Antonio Federighi, « Motivo decorativo con il candelabro »

Antonio Federighi (Sienne, 1420 – 1483)

Motivo decorativo con il candelabro (Motif décoratif avec candélabre),

Marqueterie de marbres.

Provenance : Cathédrale de Santa Maria Assunta, Sienne.

Sienne, Museo dell’Opera del Duomo.

Plusieurs parties originales des marqueteries de marbres insérées entre les Sette età et l’hexagone, sous le dôme de la Cathédrale, se trouvent aujourd’hui dans la galerie des statues du musée [1]L’essentiel de ces fragments est caché sous des surfaces de protection., dans l’espace situé entre la soi-disant Sibylle (Maria di Mosé) et le vitrail de Duccio : l’élégant candélabre, une partie de la décoration du vase avec le lis de devant et, enfin, l’octogone avec l’étoile au-dessus duquel, jusqu’en 1972, le groupe des Tre Grazie de la Bibliothèque Piccolomini pouvait être admiré au-dessus du piédestal de Giovanni di Stefano, réinstallé à son emplacement d’origine par Enzo Carli après cette date. Ces éléments sont rappelés dans le Racconto del Duomo di Siena par Alfonso Landi qui rapporte « qu’après cette Histoire [les Sette età] pour aller au Bénitier, on trouve dans l’espace un vase avec un rebord en pierre blanche, qui sort du vase qui a 4 ½ braccia (bras) de longueur, et dans le haut la fleur s’étend jusqu’à 2 braccia, et deux cinquièmes. Toute chose superflue a été refusée par le sculpteur afin de profiter de l’espace disponible. La fleur est divisée en plusieurs branches, qui ont une liaison à mi-hauteur, qui s’étend encore à ses extrémités. Le texte avec des fleurs, et avec la reliure est sculpté dans une seule pièce de marbre, comme je l’ai compris à plusieurs reprises, et du plus ancien de la ville, et donc il ne m’a pas semblé erroné de le mentionner » [2]« […] passata questa Storia [le Sette età] per andare alla Pila dell’acqua benedetta, si trova nello spazzo un vaso con un fiorame di pietra bianca, che esce dal vaso il quale è di longhezza in tutto braccia 4 ½, e nella sommità il fiorame allarga fino a braccia 2, e due quinti. Fu voltato dall’Artefice ogni cosa in giù per valersi dello spazzo del modo, che esso … Poursuivre. En rédigeant le commentaire de ce texte, Enzo Carli observe à juste titre que la remarquable qualité du « vase à rebord de pierre blanche » décrit par Landi est de la main d’Antonio Federighi qui, selon toute vraisemblance, s’est chargé de l’ornementation de l’ensemble de l’espace concerné.

Notes

Notes
1 L’essentiel de ces fragments est caché sous des surfaces de protection.
2 « […] passata questa Storia [le Sette età] per andare alla Pila dell’acqua benedetta, si trova nello spazzo un vaso con un fiorame di pietra bianca, che esce dal vaso il quale è di longhezza in tutto braccia 4 ½, e nella sommità il fiorame allarga fino a braccia 2, e due quinti. Fu voltato dall’Artefice ogni cosa in giù per valersi dello spazzo del modo, che esso comportava. Il fiorame si divide in più rami, i quali hanno una legatura a mezz’aria, la quale ancor essa si distende nelle sue estremità. Il testo co’ fiorami, e con la legatura è intagliato in un sol pezzo di marmo, come ho inteso più volte, e da’ più vecchi della città, e perciò non mi è parso errore di farne menzione. » Alfonso LANDI, Racconto del Duomo di Siena