‘Maestro delle Eroine Chigi Saracini’

‘Maestro delle Eroine Chigi Saracini’, ou ‘Maître des Héroïnes Chigi Saracini’ : artiste anonyme sous le nom duquel a été placé pendant un temps, jusqu’en 1991, un corpus d’œuvres homogènes sur un plan stylistique, en références aux trois panneaux de la Collection Chigi Saracini représentant respectivement Judith, Artémise et Cléopâtre.

En 1988, Andrea De Marchi [1]Andrea DE MARCHI, « Maestro delle Eroine Chigi Saracini », dans Fiorella SRICCHIA SANTORO, Da Sodoma e Marco Pino. Pittori a Siena nella prima metà del Cinquecento (cat. d’exp.), Sienne, 1988, pp. 83-90. a associé le panneau de la Madonna col Bambino e San Giovannino, récemment entré à la Pinacothèque de Sienne, au problème critique crée par le tondo de la Madonna und Kind mit dem jungen Johannes dem Täufer (Berlin, Gemäldegalerie) et les Héroïnes de la Collection Chigi Saracini (Sienne), créant ainsi un groupe de peintures, homogène sur un plan stylistique, attribué à un hypothétique ‘Maître des héroïnes Chigi Saracini’.

Depuis la grande rétrospective consacrée à Domenico Beccafumi en 1991 (Sienne), le corpus [2]Ce corpus comprenait, outre la Madonna de Berlin, la Madonna col Bambino e San Giovannino (Sienne, Pinacoteca Nazionale), les Héroïnes Chigi Saracini, rendues aujourd’hui à Beccafumi, une Minerva (Princeton, Princeton University Art Museum) dorénavant attribuée à Girolamo Genga, de ce maître anonyme a définitivement intégré le catalogue des œuvres de jeunesse du grand peintre siennois. [3]Gabriele Fattorini, en 1998, écrivait cependant encore les lignes suivantes : « À mon sens, le tondo de Berlin [Madonna und Kind mit dem jungen Johannes dem Täufer] et la Madone d’une collection privée florentine [il s’agit de la Madonna col Bambino e San Giovannino entrée depuis 2023 à la Pinacothèque de Sienne] sont de la main du peintre anonyme qui a exécuté la Giuditta, … Poursuivre

Notes

Notes
1 Andrea DE MARCHI, « Maestro delle Eroine Chigi Saracini », dans Fiorella SRICCHIA SANTORO, Da Sodoma e Marco Pino. Pittori a Siena nella prima metà del Cinquecento (cat. d’exp.), Sienne, 1988, pp. 83-90.
2 Ce corpus comprenait, outre la Madonna de Berlin, la Madonna col Bambino e San Giovannino (Sienne, Pinacoteca Nazionale), les Héroïnes Chigi Saracini, rendues aujourd’hui à Beccafumi, une Minerva (Princeton, Princeton University Art Museum) dorénavant attribuée à Girolamo Genga,
3 Gabriele Fattorini, en 1998, écrivait cependant encore les lignes suivantes : « À mon sens, le tondo de Berlin [Madonna und Kind mit dem jungen Johannes dem Täufer] et la Madone d’une collection privée florentine [il s’agit de la Madonna col Bambino e San Giovannino entrée depuis 2023 à la Pinacothèque de Sienne] sont de la main du peintre anonyme qui a exécuté la Giuditta, l’Artemisia (naguère considérée comme une Sofonisba) e la Cleopatra de la collection Chigi Saracini de Sienne ; trois panneaux qui, à l’origine, devaient former la décoration d’un dossier (spalliera), selon un modèle typique du gouvernement des commanditaires siennois du début du Cinquecento qui, aujourd’hui, apparaissent dans un état de conservation qui n’est pas optimal à cause de leurs nettoyages agressifs.” Gabriele FATTORINI, « Alcune questioni di ambito beccafumiano : il ‘Maestro delle Eroine Chigi Saracini e il ‘Capanna senese’, dans Pietro TORRITI, Beccafumi, Milan, Electa, 1998, p. 37.