
Giovanni di Paolo (Sienne, v. 1400 – 1482)
The Adoration of the Magi (Adoration des mages), 1440–45.
Tempéra et or sur panneau, 38,4 x 44,3 cm (surface peinte).
Provenance : Alice Hofman, Baltimore. (Seligmann & Rey, New York). Auparavant
Cleveland, The Cleveland Museum of Art.
« Au printemps 1423, il semble que Jacopo della Quercia ait agi comme l’intermédiaire crucial qui amena à Sienne Gentile, le peintre le plus illustre d’Italie, et Donatello, le sculpteur qui mit en pratique les innovations de Brunelleschi (comme il le démontra dans le Banquet d’Hérode en 1427). En gardant à l’esprit que les séjours siennois de Gentile et Donatello ont été essentiels pour la régénération de l’art à Sienne dans les années 1420 – comme on peut le voir dans le travail de peintres tels Giovanni di Paolo (dont la dévotion à Gentile est évidente dans son Adoration des Mages et Sassetta (qui, en 1423, commença à travailler sur son premier chef-d’œuvre, le retable de l’Arte della Lana) – il n’est pas exagéré de donner à Jacopo della Quercia le rôle de promoteur du début de la Renaissance à Sienne. [1]Jacopo était ouvert au travail d’artistes d’autres écoles ; en 1421, il se porte garant d’Alberto di Betto d’Assisi qui avait reçu une commande pour une Lamentation sur le Christ mort destinée à la chapelle du Crucifix, dans la cathédrale de Sienne ; Voir Milanesi, op. cit. (note 7), II, pp. 101–102, no. 68 : une sculpture de groupe en bois, pour laquelle voir A. … Poursuivre Pourtant Gentile était déjà célèbre pour la précédente génération de peintres siennois ; en 1418, le plus important d’entre eux, Taddeo di Bartolo, peignit un panneau [2]Taddeo di Bartolo, Virgin and Child with angels, 1418. Cambridge (MA), Fogg Art Museum. reproduisant le groupe d’anges agenouillés tenant un rouleau avec un hymne à la louange de la Vierge dans la Vierge à l’Enfant des Gentils avec des anges (Pérouse, Galleria Nazionale dell’Umbria). » [3]Gabriele FATTORINI, « Gentile da Fabriano, Jacopo della Quercia and Siena : the ‘Madonna dei banchetti’ », The Burlington Magazine, 152, CLII (mars 2010), pp. 154-155.
Notes
1↑ | Jacopo était ouvert au travail d’artistes d’autres écoles ; en 1421, il se porte garant d’Alberto di Betto d’Assisi qui avait reçu une commande pour une Lamentation sur le Christ mort destinée à la chapelle du Crucifix, dans la cathédrale de Sienne ; Voir Milanesi, op. cit. (note 7), II, pp. 101–102, no. 68 : une sculpture de groupe en bois, pour laquelle voir A. Galli dans Salvatore Settis et Donatella Toracca (dir.), La Libreria Piccolomini nel Duomo di Siena, Modène, 1998, pp. 343–346, dont la restauration récente, qui a permis de récupérer une partie de la polychromie originale, a révélé un ensemble sculptural de la plus haute qualité, profondément influencé par Ghiberti et l’art gothique septentrional. |
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2↑ | Taddeo di Bartolo, Virgin and Child with angels, 1418. Cambridge (MA), Fogg Art Museum. |
3↑ | Gabriele FATTORINI, « Gentile da Fabriano, Jacopo della Quercia and Siena : the ‘Madonna dei banchetti’ », The Burlington Magazine, 152, CLII (mars 2010), pp. 154-155. |
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