
Bibliothèque Piccolomini
Le président Charles de Brosses [1]Charles de Brosses, comte de Tournay (Dijon, 1709 Paris, 1777) : magistrat, linguiste et homme politique français. Il fut président du Parlement de Dijon et doit sa célébrité à ses Lettres écrites d’Italie., qui a visité et séjourné en Italie au XVIIIe siècle, note dans l’une des lettres adressées à ses correspondants en France : « L’endroit de la cathédrale le plus curieux est la sacristie, à cause de la Vie d’Enée Piccolomini, qui y a été peinte à fresque par le Pinturichio, sur les desseins de Raphäel, alors trez jeune et fort éloigné pour lors de la perfection où il est parvenu depuis. Quoyque cet ouvrage soit fort au-dessus de tout ce qui avoit paru jusqu’à ce temps pour l’ordonnance et le dessein, surtout le morceau qui représente la promotion d’Enée au cardinalat, on peut dire que son principal mérite est dans la vivacité surprenante du coloris, qui ne le cède pas beaucoup à l’arc-en-ciel. […] L’éclat de ces peintures est une chose toute particulière que je n’avois jamais vue. Leur coloris ne ressemble ni à la richesse du Véronèse, ni à la vérité de Rubens ou du Titien, ni au frais enchanteur du Corrège, ni à la suavité du Caravage ou du Guide, ni même à l’émail brillant des peintres flamands dont il approche un peu plus ; mais moins qu’il n’approche de celuy des peintres de manière ancienne tels que [Cima da] Conegliano ou Carpacce [Carpaccio]. En un mot, il est tout à fait singulier et surprenant; je me suis attaché par certe raison à le décrire plus particulièrement. » [2]Charles DE BROSSES, Lettres familières, texte établi par G. Cafasso ; introduction, notes et bibliographie par L. Norci Cagiano de Azevedo ; préface de G. Macchia, Naples, Centre Jean Bérard, 1991, I, pp. 482-483..
Autour de 1492, le cardinal Francesco Todeschini Piccolomini, alors archevêque de Sienne, fait aménager cette bibliothèque afin d’honorer la mémoire de son oncle maternel Enea Silvio Piccolomini (le pape Pie II), et pour y conserver l’importante collection d’ouvrages que le pape et humaniste avait constituée à Rome. La bibliothèque occupe l’ancienne salle du chapitre des chanoines qui se trouvait sur le flanc nord-ouest de la Cathédrale. Francesco Todeschini fut inspiré par la tradition française qui prévoyait des bibliothèques en annexe des cathédrales ainsi que par l’ouverture, au cours des années précédentes, de la premiére Biblioteca Vaticana voulue par Sixte IV, laquelle résumait les intentions de la Renaissance de créer un lieu qui soit à la fois un centre d’études et l’une des expressions artistiques de l’Ère Moderne.
On accède à la Librairie Piccolomini par une entrée monumentale située dans le collatéral gauche de la nef de la Cathédrale après avoir franchi une porte de bronze, œuvre d’Antonio Ormanni datée de 1497.
FAÇADE d’Entrée de la librairie
La façade du monument, qui s’apparente à un arc de triomphe, est composée de deux arcades sculptées par Lorenzo di Mariano en 1497. Au sommet, une fresque imposante représente le Couronnement pontifical de Pie III [3]Pie III, neveu de Pie II à qui est dédié le cycle pictural de la librairie, a été nommé cardinal par son oncle avant de devenir pape lui-même. Son règne n’aura duré qu’un petit mois (vingt-six jours exactement), du 22 septembre au 18 octobre 1503, date de sa mort. En rendant honneur à un membre éminent de la famille Piccolomini dont il est membre lui-même, Pie … Poursuivre, œuvre du Pinturicchio (1504). Au bas de l’arcade de droite se trouve un autel orné d’un bas-relief (un tondo) représentant Saint Jean l’Évangéliste, attribué à Giovanni di Stefano. Sous l’autel se trouve un groupe de personnages en bois sculpté et polychrome représentant une Pietà. Une grille en fer forgé d’Antonio Ormanni protège l’ouverture pratiquée dans la paroi où le groupe sculpté est installé.
- ‘Il Pinturicchio’, Incoronazione di Pio III
- Giovanni di Stefano, Tondo con San Giovanni Battista
- Alberto di Betto d’Assisi, Compianto su Cristo morto

INTERIEUR DE LA LIBRAIRIE

décor des parois
Dix fresques couvrent la partie supérieure des parois qui surmonte une série de vitrines où sont exposés de précieux manuscrits enluminés. Réparties à raison de quatre sur chacune des deux longueurs, et deux au dessus de l’entrée, elles sont consacrées à dix épisodes de l’existence romanesque du grand pape siennois Pie II, et traitées d’une manière qui vise à élaborer, à partir du plus petit événement de la vie réelle du pape, une sorte d’épopée légendaire à la gloire du pontife. La quatrième paroi est percée de deux hautes fenêtres (fig. 1). Les deux rideaux indispensables pour éviter le contact direct du jour sur les œuvres ne sont hélas pas du meilleur effet.
En commençant à droite de la fenêtre qui fait face au spectateur entrant dans ce lieu, les sujets représentés sont les suivants : Enea Silvio Piccolomini partant avec le Cardinal Capranica pour le Concile de Bâle ; Il est à la cour de Jacques Ier d’Ecosse comme ambassadeur du Cardinal de Santa Croce (1435) ; Il est couronné poète lauréat par l’empereur Frédéric III en 1442 ; Il est devant le pape Eugène IV en tant qu’envoyé de l’empereur ; Ayant abandonné une vie mondaine pour l’Église, nous le voyons maintenant présent en tant qu’évêque de Sienne à la rencontre de l’Empereur et de sa fiancée Eleonore du Portugal devant la Porta Camollia en 1452 ; Il est fait cardinal par Calixte III en 1456 ; Il est couronné pape sous le nom de Pie II en 1458 ; Il tient un concile à Mantoue pour promouvoir une croisade contre les Turcs ; Il canonise Catherine de Sienne, la grande sainte de sa ville natale ; Bien qu’agonisant [4]Dans la fresque, le pape est représenté se rendant à la rencontre du doge commandant la flotte vénitienne, alors qu’en réalité, il était déjà mort avant l’arrivée de ce dernier., il se rend à Ancône pour hâter la croisade en 1464.
Si le concepteur de cet ensemble qui constitue l’un des plus importants cycles de fresques du début du XVIe siècle italien est bien Pintoricchio, la contribution de son atelier doit nécessairement être prise en compte, comme nous le verrons, et il est très probable que le tout jeune Raphaël, alors encore dans sa période de formation auprès du Pérugin (mais déjà qualifié du titre de magister) ait également suivi de près le chantier. [5]Comme l’a rappelé Roberto Barzanti dans une intervention orale en 2020, « Raphaël a conçu les “cartonetti” (petites études) d’au moins deux épisodes consacrés à l’histoire d’Enea Silvio Piccolomini, comme en témoigne celle présente au Gabinetto Disegni e Stampe des Offices (Départ d’Enea Silvio pour le Consile de Bâle) et l’autre, à la … Poursuivre
Chacune des fresques est accompagnée d’une inscription plus ou moins longue (mais rarement succincte cependant), qui explicite le sujet de la représentation. Chaque inscription provient, parfois avec quelques adaptations, de la Vita di Pio II, de Campano.

Sur le mur nord-est de la Libreria se déroulent quatre épisodes consacrés, en substance, à la jeunesse d’Enea Silvio (dans ce contexte, notre héros [6]On notera au passage le fait qu’il est appelé par son seul prénom, comme les héros de l’Antiquité, avec une familiarité qui s’apparente à celle avec laquelle on nommerait Mars, Jules César, ou Auguste… apparaît toujours avec sa coiffure blonde et flottante), depuis le départ pour le concile de Bâle jusqu’à la scène de la réconciliation avec le pape Eugène IV à l’issue de laquelle il sera devenu évêque. Dans les deux travées du mur sud-est, Enea Silvio se manifeste désormais dans l’exercice de ses fonctions épiscopales et ne tarde, dès la séquence suivante, à être nommé, cette fois-ci, cardinal. Les quatre scènes de la paroi sud-ouest exposent le parcours biographique du même personnage, dorénavant en qualité de pape, depuis son couronnement jusqu’à son arrivée à Ancône où il sera cueilli par la mort.
- Le mur nord-est (fig. 2) :
- Le mur sud-est (fig. 3) :
- Le mur sud-ouest (fig. 3) :
- ‘Il Pintoricchio’, Enea Silvio nominato papa, fa il suo ingresso nella basilica di San Pietro
- ‘Il Pintoricchio’, Pio II tiene un’orazione alla Dieta di Mantova
- ‘Il Pintoricchio’, Canonizzazione di Santa Caterina da Siena
- ‘Il Pintoricchio’, Pio II indice la spedizione contro i turchi, ormai prossimo alla morte
- Au centre de la salle :
- Autour de la salle, dans les vitrines placées le long des parois :
- Antiphonaires et graduels enluminés principalement par Liberale da Verona et Girolamo da Cremona, mais aussi par des artistes tels que Sano di Pietro, Pellegrino di Mariano et Guidoccio Cozzarelli. [7]Tous ces manuscrits appartiennent au Chapitre de la Cathédrale et à l’ancien Hôpital de Santa Maria della Scala. Les manuscrits grecs et latins provenant de la collection personnelle de Pie II, pour lesquels a été construite cette bibliothèque, ne sont en effet jamais parvenus jusqu’à Sienne. Les manuscrits exposés sur les présentoirs compensent donc cette absence.
- Au-dessus de la porte d’entrée :
La voûte

D’une sophistication qui rend aussi compte du goût de l’époque pour les images “à tiroirs” prêtant à diverses interprétations sans qu’aucune, jamais, ne puisse prévaloir, l’iconographie complexe de la voûte pourrait être entièrement consacrée à une célébration dynastique des Piccolomini. En 2005, cependant, dans un article paru dans la revue Renaissance Studies, l’anglaise Susan May a élaboré une thèse particulièrement intéressante : en focalisant avant tout sur les deux plus grands compartiments de la voûte, elle a fait apparaître que les quatre figures qui y sont représentées doivent être interprétées comme symboliques des quatre Tempéraments. En définissant leurs relations avec le bas-relief de l’Expulsion du Paradis et les épisodes narratifs peints sur les parois murales, l’article montre que les scènes mythologiques de la voûte joue un rôle allégorique dans un cadre plus large, et qu’un programme cohérent sous-tend l’ensemble de la décoration, avec les écrits de Saint Augustin et de ses disciples du XVe siècle [8]Susan J. May, « The Piccolomini library in Siena cathedral: a new reading with particular reference to two compartments of the vault decoration », dans Renaissance Studies, 19 (3), June 2005, pp. 287-324). :
LES LIVRES LITURGIQUES
L’Œuvre de la Cathédrale possède un important patrimoine de livres liturgiques réalisés en partie pour les fonctions au sein de la Cathédrale, et en partie provenant d’autres institutions religieuses. Au XIIIe siècle, l’Opera del Duomo s’employa à doter sa « Libraria » d’une série de chorals dont cinq antiphonaires et deux graduels ont survécu [9]Ils sont actuellement exposée au Museo dell’Opera.. Dans la seconde moitié du XVe siècle, on décida de renouveler l’ensemble des recueils de chants. Vingt-neuf livres furent créés : seize antiphonaires et treize graduels, aujourd’hui exposés dans la bibliothèque Piccolomini. À ceux-ci vinrent s’ajouter deux livres du XVe siècle provenant de Santa Maria della Scala [10]Les livres liturgiques de Santa Maria della Scala ont été mis en dépôt dans les archives de la Cathédrale en 1820., en même temps que ceux de la même institution qui sont maintenant conservés dans les archives de l’Œuvre, qui conserve un partie du patrimoine des livres liturgiques des conservatori riuniti femminili (conservatrices féminines réunies). En 1856, les locaux du conservatoire féminin dédié à San Girolamo furent attribués à la Casa centrale delle figlie della carità (Maison centrale des filles de la charité) pour la fondation de leur siège à Sienne. Dans le même temps, l’Opera del Duomo se vit confier la gestion du vaste patrimoine résiduel, y compris les livres liturgiques.
Les vitrines qui entourent les parois, vestiges d’une bibliothèque créée par Antonio Barili pour y ranger la collection de livres ayant appartenu à Pie II [11]Après la mort de Pie II, ces livres sont revenus dans la famille Piccolomini. La collection n’a, semble-il, pas tardé à être dilapidée par ses héritiers., abritent une magnifique série de codex enluminés (graduels et antiphonaires) qui forment un ensemble offrant un aperçu presque complet de l’histoire de l’enluminure italienne au XVe siècle. Outre le travail des artistes siennois, les pages les plus précieuses sont celles enluminées par Girolamo da Cremona et Liberale da Verona, tous deux célèbres illustrateurs appelés du nord de l’Italie à Sienne pour y réaliser ces enluminures à la fin des années 1460.
Un sens de circulation est imposé dans la bibliothèque afin de contenir la foule des visiteurs. Les manuscrits sont présentés ci-dessous dans l’ordre correspondant au circuit :
- Miniatore fiorentino, Viderunt ingressus tuus, Transfiguration du Christ
- Girolamo da Cremona, Viri Galilei, Ascension
- Liberale da Verona, Iudica me Deus, Le Christ chasse les marchands du temple
- Giovanni di Giuliano Boccardi, Transite ad me omnes, Visitation
- Pellegrino di Mariano, Cibavit eos, Adoration du Saint-Sacrement
- Giovanni di Taldo, Sicut ovis ad occisionem ductus est, Montée du Christ au Calvaire
- Girolamo da Cremona, Intret in conspectu tuo, Saints Martyrs
- Sano di Pietro, Suscepimus deus, Purification de la Vierge
- Liberale da Verona, Dum clamarem ad Dominum, Eole, dieu du vent
- Liberale da Verona, Confessio et pulchritudo, Saint Laurent
- Liberale da Verona, Deus in loco santo suo, Le Christ guérit le sourd-muet
- Pellegrino di Mariano, Omnia quae fecisti, Le Christ guérit le fils du dignitaire de la cour de Capharnaüm
- Girolamo da Cremona, Adorna thalamum tuum
- Pellegrino di Mariano, Surgens Jesus
- Liberale da Verona, Missus est Gabriel, Annonciation
- Bernardino Cignoni, Locutus est, Vision de Moïse
- Guidoccio Cozzarelli, In dedicatione templi decantabat [12]Guidoccio et non Giuseppe comme indiqué sur la cartel qui figure dans la vitrine., Dédicace de l’église
- Girolamo da Cremona e Liberale da Verona, Nos autem gloriari oportet, Lavement des pieds
- Girolamo da Cremona e Liberale da Verona, Ecce apparebit Dominus super nubem, Vision d’Isaïe
- Pellegrino di Mariano, Deus in te speravi, Vision d’Isaïe
- Girolamo da Cremona, Puer Natus est, Nativité
- Girolamo da Cremona, Benedicat nos, Trinité
- Benvenuto di Giovanni, Vidi speciosam, Assomption
- Guidoccio Cozzarelli, In die in qua invocavi te, Vision de Jérémie
Le sol

Le sol est recouvert de son carrelage d’origine [13]Refait en, fait de losanges à fond bleu cernés de blanc, et ornés d’un croissant chargé de rappeler le blason de la famille Piccolomini qui est lui-même visible au centre de la voûte : d’argent, à la croix d’azur chargée de cinq croissants d’or. Le tout est du plus bel effet.
Notes
1↑ | Charles de Brosses, comte de Tournay (Dijon, 1709 Paris, 1777) : magistrat, linguiste et homme politique français. Il fut président du Parlement de Dijon et doit sa célébrité à ses Lettres écrites d’Italie. |
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2↑ | Charles DE BROSSES, Lettres familières, texte établi par G. Cafasso ; introduction, notes et bibliographie par L. Norci Cagiano de Azevedo ; préface de G. Macchia, Naples, Centre Jean Bérard, 1991, I, pp. 482-483. |
3↑ | Pie III, neveu de Pie II à qui est dédié le cycle pictural de la librairie, a été nommé cardinal par son oncle avant de devenir pape lui-même. Son règne n’aura duré qu’un petit mois (vingt-six jours exactement), du 22 septembre au 18 octobre 1503, date de sa mort. En rendant honneur à un membre éminent de la famille Piccolomini dont il est membre lui-même, Pie III (ou ses héritiers) n’omet pas de se signaler à la postérité en se faisant représenter, dans la Cathédrale et à l’entrée même de la librairie, lors de son propre couronnement pontifical. |
4↑ | Dans la fresque, le pape est représenté se rendant à la rencontre du doge commandant la flotte vénitienne, alors qu’en réalité, il était déjà mort avant l’arrivée de ce dernier. |
5↑ | Comme l’a rappelé Roberto Barzanti dans une intervention orale en 2020, « Raphaël a conçu les “cartonetti” (petites études) d’au moins deux épisodes consacrés à l’histoire d’Enea Silvio Piccolomini, comme en témoigne celle présente au Gabinetto Disegni e Stampe des Offices (Départ d’Enea Silvio pour le Consile de Bâle) et l’autre, à la Pierpont Morgan Library de New York (Rencontre entre Frédéric III et Eleonora d’Aragon), préparatoire à l’une des scènes les plus admirées de la Bibliothèque. » Roberto BARZANTI, « Le Grazie in prigione, le Grazie liberate », dans Roberto BARZANTI et Marilena CACIORGNA (dir.), La Grazia è bellezza. La Libreria Piccolomini nel Duomo di Siena, Atti del Convegno di Studi, Sala degli Intronati in Palazzo Patrizi, Sienne, Sillabe, 2020. |
6↑ | On notera au passage le fait qu’il est appelé par son seul prénom, comme les héros de l’Antiquité, avec une familiarité qui s’apparente à celle avec laquelle on nommerait Mars, Jules César, ou Auguste… |
7↑ | Tous ces manuscrits appartiennent au Chapitre de la Cathédrale et à l’ancien Hôpital de Santa Maria della Scala. Les manuscrits grecs et latins provenant de la collection personnelle de Pie II, pour lesquels a été construite cette bibliothèque, ne sont en effet jamais parvenus jusqu’à Sienne. Les manuscrits exposés sur les présentoirs compensent donc cette absence. |
8↑ | Susan J. May, « The Piccolomini library in Siena cathedral: a new reading with particular reference to two compartments of the vault decoration », dans Renaissance Studies, 19 (3), June 2005, pp. 287-324). |
9↑ | Ils sont actuellement exposée au Museo dell’Opera. |
10↑ | Les livres liturgiques de Santa Maria della Scala ont été mis en dépôt dans les archives de la Cathédrale en 1820. |
11↑ | Après la mort de Pie II, ces livres sont revenus dans la famille Piccolomini. La collection n’a, semble-il, pas tardé à être dilapidée par ses héritiers. |
12↑ | Guidoccio et non Giuseppe comme indiqué sur la cartel qui figure dans la vitrine. |
13↑ | Refait en |
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