur place :
Extérieur de l’édifice
La basilique est construite sur l’une des collines qui structurent l’urbanisme de la cité. Cette hauteur est bordée de pentes abruptes que l’on ne devine pas quand on accède à l’intérieur de la ville après avoir croisé la forteresse de Santa Barbara. L’édifice imposant occupe la presque totalité de l’espace disponible à cet emplacement. C’est pour remédier au manque de place nécessaire à la création d’un parvis que le porche principal n’a pas été percé dans l’axe de la nef mais déplacé à l’extrémité de celle-ci, afin de donner sur la rue qui descend vers le centre-ville. Le parvis, quant à lui, se développe sur le flanc gauche de l’édifice. Ce n’est pas la seule surprise que réserve la basilique.
La beauté austère de l’ensemble, qu’aucune ornementation ne vient adoucir, tient essentiellement au caractère imposant et majestueux de ses hautes parois de briques et de ses puissants volumes géométriques que surplombe un campanile un peu court (conséquences d’une destruction partielle occasionnée par le tremblement de terre de 1798).
Érigé entre nel 1226 et 1265, l’édifice a été agrandi au XIVe siècle, acquérant à cette occasion les structures gothiques qu’on lui voit encore. Les remaniements successifs ont duré jusqu’au XVIe s.
Intérieur de l’édifice

On pénètre dans un immense vaisseau baigné de lumière. La structure à nef unique et le plan en forme de croix égyptienne évoquent instantanément la vocation des grandes basiliques dominicaines à accueillir les foules immenses venues entendre les prêches dont l’Ordre se faisait une spécialité.
Un beau système de poutraison apparente soutient la toiture à deux versants tout aussi caractéristique.
Les principales découvertes demeurent à effectuer en circulant parmi les œuvres d’art : par leur qualité et leur nombre, elles suffiraient à remplir un musée.

Le parcours décrit ci-dessous s’effectue en commençant par la première œuvre placée à gauche de l’entrée, et se poursuit dans le sens des aiguilles d’une montre.
Paroi gauche de la nef
- Francesco Vanni, San Giacinto di Polonia che salva da un incendio la statua della Vergine e il Santissimo Sacramento (20)
- Alessandro Casolani, Sposalizio mistico di santa Caterina d’Alessandria (19)
- Rutilio Manetti, Sant’Antonio Abate che libera un’indemoniata (18)
- ‘Il Sodoma’, Misteri del Rosario (17)
Transept gauche
- Paroi gauche, en face de la sixième chapelle :
- Fond du transept :
- Peintre dominicain, San Domenico (médiocre)
- De part et d’autre de l’autel :
- Sculpteur ??, Santa Maria Maddalena e Santa Caterina d’Alessandria (marbre)
- Première chapelle :
- Seconde chapelle (16) :
- Guido da Siena, Maestà
- Giuseppe Nasini, Fresques
- Sur les parois latérales :
- Benvenuto di Giovanni, Madonna col Bambino tra i santi Gregorio, Giacomo, Girolamo e Sebastiano ; dans la lunette : Pietà, 1483
- Matteo di Giovanni, Santa Barbara con le sante Maria Maddalena e Caterina d’Alessandria, 1479
- Troisième chapelle (15)
- Raffaello Vanni, Crocifissione con i santi Eugenio e Benedetto, 1649
- Francesco di Valdambrino, Sant’Antonio Abate (bois sculpté, peint par Martino di Bartolomeo, 1426
- Sur la paroi gauche de la chapelle :
- Pietro Lorenzetti, Madonna col Bambino, san Giovanni Battista e un cavaliere genuflesso, vers 1325 (détachée, provient du cloître du couvent)
Abside (14)
- Autel moderne
- Sur l’autel :
- Benedetto da Maiano, Ciborio (vers 1475 circa).
- Derrière l’autel :
- Arcangelo Salimbeni, Martirio di san Pietro da Verona, 1579)
- Autres œuvres mineures des XVIIe et XVIIIe s.
- Au fond, par une ouverture, panorama sur la ville de Sienne.
Transept droit
- Quatrième chapelle (13)
- Matteo di Giovanni, Madonna col Bambino e angeli tra i santi Girolamo e Giovanni
- affreschi trecenteschi frammentari provenienti dal chiostro.
- Cinquième chapelle (12)
- Giambologna (école de), Santa Barbara e Santa Maria Maddalena, 1595 (12) ; au centre, sur l’autel baroque, un Crucifix ;
- Sur les parois latérales
- Série de monuments funéraires d’étudiants et d’auditeurs allemands morts entre le XVIe et le XVIIe s. et ayant fréquenté l’Université.
- Sixième chapelle
- Pittore sconosciuto, Madonna in trono con un committente e Due santi (début XVe s.) double fresque retrouvée dans une tombe sous le pavement.
- Au fond du transept droit (11) :
- Francesco Rustici, detto ‘il Rustichino‘, Beato Ambrogio Sansedoni, 1611-1612 (11) sur l’autel baroque
- Scultore sconosciuto, San Tommaso d’Aquino e il Beato Jacopo da Mevania. Deux figures de marbre de part et d’autre.
- Sacristie (10)
- ‘Il Sodoma’, Madonna in gloria
- Ludovico Dondo, Moltiplicazione dei pani e dei pesci (1635), peintre mantouan
Paroi droite de la nef
- Francesco di Giorgio Martini, Adorazione del Bambino, Matteo di Giovanni, Pietà tra i santi Michele e Maddalena et Bernardino Fungai, Cinque scene di varia estrazione
- Stefano Volpi, Apparizione della Vergine al beato Gallerani (1630) (4)
- Alessandro Casolani, Natività della Vergine (1585) (5)
- Cappella di Santa Caterina (7)
- ’Il Sodoma’, Decapitazione di Niccolò di Tuldo con santa caterina che intercede per la su anima
- ’Il Sodoma’, Estasi di Santa Caterina
- Giovanni di Stefano, Tabernacle et reliquaire
- ’Il Sodoma’, Svenimento mistico di Santa Caterina
- ’Il Sodoma’, Pilastro decorato a grottesche
- Francesco Vanni, Santa Caterina libera un’ossessa
- ‘Il Sodoma’, Martirio di san Sebastiano, santa Caterina, san Sigismondo, san Vincenzo Ferrer e Dio Padre (8)
- Francesco di Vannuccio (au centre, œuvre mineure datant de 1375 environ)
- Francesco di Giorgio, Adorazione del Bambino (vers 1490), Matteo di Giovanni, Pietà tra i santi Michele e Maddalena et Bernardino Fungai, Cinque scene di varia estrazione (prédelle)
Contre-façade
Crypte à trois nefs
- Sano di Pietro, Croce dipinta (Croix peinte)
- Ventura Salimbeni
- Turino di Sano