Fra Angelico

Guido di Pietro ou Fra Angelico [1]C’est Giorgio Vasari qui, le premier, qualifie le peintre d’ « Angelico »., également connu en Italie sous les noms de Beato Angelico (Bienheureux Angelico), Fra Giovanni da Fiesole, Fra Giovanni Angelico ou simplement l’Angelico (Vicchio di Mugello [?], entre 1387 et 1395 – Rome, 1455) : peintre, frère [2]Lat. frater : Fra. de l’ordre dominicain des Frères prêcheurs (O.P., Ordo Fratrum Prædicatorum).

L’Angelicus pictor, probablement formé dans l’atelier de Lorenzo Monaco, a été le « premier à comprendre la portée de la nouvelle conception architectonique de Brunelleschi et de la révolution picturale de Masaccio, même s’il les interpréta comme un retour à la simplicité et à la pureté de l’Antiquité et des débuts du christianisme » avant de devenir le modèle d’un groupe important de miniaturistes et de peintres florentins, « parmi lesquels on distingue […] Domenico di Michelino, Andrea di Giusto et surtout Benozzo Gozzoli. Mais on peut aussi juger l’importance de Fra Angelico par l’influence qu’il eut sur des artistes qui ne furent pas directement en relation avec lui, comme Pesellino et Filippo Lippi, et par la portée qu’ont pu avoir des œuvres comme le Couronnement du Louvre pour Domenico Veneziano et Piero della Francesca, et, en conséquence, sur les développements ultérieurs de la peinture italienne. » [3]Michel Laclotte, Jean-Pierre Cuzin (dir), Dictionnaire de la peinture (Nouv. éd.), Paris, Larousse, 2003.

Georges Didi-Huberman, Fra Angelico. Dissemblance et figuration, Paris, Flammarion, Champs Arts, 2009.

Notes

Notes
1 C’est Giorgio Vasari qui, le premier, qualifie le peintre d’ « Angelico ».
2 Lat. frater : Fra.
3 Michel Laclotte, Jean-Pierre Cuzin (dir), Dictionnaire de la peinture (Nouv. éd.), Paris, Larousse, 2003.