Maria Vergine

La Vierge Marie, Mère de Jésus, épouse du charpentier Joseph.

Taddeo di Bartolo (Sienne, v. 1362–1422), « Head of the Virgin », v. 1397. Tempéra sur panneau (la couche picturale a été grattée autour du visage, sans doute pour récupérer quelques grammes du précieux pigment de ’lapis lazuli’, laissant apparente la surface de gesso de la préparation), 19,7 x 13,7 cm. The Metropolitan Museum, Robert Lehman Collection.
Iconographie

Marie [1]« Marie, en hébreu, signifie Étoile de la mer, et en syriaque maîtresse, et c’est avec raison qu’elle s’appelle ainsi, parce qu’elle mérita d’engendrer le maître du monde et la lumière perpétuelle des siècles » (Thomas d’Aquin, Exposition suivie des quatre Évangiles, par le Docteur angélique, traduit pour la première fois par l’abbé Em. Castan. Paris, … Poursuivre est aisément reconnaissable : elle est la plupart du temps représentée sous les traits d’une belle et jeune femme [2]Marie n’est représentée âgée qu’à partir des événements de la Passion du Christ., et porte 

  • un long manteau bleu, couleur céleste de la divinité, qu’elle troque avec un manteau blanc dans les représentations de l’Assomption
    • ce manteau est frappé de trois étoiles, très anciens symboles syriaques de la virginité, une sur la tête et deux autres sur les épaules [3]Le nombre des étoiles n’est pas fortuit puisqu’il symbolise à son tour, avec un étonnant souci de précision, la triple virginité de la Vierge, avant, pendant et après la mise au monde du Christ.. Ces étoiles constituent peut-être aussi une référence à son prénom [4]Voir note 1. et à Stella Maris, l’un des titres les plus anciens qui lui aient été donnés
  • une robe de couleur rouge, laquelle renvoie à la condition humaine (les couleurs bleu et rouge de son vêtement constituent une référence à la dialectique céleste/terrestre qui opère dans le mystère de l’Incarnation)
Scènes de la vie de la Vierge

ENFANCE

VIE PUBLIQUE

MORT DE LA VIERGE

« GLORIFICATION » DE LA VIERGE

Miracles posthumes

Notes

Notes
1 « Marie, en hébreu, signifie Étoile de la mer, et en syriaque maîtresse, et c’est avec raison qu’elle s’appelle ainsi, parce qu’elle mérita d’engendrer le maître du monde et la lumière perpétuelle des siècles » (Thomas d’Aquin, Exposition suivie des quatre Évangiles, par le Docteur angélique, traduit pour la première fois par l’abbé Em. Castan. Paris, Louis Vivès, 1884).  Il semble que cette interprétation provienne, à l’origine, d’une erreur typographique dans une supposée étymologie du nom de Marie ; il est cependant apparu comme allégorique du rôle de Marie comme « étoile directrice » sur le chemin du Christ.
2 Marie n’est représentée âgée qu’à partir des événements de la Passion du Christ.
3 Le nombre des étoiles n’est pas fortuit puisqu’il symbolise à son tour, avec un étonnant souci de précision, la triple virginité de la Vierge, avant, pendant et après la mise au monde du Christ.
4 Voir note 1.