Andrea di Niccolò, « Madonna con Bambino in trono tra i santi Sigismondo, Agostino, Rocco e Sebastiano »

EN COURS

Andrea di Niccolò (Sienne, actif de 1462 à 1514)

Madonna con Bambino in trono tra i santi Sigismondo, Agostino, Rocco e Sebastiano (Vierge à l’Enfant en majesté entourée des saints Sigismond, Auguste, Roch et Sébastien), v. 1514.

Fresque détachée.

Provenance : Église de la Madonna di Piantasala, Casciano di Murlo.

Casciano di Murlo, Église des Saints Giusto e Clemente.

Bien que l’œuvre soit assez altérée, il est encore possible de lire le sujet représenté. Marie, assise sur un trône de marbre, soutient l’Enfant-Jésus qui, debout sur les genoux de sa mère, bénit d’un geste de la main. Derrière eux, à l’arrière du trône, deux anges sont représentés en prière. 

A gauche de Marie, on trouve les saints Sigismond et Augustin, tandis qu’à droite, on peut reconnaître Saint Sébastien, martyrisé et percé de flèches, et portant l’une d’elles à la main, et Saint Roch. L’apparence de chacun des saints personnages correspond à son type iconographique habituel : Sigismond ; Augustin apparaît debout près de la Vierge, portant des vêtements épiscopaux, mitre et auréole sur la tête, le visage d’un vieillard à barbe épaisse ; Sébastien ; accoudé au trône de la Vierge, Roch est vêtu du long manteau des pèlerins qui recouvre presque entièrement le corps, et l’on peut voir un long bâton rappelant le statut du pèlerin qui était le sien [1]Devenu orphelin, Roch partit en pèlerinage à Rome où, pendant la peste de 1348, il soigna les malades, avant de tomber malade lui-même. On devine aussi le museau d’un petit chien portant une miche de pain dans la gueule, qui rappelle l’épisode hagiographique selon lequel c’est un chien qui nourrit le saint alors qu’il mourait de la peste.

La scène semble se dérouler en extérieur et un mur sépare les personnages et le ciel en arrière-plan ; le sol sur lequel ils reposent est fait de carreaux. Dans l’ensemble, le tableau est très précis dans la description des détails des vêtements de saint Augustin ou de saint Roch. Les schémas de composition dans l’espace est relativement simple et répétitif, et rappelle d’autres conversations sacrées peintes par Andrea di Niccolò. [2]Voir Andrea di Niccolò, La Madonna con il Bambino e i Santi Bernardino, Pietro, Sebastiano e Sigismondo. Selon l’attribution, l’auteur de la fresque, qui a été détachée, est Andrea di Niccolò, dont il s’agit de la dernière œuvre. Le peintre y travailla au cours du premier quart du XVIe siècle, probablement en 1514. La fresque a été réalisée à l’origine pour l’église de la Madonna di Piantasala qui se trouve dans le hameau de Casciano. Lorsqu’elle a été détachée, elle a été transférée à l’église des SS. Giusto et Clemente, toujours à Casciano.

La sinopie (dessin préparatoire) de la fresque détachée est encore conservé.

Notes

Notes
1 Devenu orphelin, Roch partit en pèlerinage à Rome où, pendant la peste de 1348, il soigna les malades, avant de tomber malade lui-même. On devine aussi le museau d’un petit chien portant une miche de pain dans la gueule, qui rappelle l’épisode hagiographique selon lequel c’est un chien qui nourrit le saint alors qu’il mourait de la peste
2 Voir Andrea di Niccolò, La Madonna con il Bambino e i Santi Bernardino, Pietro, Sebastiano e Sigismondo.

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