Complesso museale di Santa Maria della Scala

Complexe muséal de Santa Maria della Scala 

Piazza del Duomo, 1. Sienne.

Informations :

Se rendre sur place :

L’ancien « ospedale dI santa maria della scala »

La haute façade de l’ancien Ospedale di Santa Maria della Scala s’élève face au Duomo. Loin d’être rectiligne, elle semble, comme le font les architectures médiévales, épouser une courbe du terrain qui a déterminé son tracé. L’angle délicat qu’elle décrit vient adoucir encore la beauté de sa structure et ferme la place du parvis en l’embrassant.
La volée de marches qui permet d’accéder à la Cathédrale a donné son nom à l’édifice civil dont le début de la construction remonte au XIe s., selon les informations issues des archives.

Francesco Vanni, « Plan axonométrique de la ville de Sienne » (détail montrant l’Hôpital de Santa Maria della Scala), gravure, fin du XVIIe s. Sienne, Archivio di Stato.
Antonio Terreni, « Veduta dello Spedale di Siena », dans Francesco Fontani, « Viaggio pittorico della Toscana », Florence, Giuseppe Tofani, 1801-1803.
Éléments d’histoire


La légende, qui « rend toutes les choses plus belles » [1]Les mots sont du prêtre de l’église de Santa Maria degli Angeli in Valli, rencontré le 6 décembre 2019, lors d’une visite de l’édifice où il officiait alors., attribue la fondation de l’hôpital de Sienne à un modeste cordonnier du nom de Sorore. À la fin du IXe siècle, celui-ci aurait logé des pèlerins dans une petite maison située en face de l’édifice appelé à devenir la Cathédrale. Cette œuvre de charité serait par la suite devenue un centre de soins pour malades.
L’histoire proprement dite commence en 1090, avec la mention d’un xenodochium figurant parmi des dispositions testamentaires. L’ensemble deviendra rapidement un véritable hôpital et un orphelinat. Le titre « della Scala » (« de l’escalier ») dérive du fait que l’hôpital était, et est encore, situé en face des marches de l’édifice religieux. L’institution s’est ensuite développée en englobant l’église qui deviendra à son tour celle de Santa Maria Annunziata et en agrandissant les locaux, occupant tout l’espace disponible face à la façade de la Cathédrale.
Les fonctions hospitalières du lieu ont été maintenues jusqu’à une date récente (1995), lorsqu’il apparu que plus aucun agrandissement n’était possible dans un site devenu trop exigü et, de surcroît, dans un état alarmant de délabrement. Le projet de récupération et de restauration de l’ensemble du complexe monumental en vue d’en faire un complexe muséal, a été confié en 1992, à la suite d’un concours international, à l’architecte et professeur Guido Canali, de Parme.

CHRONOLOGIES HISTORIQUES

Du XIe au XVIIIe s. (913 – 1785)

Chronologie d’après Gianfranco di Pietro et Paolo Donati, « Cronologia e iconografia storica dall’XI secolo alla fine del XVIII secolo », dans Francesco SISINNI (dir.), « Siena. La fabbrica del Santa Maria della Scala. Conoscenza e progetto », dans Bollettino d’Arte, Istituto Poligrafico e Zecca dello Stato, volume spécial (1986). [2]Mise en ligne : http://www.bollettinodarte.beniculturali.it/opencms/multimedia/BollettinoArteIt/documents/1541505114326_Siena-_La_fabbrica_del_Santa_Maria_della_Scala_ott..pdf. Les numéros entre parenthèses renvoient à l’ouvrage consacré à Santa Maria della Scala par l’historienne de l’art Daniela Gallavotti Cavallero [3]Daniela GALLAVOTTI CAVALER0, Lo Spedale Grande di Siena. Fatti urbanistici e architettonici del Santa Maria della Scala. Ricerche riflessioni, interrogativi, Florence, Ponte alle Grazie, 1987. :

913L’église de Santa Maria, future « cathédrale », est mentionnée à l’endroit actuel, « près des murs qui longeaient ce qui est devenu le Fosso di S. Ansano et la Via Franciosa [française] [4]La via Francigena. » (p. 57).
990, 994Voyage à Rome de Sigeric, archevêque de Cantorbéry. Sienne (‘Seoncine’) est répertoriée parmi les 80 « submansiones de Roma usque ad mare » [5]« […] étapes de Rome jusqu’à la mer. », le long de la Via Francigena. (p. 55).
29 mars 1090L’Hôpital est mentionné dans une disposition testamentaire : « xenodochio et hospitale de Canonica Sancte Marie domui episcopio senense ». Dans le document, « Albericus Rector et Magister », recueille la donation d’un terrain faite par Idiello et Netula. L’acte précise la dépendance administrative de l’Hôpital vis-à-vis de l’évêché et sa division en hospice et hôpital (p. 55).
1147Document de vente d’une maison en face de la Cathédrale, « ante gradus Sancte Marie » [6]« […] devant l’escalier de Santa Maria. » (p. 57).
4 avril 1186Urbain III décrète par une bulle que l’Hôpital, même s’il n’est pas fondé par les chanoines, est devenu leur possession parce qu’il a été construit sur un terrain leur appartenant. Avec la même bulle, le Pape autorise des constructions à l’usage de l’Hôpital, devant la Cathédrale (p. 57).
3 mars 1195Récompense (lodo) qui constitue l’ordre des Oblats de Santa Maria (ermites augustins avec uniforme de drap marron et insigne jaune de la Scala sur la poitrine). Ce prix (lodo) semble être la première constitution écrite avec laquelle les hiérarchies et les devoirs de la confraternité sont institutionnalisés : la plus haute autorité en est le Recteur, élu par le Chapitre, avec confirmation par l’Évêque et des Chanoines, jusqu’en 1404, date à partir de laquelle il est élu par la Signoria (p. 57. )
3 mars 1195L’autonomie de l’ordre hospitalier des Oblats vis-à-vis des pouvoirs municipaux et épiscopaux est reconnue par une bulle pontificale. (p. 47).
7 septembre 1195Le Spedale (autre terme désignant l’Hopital de Sienne) acquiert des terrains (une place) appartenant à Uggieri Ugolini, à Vallepiatta [7]Vallepiatta : quartier de Sienne situé en contrebas de l’Hôpital de Santa Maria alla Scala. (p. 57).
Fin XIIe s.Proposition de datation pour la partie d’un « mur à rangées de travertin (H : 25 cm) et rangées de briques (H : 21 cm) incorporées au Palais du Recteur » (p. 64).
16 mars 1210L’Hôpital achète un terrain (une place) et une maison « prope hospitale iuta ecclesiam S. Johannis » [8]Cette périphrase désigne le Baptistère primitif qui se trouvait sur la Piazza del Duomo. (p. 57).
1215A partir de l’Ordo Officiorum d’Oderigo, on peut établir que la cathédrale est élevée sur un escalier avec un triple portail ouvrant sur une grande place, et flanqué de la Canonica et du palais épiscopal, selon une situation qui restera inchangée jusqu’à la démolition du palais épiscopal. peu après 1262. L’emplacement du baptistère (Pieve di San Giovanni) est à côté de la cathédrale, du côté de la via del Capitano dans laquelle les statuts de l’hôpital de 1318 indiquent la présence de la porte du bétail de l’institut (p. 58)
1252Le recteur Ranieri di Caccianeve demande à l’évêque la permission d’ériger un oratoire pour les besoins internes de l’hôpital, et de pouvoir y garder à demeure un prêtre pour y officier (p. 60).
1257Autorisation d’Alexandre IV de constituer une chapelle, et début probable des travaux (p. 60).
1257Agrandissement du cercle de murs derrière l’hôpital « à partir de la porte des chanoines ». Ouverture de deux nouvelles portes, Laterino et San Marco donnant dans l’ancien cercle désaffecté mais non démoli, un « petit port à l’usage de l’hôpital » (p 61).
1262Constituto del Comune di Siena. La municipalité accorde à l’Hôpital une contribution en matériaux de construction égale à 50 boisseaux de mortier et 15 000 briques (Duccio BALESTRACCI, Gabriella PICCINNI, Siena nel Trecento. Assetto urbano e strutture edilizie, Firenze, Clusf, 1977, p. 73).
À la Rubrique XXIV, les enterrements sont également réglementés en établissant que le Recteur « posset emere vel emeret unam domum vel plures iuxta hospitale pro faciendis sepoltoris e foveis mortuorum » [9]« [..] pourrait acheter ou achète une ou plusieurs maisons à côté de l’hôpital pour y faire des fosses et des tombes pour les morts. »
Rubrique XXXVI : « Sur le don de quinze mille livres à l’hôpital de St. Maria de Macton ; (et pendant tout le mois de juillet à l’hôpital de S.M. je donnerai ou ferai donner à l’hôpital de S.M. 15 mille mactons pour les travaux entrepris » 
Rubrique IC : « De diricanda via de Valle Piatta (sicut trahit recta linea) » [10]« Sur la route à creuser de Valle Piatta (selon une ligne droite). »
Les contributions de matériaux de construction sont déjà contenues dans les livres de Biccherna (mars 1236) et elles reviennent de même dans l’édition vulgarisée du Constituto de 1309. Elles se réfèrent probablement à des renouvellements de crédits pour des besoins successifs d’expansion (p. 61).
1290La construction du Palazzo del Rettore (Palais du Recteur) est achevée. Inscription lapidaire sur la façade : « ANNO DOMINI MCCLXXXX FACTUM EST ISTUM PALATIUM TEMPORE DOMINI ORLANDI DE CHIUSURE RECTORIS HOSPITALIS DE PECUNIA HOSPITALIS » (p. 63).
1298La construction du Palazzo delle Balìe est achevée. « HAEC DOMUS FACTA EST PRO GITTATELLIS QUI SUNT IN HOC TEMPORE CCC GITATELLI ET PLUS A.D. MCCL VILI »(Lap.) (p. 63).
1305Nouveaux Statuts : indépendance du pouvoir civil de la Commune et de l’autorité ecclésiastique de l’évêque ratifié le 23 mars 1307 (p. 60)
2 octobre 1305Autorisation donnée à l’hôpital de construire son propre cimetière (p. 70).
1305Dans les statuts de 1305, deux « Pellegrinai », un pour les hommes et un pour les femmes, sont mentionnés parmi les institutions les plus importantes de l’Hôpital, les seules utilisées pour l’hospitalisation des malades. Dans celui des hommes, la cloche sonnait pour rassembler les frères, ce qui suggère qu’il était situé dans une zone centrale et facilement accessible (p. 77).
1306Résolution prise par les Neuf de faire niveler la Piazza del Duomo, encore utilisée comme cimetière de la Cathédrale et de l’Hôpital, et d’y faire placer les tombeaux pavés de marbre. Le Cimetière est déjà mentionné dans les anciens Statuts de 1192 et dans l’Ordo Officiorum d’Oderigo de 1215. La place dans cette phase est presque une cour intérieure sans transit, desservant la Spedale (p. 70).
20 mars 1313La municipalité donne son accord à l’hôpital pour son agrandissement, “Un tronçon de murs et des tas de charbon de bois connexes” vers l’actuel Oratoire de San Sebastiano,. avec permission de faire murer la porte contenue dans cette section (p. 70).
1314Autorisation de fermer une voie publique qui allait de Piazza Postierla à l’Oratoire de San Sebastiano (p. 70).
1318Les Statuts de 1318 parlent (Rubrique CXVII) d’une “expansion du Pellegrinaio”, sans références de nature à l’identifier avec l’actuel (p. 77).
1320Le porche (tettoia) extérieur de la nouvelle église est construit (p. 79).
1325Un incendie se développe dans l’Hôpital [11]« Nel 1325 un incendio si sviluppò nell’ospedale di Santa Maria della Scala […]. ») Duccio BALESTRACCI, Gabriella PICCINNI, Siena nel Trecento. Assetto urbano e strutture edilizie, Firenze, Clusf, 1977, p. 167. https://www.academia.edu/3404516/D_BALESTRACCI_G_PICCINNI_Siena_nel_Trecento_Assetto_urbano_e_strutture_edilizie_Firenze_Clusf_1977_pp_201.
1326Début du dernier cercle de « murs », achevé au XVe siècle (“Le mur, nécessaire à la défense et utile à l’économie pour le contrôle des marchandises en transit, était le symbole de la dignité de la ville et l’expression de son isolement volontaire du monde environnant à partir du moment où il l’enferme dans un périmètre bien défini ou idéalement invariable. Dans le cas de Sienne, l’image la plus immédiate de ces trois aspects émerge du Buongoverno de Lorenzetti. ville industrieuse, avec en première ligne les plus beaux palais, les boutiques, le profil des cours et à droite, d’un effet psychologique très intense, un haut mur qui divise nettement l’image en deux, de haut en bas ; au-delà des murs, la campagne, bien distincte de la ville, mais communiquant avec elle par une porte par laquelle passent des mules chargées de viande. La brique était le matériau le plus utilisé dans la construction des murs si elle était à la base de nombreuses mesures adoptées au cours du XIVe siècle pour trouver : les matériaux nécessaires à la construction. De l’observation directe des murs de la ville, on peut également voir que la technique du “muro a sack” était constituée d’un parement extérieur de briques remplies de pierre et de pierre concassée.” Duccio BALESTRACCI, Gabriella PICCINNI, Siena nel Trecento. Assetto urbano e strutture edilizie, Firenze, Clusf, 1977, pp. 17-18).))
1328Construction d’une chapelle dédiée à San Giovacchino et Sant’Anna dans le “Pellegrinaio nuovo (?) degli infermi” (p. 77).
Une porte a permis de faire communiquer cette chapelle avec Pellegrinaio jusqu’en 1380, date à laquelle cette elle a été murée, isolant la chapelle (p. 77).
1335Cycle de fresques de Pietro et Ambrogio Lorenzetti et Simone Martini sur la façade de l’Oratoire (p. 92).
1336 (Conseil Général du 29 avril)In questo stesso periodo, lo Spedale di Santa Maria dellaScala, dovendo procedere a lavori di ampliamento chiese il permesso di utilizzare un “Chiasso” ripido e oscuro che era tra le case dello Spedale e il Pellegrinaio e un “secondo Chiasso”vicino al primo come spazi edificabili per i nuovi locali, permesso che fu concesso, data la diffidenza con la quale le autorità guardavano a questi recessi (BALESTRACCI-PICCINNI, D. SI).
Au cours de la même période, le Spedale di Santa Maria della Scala, devant effectuer des travaux d’agrandissement, demanda l’autorisation d’utiliser un “Chiasso” escarpé et sombre qui se trouvait entre les bâtiments du Spedale et ceux du Pellegrinaio et un “deuxième Chiasso” près du premier en tant qu’espaces à bâtir pour les nouveaux locaux, permis qui fut accordé, compte tenu de la méfiance avec laquelle les autorités considéraient ces recoins [12]BALESTRACCI-PICCINNI, op. cit., p. 81.
1336 (Conseil Général du 29 août)L’hôpital “commence l’agrandissement des locaux avec la construction d’une nouvelle aile entre le corps principal et le Pellegrinaio destinée aux malades et aux esposti, à laquelle des travaux ont eu lieu au sol de deux ruelles situées entre pedale stesso et le palais Squarcialupi où habite le capitaine de guerre.” [13]BALESTRACCI-PICCINNI, op. cit., p. 152..
1337Un volume d’usufruits de 1337 parle d’un « nouveau Pellegrinaio à Vallepiatta » (MORANDI-CAIROLA, p. 29).
Milieu du XIVe s.La Compagnie des Disciplinati di Maria Santissima (les Disciplinés de la Très-Sainte Marie, aujourd’hui Société des Exécuteurs des Pieuses Dispositions), naît sous les voûtes de l’Hôpital, de la fusion de trois noyaux distincts, dont deux étaient des flagellants : les “Raccomandati di Gesù Crocifisso” (Recommandés de Jésus Crucifié), la “Confraternité de la Madonna sotto le Volte dell’Ospedale” (Confrérie de la Vierge sous la cathédrale) et celle de N.S. Gesù Cristo sotto le volte dello Spedale (Notre-Seigneur Jésus-Christ sous les voûtes de l’hôpital) (p. 381). Une résolution de l’hôpital de 1382 et le rapport à Gian Galeazzo Visconti de 1399 font référence à la nouvelle société. La date 1380 apparaît sur une plaque dans l’actuelle Sala du Conseil.
13…Recensements des cires payées par la Compagnia di San Michele Arcangelo [14]La Compagnie de San Michele Arcangelo est devenue plus tard la Compagnie de Santa Caterina della Notte pour l’occupation de certaines pièces appartenant à l’hôpital, « près du soi-disant Carnaio […]. L’accès se faisait depuis la Chapelle des Reliques par une chemin sinueux » ; Macchi précise que jusqu’en 1697, les confrères disposaient d’un passage par les tombes de Santa Cristina [15]MACCHI, p. 308..
XIVe s.Au XIVe siècle, des infirmeries pourraient avoir été construites du côté de la piazza della Selva, que Cairola pense remonter au XIIIe siècle, ainsi que les deux infirmeries jumelles et le réfectoire parallèle au Pellegrinaio (voir fresque monochrome du début du XVe siècle ( p. 107).
12 septembre 1341Ambrogio Lorenzetti est chargé de peindre la « Chapelle du cimetière » (p. 70).
1344L’hôpital acquiert la partie restante des « murs urbains » bordant ses possessions : « tout le site et les rues et les murailles qui provenaient de la Porta a S. Ansano di Vallepiatta, dont la porte était à l’endroit où se trouve aujourd’hui le couvent de S. Sebastiano, jusqu’à la Porta del Canto al Verchione di Castellosa qui était derrière l’endroit où se trouve aujourd’hui le palais de M. Chigi à Postierla » (MACCHI). « Le Chiasso di S. Ansano en partie renfermé à l’intérieur de la cave et en partie au-dessus par le Gallinaio est venu par derrière Postierla et conduit à Valleplatta est aujourd’hui la crème de foin du dit Spedale (MACCHI). « Ladite ruelle avait trois ouvertures une derrière le Palazzo du Sieur Chigi » (siège actuel de la Surintendance à l’angle de la via del Capitano avec la Piazza Postierla (p. 70) « la deuxième réunion au palais de Son Altesse Serenissima qui sert de hangar et était une grande arche du Palazzo Pecci, Palazzo del Capitano : le côté perpendiculaire aux voûtes venant de la Piazza della Selva » (p. 70), « le troisième sous la compagnie actuelle de S. Girolamo, où se trouve la porte de l’hôpital Capanna dello au pied du bruit escarpé du Balie (Macchi, p. 70).
Lo Spedale acquisisce la parte restante di “mura urbane’ confinanti coi suoi possessi : ” tutto il sito e strade e muraglie castellane che erano dalla Porta a S. Ansano di Vallepiatta, qual porta era dove oggi è il convento di S. Sebastiano, sino alla Porta del Canto al Verchione di Castellosa che era dietro dove oggi è il palazzo del Sig. Chigi in Postierla” (MACCHI). “Il Chiasso di S. Ansano chiuso in parte dentro alla cantina e parte di sopra dal Gallinaio veniva da dietro Postierla e
conduceva in Valleplatta è oggi panna da fieno di detto Spedale (MACCHI) “detto vicolo aveva tre bocche una dietro il Palazzo del Sig. Chigi” (attuale sede della Soprintendenza all’angolo di via del Capitano con Piazza Postierla (p. 70) “la seconda incontro al palazzo di sua altezza Serenissima che serve per rimessa ed era un arco grande nel Palazzo Pecci, Palazzo del Capitano : lato perpendicolare ai voltini provenienti da piazza della Selva”
(p. 70), “la terza sotto la oggi compania di S. Girolamo, dove è la porta della Capanna dello spedale ai piedi il chiasso ripido delle Balie (Macchi, p. 70).
28 novembre 1346Legs testamentaire de Biagio Montanini, afin que l’Hôpital construise un autel dans un endroit clair pour célébrer lesdites messes et que sur le mur à côté dudit autel l’Annonciation soit peinte et une image de Jésus-Christ accrochée à la croix, ainsi que la passion de saint Blaise et que, sur un autre mur, soit placée une pierre de marbre portant l’inscription en mémoire perpétuelle (p. 417).
1349Pagamento a Paolo Neri per la decorazione (scomparsa) “dell’arco che va al Pellegrinaio” (p. 417).
1352Résolution de la Municipalité pour construire une source, appelée “al Mandorlo” (dont il ne reste aucune trace), pour desservir l’Hôpital qui en était jusqu’alors dépourvu [16]BALESTRACCI-PICCINNI p. 148..
1354Ampliamento trecentesco della chiesa testimoniato da documento secondo il quale in quell’anno vennero murate le volte de la chiesa nuova” (“Maestro Gherardo di Bindo, il quale di pietra murò le volte de la chiesa nuova” (p. 417).
1356Pagamenti a Maestro Gherardo di Bindo per la muratura di una finestra della camera degli infermi e per ritare la fonte al lato del pozzo dell’acqua (D. 419).
15 novembre 1357Acquisto delle Reliquie (provenienti da Bisanzio e appartenenti a Costantino, giunte a Siena il 20 maggio 1359 (p. 80).
Nello stesso anno Comune ordina la costruzione. a spese dell’Opera del Duomo, di un pulpito per l’esposizione delle Relique in piazza (p. 105).
1360 (Conseil Général du 1er juin)Acquisto da parte del Comune del Palazzo del Capitano, prima affittato da diversi proprietari tra i quali lo Spedale (BALESTRACCI-PICCINNI, p. 106) .
3 janvier 1361Lascito di “Monna Becha” per la costruzione di una cappella detta di San Luca posta al lato della Sagrestia (p. 417).
2 septembre 1364Pagamento a Maestro Cieccho del Ciancha, maestro di legname, per il coro della Cappella delle Reliquie e per ‘le cancella’ e per “Ii sedi delle donne” (p. 4I8).
1366In avanzato stato di costruzione la “chapella a lato la Nunziata” divenuta poi la Cappella del Manto dall’affresco di Domenico di Bartolo (1444) ricavata al piano terreno del Palazzo del Rettore, espressamente per accogliere le Reliquie. Vi lavora maestro Giovanni di Stefano : “Ci servi due cholone e due mezze colonne fornite con capitelli conci et altre cose per la chapella de la canciella” (p. 418). Al tempo del Macchi dalla Cappella partiva una scala che andava al Carnaio e vi si apriva il portone del “cortile grande”. La Cappella delle Reliquie fu decorata nel 1370 da Cristoforo di Bindoccio e da Meo di Piero (p. 106).
1372“Pilastri sotto la panetteria fatti in 1372 per fare di sopra l’andito del Capitolo e corticella e ci si fece la volta e sopra altri pilastri e il tetto”. (Macchi, p. 134).
4 mai 1379“Delibera che dispone la costruzione nella Cappella dei santi Gioacchino e Anna e del palco dell’altare di S. Anna” (p. 410).
17 août 1379Una delibera indica l’esistenza di un pellegrinaio e ne dispone il raddoppio in una sala identica e contigua” che si facci un braccio di pellegrinaio nel detto Spedale nel luogo dove ane ora la camera del Camerlengo e sia al lato al pellegrinaio del infirmi e sia longo e largo come quello dell’infirmi”.
26 août 1379L’anno 1379 da papa Urbano VI fu concessa facoltà autorità di potere eleggiere le sepolture nel oratorio overo il cimiterio del detto Spedale (p. 418).
5 octobre 1379Viene acquistata “la casa di Nicolò Donati in Vallepiatta per fare lo pellegrinaio nuovo per prezzo giusto e ragionevole ” (p. 418).
21 décembre 1379Delibera “a provedere il pellegrinaio delle donne” (p. 418).
14 mai 1380Delibera per “fare lo lavatoio di mani che si deve fare per lo rifettorio nuovo di marmo ” (p. 419).
25 juin 1380Delibera “che si levi el palcho dagli infirmi dove ane l’altare e rimurisi uscio che va a Santana” (p. 419).
13 août 1380Si delibera per fare ” l’uscio collo coritoio alla scala del dormentorio de frati ” (p. 419).
15 octobre 1380Viene fatta fare una fornace nei possessi dello Spedale di Monistero presso Siena per i mattoni e le tegole neces-
sari alla costruzione del pellegrinaio nuovo (D. 419).
28 janvier 1381Si delibera “, che si facci la cucina per li frati e la panetteria e infermeria per lo bisogno de frati” (p. 419).
17 février 1381Lo Spedale finisce di chiudere il Vicolo e di abbattere parte delle mura castellane (p. 130).
1382Si delibera di far fare ” gli avelli e le sepolture per lo Spedale a pie le gradola del Duomo (p. 419).
1384Con l’acquisizione del Chiasso di Sant’Ansano, lo Spedale concede alla Compania della Beata Vergine Maria sotto le volte (Pie Disposizioni) il passaggio attraverso il proprio orto da uno dei bracci del Chiasso. L’ingresso alla compania si trovava allora “di faccia all’altare maggiore” (p. 381).
1er mars 1389Fu deliberato che “si faccia el muro dell’orto dello Spedale” (p. 419).
1392 (Conseil Général du 19 février)Demolizione della loggia del Vescovado per dare respiro alla piazza del Duomo, La loggia era situata davanti allo Spedale e contigua alla facciata del Duomo. Lo Spedale concorse alle spese sia per i benefici urbanistici ricavati (“per tutte le case v’ha intorno”), che par i materiali ottenuti dalla demolizione (“perche ebbe l’arnese della detta loggia”). (BALESTRACCI-PICCINNI, p. 3).
1399Organizzazione dello Spedale al 1399. Informazioni sullo stato e l’organizzazione dello Spedale di Siena, richieste da Gian Galeazzo Visconti. (S. Tizio, Historiarum senenstum libri X, Siena, Biblioteca comunale, libro cc. 778-785).
1400Allestimento di una Fossa comune per le sepolture: il carnaio fu fatto l’anno 1400, avanti si facevano gli avelli dall’anno 1305″. (p. 258).
1401Chiusura di un “Chiasso a capo l’orto” (p. 258).
30 mars 1405Essendo di tanto pericolo le volte del pelegrinaio che sono per cadere fu deliberato che esse volte si facciano sicondo al conseglio de maestri”
7 avril 1407Pagamento agli operai per le volte (p. 419).
Début du XVe s. Aftresco monocromo nel infermeria di San Galgano (accanto al Pellegrinaio), raffigurante Cristo in Croce con due angeli, la Madonna e Giovanni Evangelista (p. 144).
1426Si mura la volta “del cortile grande dall’infermeria e speziaria” (MACCHI, p. 137).
7 août 1439Pagamento a Maestro Nanni di Pietro, “dipentore” per “dipegnare el peligrinaio di mezo” (p. 421).
24 novembre 1439Pagamento a Ser Ghuasparre di Giovanni per “due finestre di vetro cho rochi bianchi e con fregi di torno con tre armi nel mezo, le quali finestre si sono poste nela nostra chiesa cioè le prime quando giognite nel choro dela chiesa” (p. 421).
1440Incarico a Maestro Antonio e Maestro Giovanni del Minella “carrozzai e intagliatori, il lavoro del coro e sedili di legnami per il coro del nostro Spedale e suoi
inginocchiatoi’ (p. 421).
1440In quest’anno Domenico di Bartolo compie la prima delle sue storie del Pellegrinaio, raffigurante il “Governo
degli Infermi’ (p. 421). Le storie vennero pagate nel 1444 a compimento del ciclo. Nel “Governo degli Infermi”, le due corsie ortogonali rappresentate sono riferibili al Passeggio e alla Infermeria di San Pio che si attacciava su una corte (oggi vano scale), dalla quale poteva prendere luce attraverso un’impannata come quella che compare semiaperta nell’affresco (p. 421).
Nella terza storia, l’educazione dei gettatelli e il matrimonio di una figlia dello Spedale, l’ambiente è riferibile all’ala femminile che era dotata di due corti interne, tuttavia non identificabili con quella rappresentata. Dalle due bifore a lato del portone si scorce una teoria di finestre che potrebbero alludere a quelle della Cappella delle Fanciulle sulla piazza, mentre il recesso di fondo con il forno presenta un altra serie di finestre, aperte verso il fosso di Sant’Ansano, quali potevano essere visibili dalla corte più interna (p. 491). Nell’affresco della “Limosina nella Chorticella di Domenico di Bartolo, 1414, il luogo è riferibile a quello descritto nella Relazione al Visconti del 1399, come il portico con colonne dove è una scala dove vengono offerti pranzi e cene per i poveri (pp. 156, 157, 160, 161).
12 août 1440Pagamento a Aghustino di Marsiglio da Bolognia per “dipinture di sei volte del pellegrinaio e dela chiesa” (p. 422).
5 septembre 1440Pagamento a Maestro Francescho di Giovanni per una finestra di vetro “per lo nostro pelegrinaio” e per.
due ochi di vretto nel pelgrinaio nuovo dal Capito!o (p. 422)
19 et 27 octobre 1440Pagamento a Maestro Pietro di Giovanni Puci per la pittura di due storie “nela fermaria da piei, nela faccia de la finestra a chapo la chapela del pelegrinaio” (p. 222).
17 novembre 1440Pagamento a Maestro Perino, ” dipentore”, per ” le
schale dela speziaria
(p. 422).
6 juin et 31 octobre 1441Pagamento a Maestro Luciano di Giovanni da Belletri, pittore, per “Quattro storie di Tubia” dipinte nel “pelegrinaio della fermaria” (p. 423).
30 novembre et 2 décembre 1441Pagamento a Maestro Lorenzo di Pietro, pittore, per “una storia a dipento di Sorore nel nostro pelegrinaio a chapo a luscio chomuno e per dipentura duno crociefiso e di San Giovanni e duna nostra donna dipese nela chapela de la nostra sagrestia e per dipentura di tre storie
la storia di dipese a capo largo del pelegrinaio de la infermeria de la storia di Tubia (p. 423).
18 avril 1422Pagamento a Maestro Priamo di Pietro “per una storia a dipento nel nostro pelegrinaio dela storia di Santo Agostino Novelo quando de Labito a rettore delo Spedale (p. 424).
2 août 14431443, 2 agosto
Pagamento a Francesco di Giovanni ‘ per tre meze hinestre di vetro per la sala di missere e per la sua camera di soto ” (p.
25 octobre 1443Delibera del Capitolo per “aconciare e di nuovo rifare murare nela sagrestia dello spedale (p. 424).
1443Costruzione della Cappella del Santo Chiodo, affrescata dal Vecchietta, sfruttando un ampio spazio sulla destra della Chiesa o la vecchia Sagrestia descritta nella Relazione al Visconti : “insuper est latere dextro sursum ad maiorem cappellam”. In essa venivano trasferite le
reliquie per essere esposte una volta l’anno.
Lo stemma del Rettore Giovanni di Francesco Buzzichelli (1433/44) scolpito in un capitello indica che la costruzione era stata completata prima della sua morte.
Pagamenti a Lorenzo Vecchietta per gli affreschi nell’aprile e dicembre 1445. Il baldacchino rinascimentale compiuto nel 1478. L’ubicazione della cappella sancisce la larghezza della chiesa a quella data, cioè 25 anni prima dell’intervento diretto da Guidoccio di Andrea.
Trasformata in Aula di Chirurgia nel 1784 (p. 173).
1443Lo Spedale concede “un certo luogo in esso Spedale a lato delle sepolture che si chiama la prigione dei frati a una terza Compagnia dedicata ai Santi Girolamo e Francesco sorta quaiche anno prima (Cappella Mortuaria attuale).
Avanti che lo Spedale desse il sito ci aveva il Pelegrinaio dei Poveri viandanti e un’infermeria usata in tempi di peste e vi era un pozzo per gettarvi gli appestati.
(Массhi). “La prigione fu fatta nell’Archivi dello Spedale che si riconosce ancor oggi”(MACCHI).
Nel 1475 lo Spedale concede un vano attiguo, l’antica Cappella del Cimitero che era affrescata da Ambrogio Lorenzetti, affacciata sul Chiasso Ripido delle Balie, quale fu aperta una porta oggi murata ma ancora visibile. Al 1709 è ricordato il rifacimento del tetto sulla porta esterna aperta sul Chiasso Ripido delle Balie, e la sottostante pittura di San Girolamo. Al 1714 viene costruito un nuovo ingresso alla Sacrestia per disimpegnarla dal passaggio attraverso l’Oratorio. Dal 1772 al 1777 lo Spedale revoca l’uso dei locali per destinarli a Scuola di Anatomia e quindi, dopo il 1785 a ricovero dei lebbrosi (p. 405).
24 janvier 1444Pagamento a Maestro Domenico di Bartolo, pittore,
laltra el maritare dele fanciule e laltra dela dulgencia del papa e laltra la chresciare la spedale di muraglia
(p. 425).
2 avril 1444Pagamento a Maestro Domenico di Bartolo, pittore, “per due storie e luna che disegna la limosina dela chorticiela e laltra sopra la gratichola di chiexa cioe una nostra donna di miserichordia” (p. 425).
13 avril 1444Pagamento a Leonardo di Stefano di pietra, “el quale mura le sepulture” (p. 425).
29 octobre 1444Pagamento a Maestro Pietro di Giovanni Pucci, pittore, “per uno santo Bernardino… a la tenda del pelegrinaio’
(p. 425).
28 mai 1445Pagamento a Maestro Bastiano di Corso, maestro di pietra, ” per una porta
4 octobre 1445Pagamento a Maestro Cristofano, maestro di pietra,”per valuta di braccia dieci e mezzo di fregio chon por-porelle fecie alla sepoltura di messer Giovanni di Francesco nostro rettore passato” (p. 426).
8 janvier 1446Pagamento a Maestro Gualtieri di Giovanni, pittore, per ” fare le chornici del tetto a le done” (p. 426).
27 juin 1446Pagamento a Maestro Jachomo di Giuoane, pittore, per pentura di una enstoria dipenta in biancho a nostri colori fata in pelegrinaio sopra alarcho che va nela chapela” (p. 436).
18 janvier 1449Delibera di affidare a Maestro Gióvanni e Maestro Antonio del Minella per la realizzazione di
“uno coro ne la chiesa del decto hospitale ” (p. 427).
16 août 1449Pagamento a Maestro Francesco di Giovanni, maestro di finestre di vetro, “per una finestra quadra… nela nostra speziaria e per quattro hochi …posti nel pelegrinaio nuovo” (p. 427).
20 septembre 14491449, 20 settembre
Pagamento a Maestro Lorenzo di Piero, pittore, ” per la dipentura di dieci storie a dipinte ne la sagrestia nuova (p. 427).
17 novembre 1450Pagamento a Maestro Francesco di Giovanni per “fattura di una finestra per la sagrestia nuova “
(p. 427).
20 juin 14501450, 20 giugno
Pagamento a Pellegrino di Mariano, pittore, per “la dipintura del tabernacholo del Chiovo”
1452Pagamento a Maestro Nastagio di Guasparre ” dipentore e maestro di vetro … per una finestra di vetro dipenta con fighure fatta nel nostro capitolo” (p. 428).
Milieu du XVe s.Frammento di affresco monocromo nell’Infermeria di San Pio.
1456Relazione a Francesco Sforza sullo Spedale di Siena.
L’incarico della Relazione è affidato all’ambasciatore delloSforza Nicodemo Tranchedini da Pontremoli, il quale per la stesura, si avvalse dell’aiuto del rettore Pietro di Niccolò Bolgarini. Una copia coeva della Relazione si trova alla Biblioteca Ambrosiana (I, 399 inf., c/c, 32v-37v) (F? LEVAROTTI, L’ospedale senese si S. Maria della Scala in una relazione del 1456, dactylographié, s. d.)
La Relazione ricalca quasi integralmente quella del 1399 al Visconti, ad eccezione del paragrafo sulle sepolture e la Cappella di Santa Cristina che manca nella Relazione del 1456.
1459, 14 gennaioPagamenti a “Ghuasparre d’Austino, dipentore… Giovanni di Domenico, dipentore, Domenico di Cristofano di Nuccio … Carlo di Giovanni, dipentore, … Donato di Lorenzo del Perogino, dipentore .. Maestro Augustino di Marsilio dipentore e Pellegrino di Mariano ‘ per pitture ” fatte nela nostra sala nuova sopra la corticella “
(p. 429).
1459, 30 giugnoPagamento a Maestro Nastagio di Guasparre “dipentore e maestro di finestre di vetro per una finestra di vetro fighurata, la quale cia fatta e posta nello studio di misser Nicholo nostro cioe di sopra” (p. 429).
1463, 21 aprilePagamento a Maestro Urbano di Pietro da Cortona per uno aquaio di marmo lavorato con quattro colonelli e un vaso colla piana sotto el detto aquaio ogni cosa di marmo, el quale aviamo comprato e auto callui e abbiallo murato nel nostro refettorio’ e per uno “colonello di marmo el quale avemo già più mesi fa per la scala della foresteria “* (p. 429).
1464Nella visita dello Spedale, Pio II viene condotto a vedere la Loggia in costruzione ‘ dal refettorio”. Questa va forse identificata con le quattro arcate ancora visibili ma tamponate che vanno dallo spigolo sud verso il Refettorio (p. 200).
‘Capitelli e pistilli” sono opera di Antonio Federighi. La Loggia fu tamponata nel 1708.
1466Il Capitolo approva il progetto di Maestro Guidoccio di Andrea per l’ampliamento della Chiesa, alfine di renderla ” bella, honorevole e magnifica”. L’intervento terminato nel 1471 riguarda fondamentalmente il presbiterio sopraelevato e la grande scalinata che consentono di sovrapassare il percorso dalla piazza ai piani sottostanti, e la sopraelevazione del fonte sulla piazza alla quota delle merlature del Palazzo del Rettore (p. 200).
1471A chiesa ultimata si provvide a realizzare la nuova Sacrestia (attuale), più vicina alla quota dell’altare maggiore (p. 263).
1474, 22 dicembrePagamento a ” Maestro Dionisio di maestro Ceccho, et Pietro Domenicho suo fratello, frati da Viterbo … per una gratichola di ferro stagniato a chompassi fornita e posta ne la sagrestia per chiudenda a la libreria si fa in detta sagrestia ” (p. 434).
1475, 15 marzo Pagamento a ” Giovanni di Cristofano, depentore … per dipintura di due finestre si murarono nela chiesa nuova le quali dipense a ochi ” e “per due altre finestre si murarono e dipensrasi per lui a ochi nela chiesa nova cioè una fuori e una dentro” (p. 434).
1475, 19 aprile-31 maggioPagamento a Pellegrino di Mariano e Domenico di Cristofano, “dipendore … per dipentura e nettatura dele
chapelle e voltarelle le quali essi dipensero già piu fa, le quali capelle sono sotto al crocifisso dele chamere vanno in pelegrinaio” (p. 434).
1475-78Realizzazione della nuova e attuale Sagrestia. Il Camerlengo in carica di Rettore per sei mesi nell’estate del 1478 “fece ancora in decto tempo murare, edificare e quasi a fine redurre la ornata Cappella del manto ne la Sagristia overo cappella de le reliquie” (p. 263).
1479Nuovo titolo di Santa Caterina della Notte alla Compagnia di San Michele Arcangelo, derivata dalla fusione con un’omonima compagnia uscita dai fondi del Duomo (p. 398).
1480, 21 giugnoDelibera peraffidare a Critofano di Giorgio, ” dipen-tore’, le pitture della Cappella nuova delle Reliquie (p.
435).
1483, 8 gennaio“Francesco di Giorgio dipintore ha cominciato a dipingere una coronazione di nostra Donna nella cappelletta a capo a l’altar maggiore di chiesa” (p. 435).
1513Affresco di Domenico Beccafumi nella lunetta della Cappella delle Reliquie sopra la porta che andava alle sepol-ture. L’affresco era stato preceduto da opere murarie di modifica (p. 265).
1514, 9 febbraioPagamento a Giovanni di Marco, ” dipentore fiorentino … per le bossole del palco della spetiaria” (p. 437).
1517È costruita una nuova volta nella Speziaria (Macchi, p. 295).
1524, 11 settembreLo Spedale ottiene di potersi annettere anche il vicolo del Chiasso di Sant’Ansano. La Compagnia dei Disciplinati di Maria Santissima (Pie Disposizioni) ottiene il permesso di costruire l’attuale scala di accesso dalla piazzetta e l’ingresso a piazza del Duomo. ” Di poi entrarono dal portone comune detto dei muli e dall’andito dell’Archivio che loro mutorno la Sacrestia e fecero la porta nuova e scale in faccia alla porta di detto archivio ” (Macchi, р. 381).
1527Sono sistemate le volte del Capitolo e le porte di macigno al Capitolo e alla Corticella (p. 295).
1577Affreschi dell’ultima campata del Pellegrinaio (Giovanni di Raffaele Navesi e Pietro di Achille Crogi). A questi anni, e in particolare al periodo 1578/go per il quale sono perduti i libri contabili, viene fatto risalire l’avanzamento dell’edificio verso il fosso di Sant’Ansano.
1577E costruita una loggia nella casa del Rettore che “riesce ” sulla piazza del pozzo (p. 295).
1592, 12 settembreViene fatto un nuovo Campo Santo ‘ per il fetore che rendeva il luogo dove fino a quel giorno si era usato sep-pellire” (Macchi), indicato
‘ dal Fosso già di S. Ansano “. Le sepolture approntate nel 1443/45, erano state svuotate nel 1572 e le ossa messe nel canto d’orto sotto la cucina degli infermi in una sepoltura quadra.
“Ricordo di più memorie del nostro Spedale e prima.
Il cimiterio, overo campo santo dove hora si seppelliscono li morti insieme con l’andito e scala che conduce a detto cimiterio fu cominiato a murare il di 12 settembre 1592 al tempo del molto illustre signor cavaliere frà Claudio Saracini mentissimo rettore di nostro Spedale per ordine di Messer Antonio Biringucci suo coautore da maestro Jacomo di Pretio nostro muratore e vi si comincio a seppellire il di 15 giugno 1593 essendo prima stato benedetto dal reverendo messer Bartolo Volpini, ceremoniere di monsignor arcivescovo il di 3 del medesimo mese et questo si fece rispetto alla gran puzza et fetore che rendeva il luogo ove fino a quel giorno s’era usato seppellire” (p. 441).
1601Istituzione del nuovo Convento per le Balie e gli Esposti. Il nuovo edificio sorge tuttora in via de’ Fusari ed è identificato dalla targa marmorea con l’iscrizione : POSITORUM NUTRICUMQUE DOMUS A.D. MDCI”. L’edificio fu venduto nel 1806 (p. 299).
1607La Compagnia di Santa Caterina della Notte ottiene dallo Spedale di includere un vano affacciato su piazza della Selva per fare la Sacrestia e un secondo vano in testa all’Oratorio sul lato opposto (vano con volta a crociera?) (p. 398).
1608, 14 agostoDelibera che sollecita la soppressione del passo attraverso la chiesa, destinando a ingresso la Cappella del
Manto (p. 301),
1610, 6 giugnoDelibera che registra il trasferimento della Madonna del Manto, “quella deliberazione espresse si trasportasse nella sacra cappella detta del chiodo la devota e miracolosa imagine detta la Madonna del Manto situata in testa del dormetorio nel quale è la spetiara di questa santa casa dipinta fin dall’anno 1443 da Domenico di Barthalo pittor senese, accio per questo luogo senza profanar giornalmente la chiesa dovesse passarsi all’infermaria ed altri luoghi dello Spedale “
(p. 441).
1610Formazione di un ingresso nella Cappella delle Reliquie con portone sulla piazza ricavato nell’arco centrale e grande porta sul lato corto dov’era l’affresco della Madonna del Manto trasferito nella Sacrestia Vecchia. Apertura delle due porte in pietra sotto l’affresco del Becca-fumi. La delibera del 1608 prevedeva anche la riduzione delle aperture nella chiesa a di macigno, cioè due per banda’ quattro porte honorevoli
sono le due porte del-
l’attuale atrio, allora chiesa, una di ingresso dalla piazza, l’altra di ingresso al Pellegrinaio, e due in chiesa, una di accesso alla Cappella della Madonna, l’altra di fronte in corrispondenza della porta aperta all’esterno nel 1901.
Veniva inolte murata la porta archiacuta esterna ancora visibile sotto lo scudo della Balzana (p. 301).
1б13Vengono imbiancati : la Chiesa, l’Infermeria, il cortile grande della Speziaria, il Pellegrinaio, Corticella e sua loggia, antiporto del Refettorio, cucina dei sani e infermi, scale che vanno al granaio, Speziaria, ridotto delle Balie, Chiesa delle Fanciulle con andito, e scale e ridotto del Rettore e altri luoghi (MACCHI, p. 305).
1617, 3 novembreCreazione di una infermeria dei nobili facendo “accomodare sopra la cappella del Chiodo uno stanzone per servito di molti nobili d’infermeria” (p. 442).
1624Vengono riempite alcune rientranze nella facciata e in particolare quella di sutura col Palazzodel Rettore, fino a portarla fino a quest’ultimo (p. 305)
1638Pagamento a Mattia “per aver dipinto un S. Antonio in faccia alla stalla de muli a fresco” e per “la pittura della beata Vergine a fresco fatta in nostra spetiaria” (p. 442).
1645Acquisto di una casa, accanto a quella delle Balie, in via dei Fusari per ospitare e istruire gli esposti che dimostravano inclinazione agli studi. L’edificio è distinto dalla lapide: ” ALUMNORUM ERUDITIONI / EREXIT, DITAVIT / FREDERICUS SOLETUS / A.D. MDCXLV. “*
Il seminario fu soppresso per disposizione granducale (p. 345).
1650Sono registrati lavori sopra la Speziaria.
1660È ricavato un dormitorio per la servitù nel sottotetto del Palazzo del Rettore, già pollaio, soprastante l’infermeria degli incurabili (p. 309).
1680-81Lavori murari (un pilastro dalla sottostante piazzetta della panetteria), per la formazione della Cappella della Madonna a seguito di un lascito di Suor Elisabetta Bia-gini. La decorazone ebbe luogo nel terzo decennio del
Settecento (p. 346).
1692
Lavori di consolidamento nella zona cimiteriale adiacente Santa Caterina della Notte (p. 346).
1697Modifiche ai locali di Santa Caterina della Notte con riduzione a vestibolo del vano acquisito nel 1607 e formazione del nuovo ingresso ” dal pozzo di sotto del Granaro” e spostamento dell’altare in modo da porlo di fronte all’ingresso (p. 346).
1702Si completano 3 pilastri di mattoni di rinforzo alla capanna da fieno verso San Sebastiano. Si tratta probabilmente di lavori di rincalzo agli speroni in laterizio all’angolo fra via di Vallepiatta e vicolo San Girolamo (p. 347).
1707Vengono costruiti due speroni di rinforzo alla casa del Camerlengo: il primo nel Chiasso Ripido delle Balie, il secondo di fronte al palazzo dell’Arcivescovo, nella strada che va al Duomo. Il primo è il rincalzo sotto l’arco nell’attuale vicolo di San Girolamo, il secondo è stato demolito con la casa del Camerlengo (p. 348).
1708Si circondano le colonne della cucina indebolite, con pilastri (p. 348).
1712Viene rifatta la porta esterna di accesso al Palazzo del Rettore (porta dell’attuale farmacia) (p. 349)
1712È ricordata la porta di accesso alla Compagnia di Santa Caterina della Notte. Incorniciata a stucco, l’architrave reca l’iscrizione: “CORDA PIORUM NOCTE SURGUNT” (p. 249).
1713Si apre una seconda porta sotto la lunetta affrescata dal Beccafumi nella Cappella delle Reliquie, ” vicina a quella che va alle sepolture di S. Cristina (p. 349)
1713Vengono migliorate le finestre a tre infermerie maschili, una femminile e al Pellegrinaio. Saranno poi ampliate nel
1841-42 (p. 349).
1715-16È costruito un muro “ai piedi il giardino della Speziaria e nell’orto di detto Spedale” (recinto dell’Orto dei Semplici che si estendeva tra lo Spedale e il fosso di Sant’Ansano) (p. 349).
1718-23Ristrutturazione del corpo di fabbrica corrispondente alle ultime cinque arcate verso via dei Fusari del Palazzo del
Rettore, conseguente alla demolizione del corpo sporgente ad angolo (documentato dal disegno del Macchi del
1693), necessaria per la costruzione del nuovo Palazzo Vescovile (p. 56). Nel contratto tra lo Spedale e l’opera del Duomo si conveniva che ” il rifacimento delle muraglie, demolite che saranno le dette case, debba farsi con la totale uniformazione alla facciata esteriore dell’abitazione dei Signori Rettori (p. 349).
1721, 18 gennaioPagamento per ” opere poste alla nuova facciata del convento delle fanciulle tutta scialbato (sic) e con fregi neri per la parte della piazza del Duomo…
1730Si eseguono lavori alla Speziaria, si gettano le fondamenta di una nuova Infermeria e si pagano sassi per la costruzione di quest’ultima (p. 362).
1731Si pagano le spese per aver alzato la nuova Infermeria fuori dal terreno e aver fatto la vasca per il getto della Speziaria (p. 362).
1732Si tirano su i pilastri della nuova Infermeria nel Campo-santo. Altri lavori nell’arsenale dei legnami e nelle stanze presso la scuola (p. 362).
1732-34Si fanno tre pilastri che formano quattro archi nel granaio per reggere la nuova muraglia per l’Infermeria e per la nuova Spezieria. Secondo Gallavotti Cavallero quésti lavori si riferiscono alla costruzione di una nuova infermeria per gli uomini, parte della quale ricavata dal sito del conventino dei frati, dall’infermeria dei nobili e dalla Spezieria, e parte cóstruita ex novo, ponendo le fondamenta accanto e nel Camposanto (p. 362)
1731È costruito un nuovo conventino per i frati (p. 362).
1740Si rifanno i muretti sul fronte, già istituiti nel 1379, e si mattona una striscia di piazza dall’ingresso dello Spedale alla porta dei muli e davanti al Convento delle Fanciulle per evitare che l’acqua entrasse nelle stalle (p. 362).
1740È rifatta e mattonata la strada ” sotto le Balie che scende a S. Girolamo, detta il chiasso ripido” (MACCHI, p. 362).
1738La Compagnia della Beata Vergine Maria viene autorizzata ad occupare lo spazio per costruire l’attuale scala di accesso all’oratorio (p. 381)
1785La Confraternita dei Disciplinati di Maria Santissima viene soppressa e trasformata in Società di Esecutori di Pie Disposizioni (p. 381).
Du XIXe au XXe s. (1805 – 1976)

À partir de 1785, date du motu proprio du grand-duc de Toscane, Pietro Leopoldo, décrétant la suppression de nombreux couvents et confréries laïques, la gestion de l’Hôpital de Santa Maria della Scala passe au mains de la Municipalité. Dès lors, son histoire se limite, peu ou prou, à divers aménagements, restaurations et modernisations liés au fonctionnement de l’institution hospitalière.

1805-1807Au cours de ces années, les travaux effectués par les ouvriers en charge de la fabrique ont principalement visé à améliorer la structure fonctionnelle interne avec des travaux d’entretien ordinaires et extraordinaires. En particulier, les bordereaux de paiement hebdomadaires documentent la restauration des toitures, d’autres petits travaux de menuiserie et de maçonnerie, divers travaux de finition.
1838Si hanno le prime notizie dei lavori diretti dall’architetto Agostino Fantastici a traverso le note du lavori dei capomastri Luigi e Bartolommeo Cecchini (fig. 1). A questo anno risale la planimetria complessiva dello Spedale redatta dal Fantastici e da leggersi probabilmente come la matrice progettuale degli interventi realizzati negli anni successivi.
1853Compare sulla scena dello Spedale l’architetto Giulio Mossi che in seguito succede al Fantastici nella direzione dei lavori.
1872Scomparso il Mossi fa una breve apparizione l’ingegnere Girolamo Rubini, che interviene con accorgimenti tecnici nella sala della Clinica Chirugica.
1887Si hanno le prime notizie dell’architetto Giuseppe Partini come consulente continuativo dello Spedale. Il capo mastro Agostino Andreucci è l’esecutore, tra l’altro, della facciata dello Spedale delle Donne sulla piazza del
Duomo.
1896Si hanno le prime notizie dell’attività dell’architetto Vittorio Mariani sul Santa Maria della Scala. L’illuminazione esterna su piazza del Duomo fornisce l’occasione per un primo intervento in chiave neogotica da parte di questo architetto attivo per un lungo periodo a Siena e nello Spedale. Risulta anche l’apertura della nuova porta della Chiesa, avvenuta in base al progetto Corbi.
Il 24 dicembre Mariani presenta al Comune la proposta per la sistemazione di fanali a gas sulla facciata dello Spedale prospiciente la piazza del Duomo : ” allo stato attuale (vedasi l’unita pianta) abbiamo il fanale (n. 1) sull’angolo della piazza del Duomo con via del Capitano; il fanale (n. 2) sulla cantonata del palazzo
Arcivescovile e il fanale (n. 4) a fianco del vecchio in-gresso. Il fanale (n. 3) è già stato demolito per aprire la nuova porta della Chiesa.
Si vede subito la grande distanza tra i fanali 1 e 4 e l’eccessiva vicinanza del 4 al 2. Il fanale n. 4 fu evidentemente posto là per comodo dell’ingresso dello Spedale, oggi richiuso.
Il sottoscritto propone quindi la collocazione di due nuovi fanali di forma e fattura al carattere dell’antica porta gotica e simili al disegno allegato, a destra ed a sinistra della porta suddetta, e la demolizione del fanale
n. 4, reso poco utile per la sua ubicazione, alle seguenti condizioni.
L’Amministrazione dello Spedale si obbliga di fare eseguire a sue spese i due fanali e relativi bracciali in ferro battuto e di curare la collocazione.
Il Municipio dal canto suo dovrebbe pensare alla demolizione del fanale n. 4 ed a fare abitualmente accendere uno solo dei due nuovi fanali invece del n. 4 che sta acceso attualmente.
Con questo il Municipio avrebbe la medesima spesa giornaliera d’illuminazione con vantaggio di distribuire le tre fiaccole della Piazza del Duomo a distanza più giusta e lo Spedale avrebbe soddisfatta la necessità di illuminare il suo ingresso precisamente come era illuminato quello vecchio col fanale n. 4.
Se in circostanze speciali, all’Amministrazione dello Spedale piacesse d’accendere tutt’e due i nuovi fanali, s’intende che la spesa d’accensione per uno di essi resta a suo carico”.
Il Comune autorizza la nuova sistemazione il 7 gennaio dell’anno successivo.
(ASC, 3 Istituti-Spedali Riuniti 1897, ex n. 56, n. 57)
1898Convenzione degli architetti Corbi e Mariani, alle stesse condizioni del Partini.
1907Il Mariani può mettere mano in quest’anno al « restauro »della facciata su piazza del Duomo.
Il 22 luglio il Sindaco autorizza l’esecuzione dei lavori alla facciata principale dello Spedale secondo il progetto già approvato dalla Commissione Provinciale Conservatrice dei Monumenti l’11 marzo 1905 e dall’Ufficio Regionale per la Conservazione dei Monumenti il 20 Marzo
1905.
1908È l’anno di un grande progetto di riordinamento e ampliamento dello Spedale, redatto dal Mariani e mai realizzato nella sua interezza.
Il 24 agosto l’architetto Mariani presenta all’Amministrazione dello Spedale il progetto di ampliamento e di ristrutturazione degli spazi dell’edificio, secondo un programma che prevede, in attesa di provvedimenti per la costruzione dí un nuovo Policlinico, l’adeguamento degli antichi volumi disponibili alle nuove esigenze dell’assistenza ospedaliera e all’aumentato numero degli assistiti.
1923Viene realizzata la cancellata in ferro battutto interna all’ingresso dello Spedale dalla ditta di Pasquale Franci.
1925Accanto al Mariani compare la figura dell’ingegnere Tommaso Ramella Votta che negli anni successivi presenterà numerosi progetti, molti dei quali di carattere prevalentemente tecnico-impiantistico.
(AUSL3o, Deliberazioni 1925, n. 103, p. 132)
1926Prosegue il « restauro » della facciata su piazza del Duomo iniziato dal Mariani nel 1907.
1928Il 9 febbraio il Rettore dello Spedale richiede al Comune e alla Soprintendenza l’autorizzazione per il completamento dei restauri alla facciata: ‘ al seguito dei lavori di restauro eseguiti ed in corso di esecuzione, nella parte di fabbricato, di questi Regi Spedali, che fa angolo con la Piazza del Duomo, da Via del Capitano, si rende necessario riaprire le due finestre bifore del primo piano, ripristinando così alle sue origini la parte artistica di quella facciata.
Di più è necessario riaprire una finestra al mezzanino e procedere alla chiusura di un antiestetico finestrino esistente sotto la prima finestra bifora e che serviva a dar luce ad una scala oggi soppressa”
Il 12 febbraio il Comune approva il progetto.
(ASC, Lavori Pubblici, cat. X, classe 7, dal 1925 al 1926, n. 32)
Il 22 febbraio la Soprintendenza concede il Nulla Osta.
(ASBAASI
1928Nonostante la presenza del Mariani e del Ramella Votta è l’economo dello Spedale, Guido Tuci, che ” abitualmente dirige i lavori murari, a prendere l’iniziativa della redazione di un nuovo complessivo progetto di assetto dello Spedale (ristrutturazione e ampliamento, per un importo di un milione di lire). Anche questo pro-getto, ripreso in seguito insieme al Ramella Votta non avrà esito, almeno nella sua globalità.
(AUSL3o, Deliberazioni 1928, n. 200, p. 135)
1929Riapertura della porta della Farmacia al n. 4 di piazza del Duomo.
Il 14 gennaio l’Amministrazione dello Spedale chiede alla Soprintendenza l’autorizzazione a riaprire la porta della Farmacia su piazza del Duomo, trasformata in finestra quattro anni prima, quando la Farmacia era stata trasferita nel locale di ingresso della Clinica Neurologica. per il ritorno quindi alla primitiva destinazione del vano di porta, completato con portone in stile, come gli altri esistenti nella facciata, domando alla Signoria Vostra Illustrissima ai sensi della legge la relativa autorizzazione.
Ed uguale autorizzazione domando per poter collocare di fianco alla porta suddetta una piccola semplice tabella in ferro battuto con la iscrizione dei turni delle farmacie aperte al pubblico”.
Il 23 gennaio la Soprintendenza concede il Nihil obstat (it. : Nulla Osta), che però deve revocare dopo tre giorni a causa di proteste manifestate dalla cittadinanza. Pertanto l’autorizzazione ai lavori è subordinata alle seguenti condizioni:
sostituire il vetro anzidetto con un’inferriata con quadrilobo mediano, ove potrebbe essere inserita la insegna dello Spedale;
apporre un cartello in travertino di non grandi dimensioni, e sul tipo di quello che attualmente trovasi a fianco dell’ingresso dello Spedale, con la scritta: ” Farmacia” rimuovere l’intonaco sopra l’arco scemo, in modo che resti scoperto il paramento a mattoni.
(ASBAAS)
Réouverture de la porte de la Pharmacie au no. 4 sur la Piazza del Duomo. [17]Le 14 janvier, l’administration hospitalière demande, en termes choisis, à la Surintendance l’autorisation de rouvrir la porte de la pharmacie de la Piazza del Duomo, transformée en fenêtre quatre ans plus tôt, lorsque la pharmacie a été déplacée dans le hall d’entrée de la clinique neurologique : « donc, pour le retour à la destination première de la porte, … Poursuivre
Le 23 janvier, la Surintendance accorde le Nihil obstat [18]Le Nihil obstat (« rien ne s’oppose » ; it. : Nulla Osta) est une déclaration de non-objection à la publication d’un livre (généralement dans l’univers de la catholicité), à une initiative ou à une nomination. qui doit cependant être révoqué après trois jours en raison des protestations exprimées par les citoyens. L’autorisation d’effectuer ce travail est soumise aux conditions suivantes : remplacer le verre précité par une grille à quadrilobe médian, où pourrait être insérée l’enseigne de l’Hôpital ;
apposer une enseigne en travertin pas trop grande, semblable à celle que l’on trouve actuellement à côté de l’entrée de l’hôpital, avec l’inscription : « Pharmacie » ; enlever le plâtre au-dessus de l’arc muet, afin que le parement de briques reste découvert. (ASBAAS)
1932Il 12 gennaio è la volta del Ramella Votta di presentare nuovi grandiosi progetti di ampliamento dello Spedale che non avranno esito, tra gli altri uno che prevede la costruzione di un edificio di 6 piani presso il fabbricato del Brefotrofio raggiungibile col prolungamento della sala del Passeggio.
(AUSL3o, Deliberazioni 1932, n. a e n. 8, pp. 1 e 4)
1933Il progetto affidato all’ingegner Ramella Votta dopo aver incontrato grosse difficoltà e opposizioni viene del
tutto accantonato a causa dell’importo eccessivo dei lavori e della non idoneità dell’area prescelta. Inizia anzi una « trattativa » per la liquidazione dell’ingegnere e si fa strada l’idea di un Concorso tra gli ingegneri senesi per l’ampliamento dello Spedale, si decide infine negli anni successivi (1936) di affidare il progetto all’ingegnere
Guido Bonci Casuccini.
(AUSL3o, Deliberazioni 1933, n. 23, n. 80, n. 95, pp. 84-138)
1941Il 4 marzo il Mariani rinuncia all’incarico presso lo Spedale e viene sostituito dall’architetto Primo Giusti, al quale viene riconosciuto un compenso di lire 1.500 annue (figg. 28-32).
(AUSL3o, Deliberazioni 1941, n. 12, p. 22)
1943Si abbandona l’idea dell’ampliamento dello Spedale su progetto del Bonci Casuccini. (AUSL3o, Deliberazioni 1943, n. 18, p. 16g)
1945Restauri alla pavimentazione della Chiesa della San-
tissima Annunziata.
1951Si giunge infine al sospirato ampliamento dello Spedale con costruzione della Casa di Cura su progetto dell’ingeniere Guido Dringoli. Sparite le figure di tecnici di primo piano subentra una routine senza mire culturali ma i lavori realizzati da ora in poi non saranno meno incisivi che nel passato. Con la realizzazione della Casa di Cura si sviluppa con quaranta anni di ritardo l’idea del Mariani.
1953Realizzazione del collegamento tra la nuova Casa di Cura e lo Spedale (idea analoga a quella contenuta nel progetto del Mariani anche se restituita in forme assai più rozze).
1968Primo articolo di Cesare Brandi sul Corriere della Sera del 23 settembre 1968 dal titolo provocatorio : « Un museo avvilito ad ospedale – lo scandalo senese del pellegrinaio »
1969Il 15 dicembre il Rettore dello Spedale trasmette alla
Soprintendenza il progetto di ridistribuzione del locale già adibito a Pronto Soccorso, Edicola e Ufficio Accettazione Malati : “Purtroppo, questa Amministrazione è costretta a mantenere in efficienza dei servizi pubblici e tavolta con situazioni di vera emergenza, operando in un edificio millenario. Nel caso specifico, il lavoro predisposto tende ad ampliare secondo la nuova legge ospedaliera, un servizio di indubbia necessità che non può trovare altra ubicazione all’interno dell’edificio. Le tramezzature per la nuova suddivisione dello spazio, riteniamo migliorino le condizioni preesistenti in quanto rendono libera interamente la veduta delle volte superiori, senza intaccare le superfici interessate dai dipinti “
In data 19 dicembre il Soprintendente Ferdinando Rossi risponde al Rettore dello Spedale : “questa Soprintendenza ha notato con rammarico, che codesta Amministrazione ha già realizzato, sostanzialmente, la variante trasmessa oggi con la nota in riferimento, interessante alcuni saloni monumentali dell’insigne complesso storico-artistico dell’Ospedale di S. Maria della Scala.
La soluzione attuata infatti, costituisce una menomazione dei valori architettonici e pittorici ivi contenuti.
Con un primo articolo sul Corriere della Sera del 23 settembre 1968 dal titolo provocatorio: Un museo avvilito ad ospedale – lo scandalo senese del pellegrinaio, ed un secondo dell’11 aprile 1976: Un museo vivo a Siena – acropoli – Formula moderna per un grande patrimonio, Cesare Brandi aveva richiamato l’attenzione pubblica sull’urgenza del trasferimento e formulava proposte per il ” dopo “
Années 1970Si esaurisce in questi anni lo stillicidio dei piccoli e grandi lavori di trasformazione con la realizzazione della nuova struttura ospedaliera fuori città.
1976In un secondo dell’11 aprile, intitolato : « Un museo vivo a Siena – acropoli – Formula moderna per un grande patrimonio », Cesare Brandi aveva richiamato l’attenzione pubblica sull’urgenza del trasferimento e formulava proposte per il « dopo ».
1992Concours International
un’importante operazione di recupero basata sul progetto dell’architetto Guido Canali, vincitore nel 1992 di un Concorso Internazionale ad inviti.
PRÉSENTATION DU MUSÉE

Le complexe muséal de Santa Maria della Scala est constitué d’un ensemble de musées installés dans les bâtiments de l’ancien Hôpital du même nom, qui fut aussi l’une des institutions majeures de Sienne à l’époque de la République et au delà.

Le complexe muséal se répartit sur sept niveaux différents. Les niveaux 5, 6, et 7, qui correspondent à l’ancien hôpital des femmes, auquel on accédait par le Pellegrinaio delle donne (actuelle salle d’accueil du Musée), sont consacrés essentiellement à des expositions temporaires.

LES ŒUVRES EXPOSÉES

Les collections permanentes sont réparties dans les quatre premier niveaux des bâtiments qui constitue l’ensemble muséal. Compte tenu de la topographie, on pénètre dans le Musée par le niveau 4, qui est de plain-pied avec la Piazza del Duomo

4ème niveau

Il s’agit, comme nous venons de le voir, du rez-de-chaussée donnant sur la Piazza del Duomo. C’est ici, en toute logique, que se déploie la plus grande partie des anciens espaces d’accueil et d’assistance de l’ancien hôpital aujourd’hui devenus espaces muséaux : outre l’ancienne chapelle réservée au secteur féminin (actuelle entrée du musée), la série des salles destinées à l’accueil des hommes, dont le Pellegrinaio (orné d’un important cycle de fresques), l’église de la Santissima Annunziata, la Capella del Manto (Chapelle de la Vierge au Manteau), la Sagrestia Vecchia (Ancienne Sacristie), la petite chapelle baroque de la Madonna, l’apothicairerie (consacrée aujourd’hui à des activités didactiques), l’ancien réfectoire, …

3ème niveau
Vue de la “Corticella”.

Centré autour de la cour de la citerne (cisterna), aujourd’hui appelée la Corticella), ce niveau permet l’accès aux pièces des confraternités de Santa Caterina della Notte et de Santa Maria sotto le Volte. aux grands volumes de l’ancien grenier et aux “magazzini della Corticella.” Comme jadis, une rue intérieure, véritable axe de la structure hospitalière, permet d’accéder à cette cour.

Dans l’ancien grenier sont exposés les marbres originaux de la Fonte Gaia (Fontaine Gaïa) sculptés par Jacopo della Quercia.

Les magasins ont accueilli les pièces du Trésor de Santa Maria della Scala avant que celles-ci ne rejoignent l’Ancienne Sacristie où l’on peut les voir aujourd’hui.

1er et 2d niveaux

Les deux premiers niveaux suivent la pente de la rue interne de l’Hôpital. Le long de cette rue étaient organisés divers espaces fonctionnels que l’on trouvait jusqu’au 3ème niveau. Aujourd’hui, ces espaces sont dévolus au Museo Archeologico Nazionale et à la section “Siena. Racconto della città dalle origini al Medioevo” (“Sienne. Histoire de la ville des origines au Moyen-âge”).

Notes

Notes
1 Les mots sont du prêtre de l’église de Santa Maria degli Angeli in Valli, rencontré le 6 décembre 2019, lors d’une visite de l’édifice où il officiait alors.
2 Mise en ligne : http://www.bollettinodarte.beniculturali.it/opencms/multimedia/BollettinoArteIt/documents/1541505114326_Siena-_La_fabbrica_del_Santa_Maria_della_Scala_ott..pdf.
3 Daniela GALLAVOTTI CAVALER0, Lo Spedale Grande di Siena. Fatti urbanistici e architettonici del Santa Maria della Scala. Ricerche riflessioni, interrogativi, Florence, Ponte alle Grazie, 1987.
4 La via Francigena.
5 « […] étapes de Rome jusqu’à la mer. »
6 « […] devant l’escalier de Santa Maria. »
7 Vallepiatta : quartier de Sienne situé en contrebas de l’Hôpital de Santa Maria alla Scala.
8 Cette périphrase désigne le Baptistère primitif qui se trouvait sur la Piazza del Duomo.
9 « [..] pourrait acheter ou achète une ou plusieurs maisons à côté de l’hôpital pour y faire des fosses et des tombes pour les morts. »
10 « Sur la route à creuser de Valle Piatta (selon une ligne droite). »
11 « Nel 1325 un incendio si sviluppò nell’ospedale di Santa Maria della Scala […]. ») Duccio BALESTRACCI, Gabriella PICCINNI, Siena nel Trecento. Assetto urbano e strutture edilizie, Firenze, Clusf, 1977, p. 167. https://www.academia.edu/3404516/D_BALESTRACCI_G_PICCINNI_Siena_nel_Trecento_Assetto_urbano_e_strutture_edilizie_Firenze_Clusf_1977_pp_201
12 BALESTRACCI-PICCINNI, op. cit., p. 81.
13 BALESTRACCI-PICCINNI, op. cit., p. 152.
14 La Compagnie de San Michele Arcangelo est devenue plus tard la Compagnie de Santa Caterina della Notte
15 MACCHI, p. 308.
16 BALESTRACCI-PICCINNI p. 148.
17 Le 14 janvier, l’administration hospitalière demande, en termes choisis, à la Surintendance l’autorisation de rouvrir la porte de la pharmacie de la Piazza del Duomo, transformée en fenêtre quatre ans plus tôt, lorsque la pharmacie a été déplacée dans le hall d’entrée de la clinique neurologique : « donc, pour le retour à la destination première de la porte, complétée par une porte de style, comme les autres existant dans la façade, je demande donc à Votre Très Illustre Seigneurie l’autorisation relative conformément à la loi.
Et je demande la même autorisation pour pouvoir placer une petite table simple en fer forgé à côté de ladite porte avec l’inscription des équipes des officines ouvertes au public ».
18 Le Nihil obstat (« rien ne s’oppose » ; it. : Nulla Osta) est une déclaration de non-objection à la publication d’un livre (généralement dans l’univers de la catholicité), à une initiative ou à une nomination.